De mes yeux s’écoule la mer tranquille
Debout sur les quais, aux abords de l’île
Au loin, là-bas, la rumeur de la ville
Mais taisez-vous! Qu’explose enfin le silence!
Et que puissent vivre les rires de l’enfance
Loin, très loin de la souffrance…
Je n’ai pas pleuré les coups, les supplices
Enduré des jours l’humiliation, les sévices
Je n’ai pas pleuré…
De mes yeux s’écoule la mer tranquille
Anonyme dans les rues de la ville
Cette froideur qui doucement m’annihile
J’ai refusé l’ombre, ai marché en plein soleil
Vaincu la mort et ses nombreux sommeils
Je n’ai pas pleuré
Pensées, reflets d'âmes emprisonnées entre l'ici et l'au-delà, murmures captés dans les égrégores anciens et nouveaux. Mots. Je marche sur le mince fil entre l'ombre et la lumière. Lumière éblouissante dans vos ténèbres. Ombre dans le jour éclatant. Je suis celle qui écoute les murmures du vent et les voix qui hurlent dans la tempête. Celle, qui des larmes, fabrique des colliers de mots et les raconte. Je suis celle qui apprend et s'inspire des êtres dont elle croise la route.
3 commentaires:
Mais tu nous avais dissimulé ton blogue petite cahotière. Cool. Reviendrai. Klod
ah mais c'est tout nouveau!!! Bienvenue!!
Ce texte m'a beaucoup parlé. Quel délice, accompagné d'une chanson mélancolique d'Arcarde Fire! Continue à écrire! Je te lirai souvent.
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