Je ne pensais pas vous parler de mon auteur préféré. Enfin peut-être y ai-je pensé...
Les lettres G et M étaient déjà passées lorsque sa mort fut annoncée et soudain, j'avais envie de vous partager un peu de cet écrivain au style unique. Un prix Nobel de littérature certes, et aussi, selon moi, un mariage réussi entre poésie et lucidité tranchante dans ces écrits.
C'est de lui beaucoup que me vient cette envie de créer du contraste dans mes histoires. Ses livres, dont Cent ans de solitude et surtout L'amour au temps du choléra foisonnent de moments de pure grâce dans lesquels on découvre soudainement l'ampleur du drame ou l'âme tourmentée d'un personnage.
Gabriel García Márquez, né le 6 mars 1927 à Aracataca (Colombie) et mort le 17 avril 2014 (à 87 ans) à Mexico, est un écrivain colombien. Romancier, nouvelliste, mais également journaliste et activiste politique, il reçoit en 1982 le prix Nobel de littérature. Affectueusement connu sous le surnom de « Gabo » en Amérique latine, il est l'un des auteurs les plus significatifs du xxe siècle. - Wikipedia
Pour mon plus grand plaisir (et peut-être le vôtre aussi) quelques extraits de ses romans et citations :
"Les gens que l'on aime devraient mourir avec toutes leurs affaires." - G. G. Marquez (Mon sentiment exactement, alors que je passe à travers les effets de mes deux parents...)
"Chaque chose sur laquelle se posait mon regard faisait naître en moi l'anxiété irrépressible d'écrire pour ne pas mourir. Ce n'était pas la première fois que cette émotion me gagnait, mais ce jour-là je l'associai au souffle de l'inspiration, ce mot abominable mais si juste qui détruit tout sur son passage pour arriver à ses fins." - Vivre pour la raconter
"Il se portait mieux que nous tous, mais quand on l'auscultait on entendait les larmes bouillonner dans son cœur." - Chronique d'une mort annoncée
"cet après-midi-là, il se demanda, avec son infinie capacité de rêve, si une indifférence aussi acharnée n'était pas un subterfuge pour dissimuler le tourment de l'amour." - L'amour au temps du choléra
"Des questions insidieuses adressées à lui d’abord puis à sa mère suffirent au médecin pour constater une fois de plus que les symptômes de l’amour sont identiques à ceux du choléra. Il prescrit des infusions de fleurs de tilleul pour calmer ses nerfs et suggéra un changement d’air afin qu’il pût trouver un réconfort dans la distance, mais ce à quoi aspirait Florentino Ariza était tout le contraire : Jouir de son martyre. Transito Ariza était une quarteronne libre, avec un instinct de bonheur gâché par la pauvreté, et elle se complaisait dans les souffrances de son fils comme si elles eussent été siennes. Elle lui disait boire des infusions lorsqu’elle le sentait délirer et l’enveloppait dans des couvertures de laine pour l’empêcher de trembler en même temps qu’elle l’encourageait à se délecter de sa prostration. « Profite de ce que tu es jeune pour souffrir autant que tu peux, lui disait-elle, ça ne durera pas toute la vie.»" - L'amour au temps du choléra
"Amaranta faillit semer la panique quand une des sœurs fit irruption dans la cuisine au moment où elle salait la soupe et ne trouva rien d'autre à lui demander que la nature de cette poudre blanche qu'elle mettait par poignées.
- De l'arsenic, répondit Amaranta." - Cent ans de solitude
"Mais avant d’arriver au vers final, il avait déjà compris qu’il ne sortirait jamais de cette chambre, car il était dit que la cité des miroirs (ou des mirages) serait rasée par le vent et bannie de la mémoire des hommes à l’instant où Aureliano Babilonia achèverait de déchiffrer les parchemins, et que tout ce qui y était écrit demeurait depuis toujours et resterait à jamais irrépétible, car aux lignées condamnées à cent ans de solitude, il n’était pas donné sur terre de seconde chance." - Cent ans de solitude
Avec respect!
ML
Pensées, reflets d'âmes emprisonnées entre l'ici et l'au-delà, murmures captés dans les égrégores anciens et nouveaux. Mots. Je marche sur le mince fil entre l'ombre et la lumière. Lumière éblouissante dans vos ténèbres. Ombre dans le jour éclatant. Je suis celle qui écoute les murmures du vent et les voix qui hurlent dans la tempête. Celle, qui des larmes, fabrique des colliers de mots et les raconte. Je suis celle qui apprend et s'inspire des êtres dont elle croise la route.
Affichage des articles dont le libellé est roman. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est roman. Afficher tous les articles
jeudi 24 avril 2014
vendredi 18 avril 2014
P - Construire une intrigue Policière
C'est complexe. Je ne trouve aucun autre mot.
Dans mes cartons, j'ai une histoire qui se veut un roman policier qui se passe dans les années 1860-70. Une tentative bien ennuyante de monter une intrigue avec meurtre sordide (que dis-je! DES meurtres...).
Le titre de travail est : Le chat est de bonne heure dans la cuisine ce matin. Je sais c'est long comme titre. Mais bon...
Je suis une fanatique de romans policiers, d'émissions de police, de films de police, d'espionnage et de thriller. Oui, encore plus que de fantastique et de science-fiction.
C'est complexe d'écrire une intrigue policière parce qu'il faut constamment faire des choix. Laisser le lecteur dans le brouillard au risque de le perdre. Ou bien lui donner assez d'indices pour qu'il découvre le meurtrier, mais pas trop tôt non plus. Le risque de s'empêtrer dans les détails est aussi très grand.
Dans mon roman, on suit un jeune détective qui poursuit inlassablement un tueur en série qui égorge des jeunes filles en plein jour, sans que personne ne voit quoi que ce soit, ni ne puisse voir qui les aurait enlevées. Son instinct de fin limier le mène jusque dans un village de Charlevoix où il trouve l'indice qui lui révèle comment tout à commencé. En même temps, une rencontre fait resurgir un événement cauchemardesque de son passé.
Jusqu'à présent rien de bien transcendant, ni de nouveau. À part le fait que ça se passe à une époque qui me donne du fil à retorde côté relations homme-femme.
Mais je n'abandonne pas l'idée. C'est certain que c'est un manuscrit qui demandera beaucoup de travail en termes de corrections...
Avec respect!
ML
Dans mes cartons, j'ai une histoire qui se veut un roman policier qui se passe dans les années 1860-70. Une tentative bien ennuyante de monter une intrigue avec meurtre sordide (que dis-je! DES meurtres...).
Le titre de travail est : Le chat est de bonne heure dans la cuisine ce matin. Je sais c'est long comme titre. Mais bon...
Je suis une fanatique de romans policiers, d'émissions de police, de films de police, d'espionnage et de thriller. Oui, encore plus que de fantastique et de science-fiction.
C'est complexe d'écrire une intrigue policière parce qu'il faut constamment faire des choix. Laisser le lecteur dans le brouillard au risque de le perdre. Ou bien lui donner assez d'indices pour qu'il découvre le meurtrier, mais pas trop tôt non plus. Le risque de s'empêtrer dans les détails est aussi très grand.
Dans mon roman, on suit un jeune détective qui poursuit inlassablement un tueur en série qui égorge des jeunes filles en plein jour, sans que personne ne voit quoi que ce soit, ni ne puisse voir qui les aurait enlevées. Son instinct de fin limier le mène jusque dans un village de Charlevoix où il trouve l'indice qui lui révèle comment tout à commencé. En même temps, une rencontre fait resurgir un événement cauchemardesque de son passé.
Jusqu'à présent rien de bien transcendant, ni de nouveau. À part le fait que ça se passe à une époque qui me donne du fil à retorde côté relations homme-femme.
Mais je n'abandonne pas l'idée. C'est certain que c'est un manuscrit qui demandera beaucoup de travail en termes de corrections...
Avec respect!
ML
mardi 15 avril 2014
M - Mimiansa, l'enfant nourricière
Je raconte l'histoire de Mimiansa dans Lorsque le fond de la mer a tremblé. C'est un des personnages que je préfère. C'est elle qui crée le contraste avec les éléments plus durs de l'histoire. Il a été facile de la suivre et de raconter son histoire. C'est comme si elle s'était installée sur mon épaule et qu'elle m'avait murmuré ce que je devais écrire.
Dans le tome 1, elle apparaît assez tôt avec le récit du massacre de son village, duquel elle survit. Il y a dans ce personnage tout l'amour et la compassion que je peux éprouver pour les enfants vivant aux premières loges la guerre civile. J'avais envie d'une enfant qui, non seulement, est résiliente, mais aussi qui perçoit les messages de l'invisible. Totalement en phase avec les éléments, elle a confiance que la déesse prendra toujours soin d'elle. D'ailleurs, elle devient un pilier important de l'histoire, alors qu'elle sauve d'une mort certaine, notre héros.
Extrait - Mimiansa
Mimiansa resta cachée longtemps dans les hautes herbes après que le dernier camion ait quitté son village. Plusieurs fois durant la journée, de jeunes miliciens étaient passés près d’elle sans jamais la voir. Lorsqu’elle n’entendit plus rien et pu enfin sortir, elle se dirigea vers son village.
– Ama?
Un silence pesant l’enveloppa. Son corps minuscule frémit devant les corps éventrés, mais elle n’y porta aucune attention, elle cherchait le visage aimée de sa mère. Elle l’a trouva pendue par les pieds au centre du village.
Mimiansa se mit à courir dans la nuit, fuyant son village maudit. À bout de souffle, elle s’arrêta devant la rivière, le doux visage maculé de sang de sa mère tant aimée, imprimé profondément dans son coeur.
La terre se mit soudain à trembler sous ses pieds. Mimiansa se coucha sur le sol et laissa son être entier trembler avec la terre.
Avec respect!
ML
Dans le tome 1, elle apparaît assez tôt avec le récit du massacre de son village, duquel elle survit. Il y a dans ce personnage tout l'amour et la compassion que je peux éprouver pour les enfants vivant aux premières loges la guerre civile. J'avais envie d'une enfant qui, non seulement, est résiliente, mais aussi qui perçoit les messages de l'invisible. Totalement en phase avec les éléments, elle a confiance que la déesse prendra toujours soin d'elle. D'ailleurs, elle devient un pilier important de l'histoire, alors qu'elle sauve d'une mort certaine, notre héros.
Extrait - Mimiansa
Mimiansa resta cachée longtemps dans les hautes herbes après que le dernier camion ait quitté son village. Plusieurs fois durant la journée, de jeunes miliciens étaient passés près d’elle sans jamais la voir. Lorsqu’elle n’entendit plus rien et pu enfin sortir, elle se dirigea vers son village.
– Ama?
Un silence pesant l’enveloppa. Son corps minuscule frémit devant les corps éventrés, mais elle n’y porta aucune attention, elle cherchait le visage aimée de sa mère. Elle l’a trouva pendue par les pieds au centre du village.
Mimiansa se mit à courir dans la nuit, fuyant son village maudit. À bout de souffle, elle s’arrêta devant la rivière, le doux visage maculé de sang de sa mère tant aimée, imprimé profondément dans son coeur.
La terre se mit soudain à trembler sous ses pieds. Mimiansa se coucha sur le sol et laissa son être entier trembler avec la terre.
Avec respect!
ML
lundi 7 avril 2014
F comme Feemo
Non ce n'est pas une faute d’orthographe. Je ne parle pas ici de la pâte à modeler Fimo. Mais bien de Feemo, un des personnages de mon roman pour ado Comme des lucioles dans le vent. D'après les commentaires reçus par mes premiers lecteurs, c'est le préféré des cinq.
C'est un jeune qui vit dans la rue.
Je me souviens très bien du moment où j'ai écrit l'intrigue l'entourant. Je voulais qu'en lisant son histoire, le lecteur soit touché et en arrive à penser que ça pouvait être son frère, son fils, son meilleur ami qui vivait cette situation. Je voulais qu'on ait envie de lui jaser, de lui offrir un café ou au moins de lui sourire.
À cet époque, j'écrivais régulièrement dans un café de la rue Ste-Catherine. Ce jour-là, je doute. J'ai travaillé avec beaucoup de jeunes, mais rarement avec des jeunes marginaux. Ce que j'en savais m'avait été raconté par d'autres intervenants. Mais comme l'écriture, ce n'est pas juste une question d'expérience, j'ai puisé dans mes impressions, mes images et mes quelques interactions avec eux.
Et j'ai écrit durant de longues heures, imaginant un de mes enfants vivant dans la rue... imaginant le grand câlin que je lui ferais si je le retrouvais.
En sortant du café, je croise un jeune qui quêtait au coin de Papineau et Ste-Catherine. Il me regarde en souriant, me tend la main. Je lui souris et fais non de la tête. Il insiste :
- T'as l'air fine tu pourrais m'inviter à souper!
- Faut que j'aille faire souper les enfants.
- Un câlin d'abord!
En plein milieu du trafic, je l'ai pris dans mes bras, longuement, comme si je serrais un de mes enfants. Ça nous a fait du bien à tous les deux.
Extrait - Comme des lucioles dans le vent (Feemo)
C'est un jeune qui vit dans la rue.
Je me souviens très bien du moment où j'ai écrit l'intrigue l'entourant. Je voulais qu'en lisant son histoire, le lecteur soit touché et en arrive à penser que ça pouvait être son frère, son fils, son meilleur ami qui vivait cette situation. Je voulais qu'on ait envie de lui jaser, de lui offrir un café ou au moins de lui sourire.
À cet époque, j'écrivais régulièrement dans un café de la rue Ste-Catherine. Ce jour-là, je doute. J'ai travaillé avec beaucoup de jeunes, mais rarement avec des jeunes marginaux. Ce que j'en savais m'avait été raconté par d'autres intervenants. Mais comme l'écriture, ce n'est pas juste une question d'expérience, j'ai puisé dans mes impressions, mes images et mes quelques interactions avec eux.
Et j'ai écrit durant de longues heures, imaginant un de mes enfants vivant dans la rue... imaginant le grand câlin que je lui ferais si je le retrouvais.
En sortant du café, je croise un jeune qui quêtait au coin de Papineau et Ste-Catherine. Il me regarde en souriant, me tend la main. Je lui souris et fais non de la tête. Il insiste :
- T'as l'air fine tu pourrais m'inviter à souper!
- Faut que j'aille faire souper les enfants.
- Un câlin d'abord!
En plein milieu du trafic, je l'ai pris dans mes bras, longuement, comme si je serrais un de mes enfants. Ça nous a fait du bien à tous les deux.
Extrait - Comme des lucioles dans le vent (Feemo)
Leur regard se croise à nouveau et Fred sourit. Ça lui était arrivé souvent de croiser dans la rue ces adolescents qui sur un coup de tête quittent la maison et sont trop tête dure pour y retourner. La rue finissait par briser et détruire la dernière parcelle d’innocence et d’espoir qui tant bien que mal survivait au fond d’eux. Feemo, ne faisait pas exception, malgré une certaine assurance. Mais Fred avait trop vu cette carapace faites de peur et de colère, pour ne pas savoir que sous ses air, se cachait un enfant mort de trouille. Il ne saurait sûrement jamais pour quelle raison le gamin s’était retrouvé tailladé dans la ruelle derrière l’hôpital, mais il était certain que ça ne serait pas la dernière fois.
Richard, un travailleur de rue, lui avait dit une fois : « Mon Fred, ces jeunes finissent par croire dur comme fer à la personnalité qu’ils se forgent dans la rue pour survivre, qu’ils en oublient leurs rêves, leur avenir, leur âme. Se sont des fantômes. Les squelettes que l’on cache dans les placards à l’abri du commérage. Mais la nuit, ils hantent la ville, corps sans âme. Sac de peau en liberté. »
- Ya pas de quoi mon petit gars. Fais attention à ta peau quand tu sortiras. Et si tu as un bobo à soigner, je suis ici toutes les fins de semaine jusqu’à six heures du soir, n’hésite pas, lance Fred accoté dans le cadre de porte.
- Peace, man!, murmure Feemo, deux doigts levés en signe de paix et de respect.
À part avec Chantal, c’était la première fois que Feemo ne se sentait pas comme un corps vide avec l’envie pressante de fuir. Plusieurs fois, il en avait eu marre de la rue. Mais où serait-il allé? À la maison? Un autre endroit où il fallait prétendre que tout allait bien et qu’on était au-dessus de ses affaires. Au moins dans la rue, c’était clair. Il savait à quoi s’attendre et savait ce qu’on attendait de lui. Sourire, offrir son corps et ramasser le cash, et surtout, surtout fermer sa gueule. Dans une vie antérieure, il s’appelait François Morin. Aujourd’hui il était Feemo, un bout de plasticine colorée, malléable et sans âme.
Avec respect!
ML
samedi 15 février 2014
Extrait - Lorsque le fond de la mer a tremblé
L’homme qui avait donné les ordres approcha une autre chaise et se plaça devant Samourié. Lorsqu’il lui retira son bâillon, Samourié reprit son souffle, mais l’air brûlant lui serra les poumons.
– Tu ne fais plus le fanfaron? Je t’ai déjà vu plus causant.
Samourié regarda l’homme qui s’adressait à lui. La voix lui rappelait vaguement quelqu’un, mais il n’arrivait pas à se souvenir.
– Tu ne me reconnais pas? Je suis déçu, vraiment déçu.
Fermant les yeux, Samourié tenta de rassembler ses souvenirs.
– Oui, écoute bien ma voix. Je suis certain qu’elle te dit quelque chose. Tu avais seize ou dix-sept ans. Tu étais entré dans un bar, sans savoir où tu mettais les pieds. Il y avait des femmes qui dansaient sur des tabourets. Tu cherchais une aventure, enfin c’est ce que je croyais.
Samourié frémit, il venait de se rappeler cette nuit sinistre, où il s’était disputé avec son père, à propos d’aller étudier en Angleterre. Claquant la porte, il avait marché sans but jusqu’au quartier mal famé des canaux, pratiquement des égouts à ciel ouvert. La puanteur s’infiltrait dans les pores de sa peau. Mais il s’en moquait, la colère semblait ne pas vouloir le quitter. Il était entré dans un bar sombre, enfumé et bruyant. La vue des femmes nues se déhanchant sur des tabourets devant des hommes indifférents l’avait dégoûté.
Dans tous les coins, des hommes parlaient ou se chuchotaient à l’oreille, pour arriver à s’entendre par-dessus la musique. Une femme avec un plateau passa à côté de lui et lui cria quelque chose. Sa mauvaise haleine le fit reculer. Elle insista, jusqu’à ce qu’il ait compris qu’elle lui demandait s’il voulait boire quelque chose. Tout d’abord, il fit non, mais l’air sévère de la serveuse lui disait qu’il ferait mieux de commander un verre, ou elle le mettrait dehors elle-même. Il regarda autour de lui pour voir ce que les autres hommes buvaient. Un homme grassouillet, passant derrière la serveuse en lui pinçant une fesse, cria qu’il voulait une bière. La serveuse gloussa bruyamment dévoilant une rangée de dents noircies.
– Une bière, cria-t-il en se détournant.
Voyant un fauteuil libre, il s’assit, fasciné par une vieille noire à la peau flétrie qui se battait contre l’agrafe de son soutien-gorge, en continuant de se déhancher d’une façon qui se voulait langoureuse, mais qui manquait sérieusement de coordination.
– Et une bière pour la viande fraîche!
N’aimant pas vraiment se faire comparer à de la viande, Samourié paya rapidement et prit une gorgée. Il se retint pour ne pas cracher la répugnante mixture, chaude et fade, sur le plancher.
– Ce n’est pas très savoureux n’est-ce pas?
L’homme qui s’adressait à lui venait de prendre le fauteuil libre juste à côté. Tout en lui était anguleux et sec, comme une branche de baobab brûlée par le soleil. Sa bouche n’était qu’une fente où les lèvres, sans chair, se confondaient avec sa peau noire.
– Tu m’as l’air un peu loin de ton élément, mon garçon.
– Ouais peut-être, mais, j’aime l’aventure et les nouvelles expériences, dit-il en tentant de se donner un peu de contenance pour ne pas passer pour un gamin.
Samourié était loin de se sentir aussi confiant qu’il tentait de le faire croire. Il se souvenait qu’à ce moment précis il avait eu l’impulsion de se lever et de s’en aller sans regarder en arrière. Mais son père l’avait traité de trouillard et il voulait lui montrer qu’il n’en était pas un. La colère l’avait gardé cloué sur sa chaise.
– Allez fiston! Je te raccompagne! Ta mère doit te chercher.
Samourié avait bombé le torse encore un peu plus.
– Non, je vais bien. Je veux profiter du spectacle.
Il avait pris une autre gorgée de bière, qu’il avait avalée avec l’air de quelqu’un qui veut faire croire qu’il boit un élixir divin. L’homme avait ri et avait trinqué avec lui.
Oui, Samourié se rappelait très bien de cet être abject. Il leva un regard haineux sur l’homme qui le toisait d’un air triomphant.
– Tu commences à te rappeler, n’est-ce pas fiston?
Samourié cracha le sang qui lui remplissait la bouche. Sur le visage de l’homme, il vit une longue cicatrice qui lui traversait la tempe gauche et la moitié du front.
– Oui, c’est toi qui m’as fait ça. Je suis chanceux de ne pas être mort, tu m’as salement amoché.
Samourié replongea dans ses souvenirs. Tout était confus. Vaguement il se souvint que l’homme avait commandé une bouteille de whisky.
– Bon! J'en ai assez de boire de la pisse de chat. Nous allons boire comme de vrais hommes. Tiens! Cul sec!
Samourié avait rugi après le premier verre et aussi après le deuxième, lorsque le feu de l’alcool lui avait enflammé les tripes. Il ne se souvenait que du rire engageant de son compagnon qui le faisait boire verre après verre.
Ivre, Samourié s’était levé prétendant vouloir aider la danseuse fanée, avec son soutien-gorge. Il n’avait pas eu le temps de la toucher, une main énorme l’avait agrippé et jeté dehors, sans ménagement, près d’un tas de déchets. L’homme l’avait suivi en riant, la bouteille de whisky dans les mains.
– Allez fiston! Viens! On va finir la bouteille dans un coin tranquille.
Bras dessus, bras dessous, ils avaient marché le long des canaux. Samourié entendait des voix sensuelles qui l’appelaient de tout côté. Il suivit l’homme jusqu’à un coin sombre sous un viaduc.
– Ici, nous serons tranquilles.
Samourié s’était écroulé par terre en proie à des nausées violente, l’odeur écœurante des ruelles, lui retournait l’estomac.
– Bon, il ne manquait plus que ça! Et ça se dit un homme!
Samourié avait vomi ses entrailles dans le canal, l’eau sale engloutissant les restes de son souper. S’essuyant les yeux de la sueur qui coulait de son front, il essaya de se lever lorsqu’il sentit l’homme s’approcher de lui.
– Maintenant que tu as l’estomac vide, tu es prêt pour manger ce que j’ai à t’offrir.
Samourié sentit qu’on lui prenait la tête et qu’on forçait un objet dans sa bouche. C’était chaud et tiède, une odeur acre réveilla sa nausée et il décida de garder la bouche résolument fermée.
– Allez fiston! Montre-moi que t’es un homme.
La pression sur sa tête se fit plus forte et il finit par ouvrir la bouche. Il réussit à ouvrir les yeux, malgré la sueur piquante et il vit l’autre, les pantalons baissés, qui tentait d’introduire son sexe dans sa bouche. D’un coup, il poussa l’homme qui tomba par terre en ricanant.
– Tu es sauvage, j’adore ça. Ça prendra un peu de temps pour t’apprivoiser mais j’aime les défis!
– Non, mais t’es malade!
– Je croyais que c’était ce que tu voulais. Tu m’as parlé d’aventures et d’expériences, c’est ce que je t’offre. Faut savoir ce que tu veux, fiston!
– Je ne suis pas ton fiston!
Les yeux toujours irrités, mais ouverts, Samourié se mit à frapper l’homme déculotté par terre devant lui, partout où son pied pouvait l’atteindre. L’autre tentait de fuir, implorant sa pitié, mais Samourié frappait et frappait, maintenant complètement dégrisé. Il le frappa à la tête, dans le dos, sur le visage, aucun endroit ne fut épargné. À bout de souffle et de colère, Samourié arrêta. Déjà, l’homme avait cessé de l’implorer et ne faisait plus que gémir tassé dans un coin.
– Pédale!
Samourié cracha sur l’homme et s’enfuit. En marchant le long des canaux, il croisa des femmes le visage peinturé de couleurs criardes.
– Viens chéri! Viens t’amuser un peu! Ne sois pas aussi pressé!
– Laisse-le! C'est d’la chair de pétasse. T’as pas vu qu’il était avec un homme tout à l’heure!
– Viens ici, mon chéri! Nous on peut te montrer ce que tu manques.
– Laissez-moi tranquille!
– Oh! Mais, c’est qu’elle n’est pas contente la petite chérie!
Samourié boucha ses oreilles pour ne pas entendre les rires et les quolibets qui le poursuivirent longtemps, résonnant encore à ses oreilles même blotti dans son lit.
Samourié ne put retenir une grimace de répulsion au souvenir de cette fameuse nuit. Le goût âcre qu’il gardait enfoui dans ses souvenirs, lui revint avec dégoût. De nouveau, il cracha par terre.
– Je vois que tu te souviens de moi fiston. Je me demande encore ce que tu pouvais bien foutre dans ce trou perdu. Tu sais que j’ai attendu ce jour très longtemps, affirma l’homme avec un sourire moqueur.
– Comment m’avez-vous retrouvé?
– Tu veux rire? Tu poses fièrement ta sale gueule sur tous les magazines à potins du monde entier. Ah! Ah! Tu es plus naïf que je ne le croyais. Samourié, Samourié… Toutes les nuits, j’ai rêvé de ton petit cul présidentiel. Maintenant que tu es à ma merci, je vais peut-être me le farcir une fois ou deux.
Un long frisson visqueux fit trembler Samourié un instant. Le jeune garde éclata d’un rire clair et juvénile et s’alluma une cigarette. La bibliothèque, où Samourié aimait se réfugier pour être en silence, lui sembla étouffante tout d’un coup. Le rire de l’homme résonnait sur les murs, happé par les livres.
****
Lorsque le fond de la mer a tremblé est disponible en version électronique et papier. Pour plus de détail visitez l'onglet Publications.
Avec respect!
ML
Avec respect!
ML
mercredi 8 janvier 2014
En ce début d'année...
Tous mes meilleurs vœux pour une année remplie de lumière, d'abondance et d'inspiration.
Cette année, au niveau de l'écriture :
- Je compléterai, la série Lorsque le fond de la mer a tremblé
- Je publierai un roman en anglais
- Je terminerai l'écriture du recueil de nouvelles
- Je soumettrai à des éditeurs mon roman pour adolescents Comme des lucioles dans le vent
- Et je me laisserai porter par l'inspiration.
Je débute aussi l'année, le cœur triste. Mon père est décédé tout juste avant Noël. D'où mon absence sur les réseaux durant les fêtes, alors que je me promettais de prendre de l'avance et d'interagir avec vous.
C'est mon père qui a nourrit, enfant, mon imaginaire en m'achetant des livres et des livres et me racontant de nombreuses histoires. D'ailleurs, j'ai quelque part gribouillé l'idée d'un livre de contes, avec sorcières, dragons, etc., inspiré par ces histoires. Pour plus tard...
Avec respect!
ML
Cette année, au niveau de l'écriture :
- Je compléterai, la série Lorsque le fond de la mer a tremblé
- Je publierai un roman en anglais
- Je terminerai l'écriture du recueil de nouvelles
- Je soumettrai à des éditeurs mon roman pour adolescents Comme des lucioles dans le vent
- Et je me laisserai porter par l'inspiration.
Je débute aussi l'année, le cœur triste. Mon père est décédé tout juste avant Noël. D'où mon absence sur les réseaux durant les fêtes, alors que je me promettais de prendre de l'avance et d'interagir avec vous.
C'est mon père qui a nourrit, enfant, mon imaginaire en m'achetant des livres et des livres et me racontant de nombreuses histoires. D'ailleurs, j'ai quelque part gribouillé l'idée d'un livre de contes, avec sorcières, dragons, etc., inspiré par ces histoires. Pour plus tard...
Avec respect!
ML
dimanche 15 décembre 2013
Nouvelles du Tome 2 - Lorsque le fond de la mer a tremblé
Qu'en est-il du TOME II?
Quelques lecteurs m'ont gentiment demandé quand est-ce que le TOME II de Lorsque le fond de la mer a tremblé allait paraître.
Le plan de départ était de l'avoir pour octobre. Ensuite décembre. Mais ça n'arrivera pas avant janvier. Je vais prendre le temps des fêtes pour mettre de l'ordre et réaligner mes flûtes. J'ai quelques autres projets aussi que je veux avancer et dans mon cerveau ça se bouscule.
Donc, dans le silence de l'hiver et la tranquillité des longues journées emmitouflée de mes vacances, je vais me déposer, me centrer et créer la suite. Il y a quelques opportunités sur la table que je ne veux pas manquer, je vous en reparlerai lorsque ça sera plus concret. Mais c'est certain que la priorité pour le début 2014 c'est le TOME II.
Si vous n'avez toujours pas lu le premier tome, il est à 1$ sur Amazon durant le mois de décembre. :) Le lien se trouve dans l'onglet "Publications"
Avec respect!
ML
jeudi 10 octobre 2013
Foire des ebooks Kindle - 2e édition
Je suis tombée là-dessus par hasard il y a plusieurs semaines, lors de la 1ère édition. Et vous vous douterez bien que j'ai inscrit mon livre à cette foire virtuelle pour la 2ème édition.
Ça vaut la peine pour découvrir de nouveaux auteurs et à un coût très raisonnable. 3 euros et moins. Il y en a pour tous les goûts.
Si vous venez du Québec et que vous voulez acheter un livre qui semble n'être vendu qu'en France, faites simplement changer le point FR pour point CA dans l'adresse du site et vous serez sur Amazon Canada. Le prix devrait s'afficher en dollars canadiens.
Du 10 au 16 octobre c'est la foire du e-book.
Avec respect!
ML
vendredi 13 septembre 2013
Dévoilement couverture TOME II
Encore un fois, ma talentueuse graphiste a réussi à saisir l'essence de ce que je lui ai demandé et a réalisé cette superbe maquette. Ce sera donc, bleu sur fond noir pour la version papier et fond blanc pour la version numérique.
Le Tome 1 c'est le chaos, la violence, la brûlure intérieure. Dans le Tome 2, on cherche l'apaisement, la source intérieure, l'éveil du Soi.
En même temps, l'image utilisée, autant pour le 1 que le 2 sont des symboles qui réfèrent à des éléments de l'histoire. Je suppose que la création d'une couverture de livre, ce n'est jamais anodin...
L'aventure du Tome II est franchement plus excitante que celle du Tome I. Avec la super réception que j'ai eu, j'avoue qu'il y a une fondation de confiance qui s'installe tranquillement. Je reste pourtant fébrile, anxieuse, allumée, excitée. J'ai un aperçu des aspects de l'histoire qui touchent les gens, des personnages auxquels ils s'attachent. Tous les commentaires sont précieux.
Sortie prévue : octobre 2013
Avec respect!
ML
Le Tome 1 c'est le chaos, la violence, la brûlure intérieure. Dans le Tome 2, on cherche l'apaisement, la source intérieure, l'éveil du Soi.
En même temps, l'image utilisée, autant pour le 1 que le 2 sont des symboles qui réfèrent à des éléments de l'histoire. Je suppose que la création d'une couverture de livre, ce n'est jamais anodin...
L'aventure du Tome II est franchement plus excitante que celle du Tome I. Avec la super réception que j'ai eu, j'avoue qu'il y a une fondation de confiance qui s'installe tranquillement. Je reste pourtant fébrile, anxieuse, allumée, excitée. J'ai un aperçu des aspects de l'histoire qui touchent les gens, des personnages auxquels ils s'attachent. Tous les commentaires sont précieux.
Sortie prévue : octobre 2013
Avec respect!
ML
mardi 30 juillet 2013
Camp NaNoWriMo et les projets en cours
Une personne s'étonnait, alors que je lui disais que j'avais déjà au moins 5 autres livres écrit en plus de celui que je viens de publier.
Ce ne sont pas 5 livres complétés. Ils sont à différents stades. Mais ils ont tous le premier jet de complété. Quand c'est fait, je les mets dans la "couveuse" et je les laisse vieillir un peu.
Lorsque le fond de la mer a tremblé a été écrit en 2006.
Une mère de larmes a été écrit entre 1993 et 2003
Comme des lucioles dans le vent a été écrit en 2008 et 2011 (roman jeunesse)
Mysterious ways (titre de travail) en 2010 (Dark Fantasy)
The Castle ((titre de travail) 2011 (Erotic Fantasy)
Le chat (titre de travail) en 2012 (Policier)
Les chaînes (titre de travail) en 2013 (Surnaturel)
(Et sans compter les histoires qui ont déjà 4-5 chapitres)
La première révision sert à démêler le casse-tête et à mettre les sections en ordre. J'écris plus ou moins de façon suivie. Ça dépend de l'histoire, je suppose. Je passe beaucoup de temps à rendre cohérent le début avec la fin. Avec Les lucioles, j'ai inclus d'innombrables nouveaux détails pendant que je rédigeais les 100 dernières pages (sur 390)...
À la deuxième révision, je m'arrache le coeur. Je coupe, découpe et opère de manière chirurgicale.
À la 3ème révision, je mets de plus beaux mots, je retravaille les phrases, j'affine la psychologie de mes personnages.
À la 4ème, autre opération chirurgicale. Je prends en compte les commentaires de mon comité de lecture. Parfois je rajoute des scènes. Parfois... je coupe encore.
À la 5ème, je travaille les dialogues... mais pas trop. Enfin, je suis pour l'expression libre. Je sais que le dialogue est important, qu'il faut éviter les redondances, mais parfois le personnage c'est ça qu'il veut dire. Alors je retravaille le texte autour.
À la 6-7-8-9-10 je corrige les fautes. Je fais semblant que je sais comment mettre les virgules... (j'avoue je fais ça d'instinct. Merci à tous les réviseurs de ce monde, je dois être un cauchemar de la virgule...!)
À la 11-12, encore un peu de lissage.
À la 13ème, je rage devant les coquilles, les mots qui manquent, les fautes(encore??!!!).
Etc. etc.
Alors malgré tout ça, je continue d'écrire pour avoir quelque chose à publier dans les années à venir. Avec la pratique et du temps dédié (je commence à être pas pire) le travail de révision ira peut-être plus rapidement.
Me voici à la ligne d'arrivée avec 50 133 mots. Les chaînes m'a littéralement fait sortir chaque perle de sueur de sang que mon âme peut contenir. C'est un roman surnaturel, mêlé à un peu d'horreur. Oui je sais moi aussi des fois j'aimerais écrire de la chicklit populaire... (si jamais je le fais je prends un pseudo!)
Je le mets dans la couveuse, mais peut-être que je vous régalerai de quelques extraits. :)
D'ailleurs, je me promets de vous partager des extraits plus souvent... des fois que vous me laisseriez quelques commentaires. En passant, je prends toujours les applications pour les comités de lecture.
Avec respect!
ML
Ce ne sont pas 5 livres complétés. Ils sont à différents stades. Mais ils ont tous le premier jet de complété. Quand c'est fait, je les mets dans la "couveuse" et je les laisse vieillir un peu.
Lorsque le fond de la mer a tremblé a été écrit en 2006.
Une mère de larmes a été écrit entre 1993 et 2003
Comme des lucioles dans le vent a été écrit en 2008 et 2011 (roman jeunesse)
Mysterious ways (titre de travail) en 2010 (Dark Fantasy)
The Castle ((titre de travail) 2011 (Erotic Fantasy)
Le chat (titre de travail) en 2012 (Policier)
Les chaînes (titre de travail) en 2013 (Surnaturel)
(Et sans compter les histoires qui ont déjà 4-5 chapitres)
La première révision sert à démêler le casse-tête et à mettre les sections en ordre. J'écris plus ou moins de façon suivie. Ça dépend de l'histoire, je suppose. Je passe beaucoup de temps à rendre cohérent le début avec la fin. Avec Les lucioles, j'ai inclus d'innombrables nouveaux détails pendant que je rédigeais les 100 dernières pages (sur 390)...
À la deuxième révision, je m'arrache le coeur. Je coupe, découpe et opère de manière chirurgicale.
À la 3ème révision, je mets de plus beaux mots, je retravaille les phrases, j'affine la psychologie de mes personnages.
À la 4ème, autre opération chirurgicale. Je prends en compte les commentaires de mon comité de lecture. Parfois je rajoute des scènes. Parfois... je coupe encore.
À la 5ème, je travaille les dialogues... mais pas trop. Enfin, je suis pour l'expression libre. Je sais que le dialogue est important, qu'il faut éviter les redondances, mais parfois le personnage c'est ça qu'il veut dire. Alors je retravaille le texte autour.
À la 6-7-8-9-10 je corrige les fautes. Je fais semblant que je sais comment mettre les virgules... (j'avoue je fais ça d'instinct. Merci à tous les réviseurs de ce monde, je dois être un cauchemar de la virgule...!)
À la 11-12, encore un peu de lissage.
À la 13ème, je rage devant les coquilles, les mots qui manquent, les fautes(encore??!!!).
Etc. etc.
Alors malgré tout ça, je continue d'écrire pour avoir quelque chose à publier dans les années à venir. Avec la pratique et du temps dédié (je commence à être pas pire) le travail de révision ira peut-être plus rapidement.
Me voici à la ligne d'arrivée avec 50 133 mots. Les chaînes m'a littéralement fait sortir chaque perle de sueur de sang que mon âme peut contenir. C'est un roman surnaturel, mêlé à un peu d'horreur. Oui je sais moi aussi des fois j'aimerais écrire de la chicklit populaire... (si jamais je le fais je prends un pseudo!)
Je le mets dans la couveuse, mais peut-être que je vous régalerai de quelques extraits. :)
D'ailleurs, je me promets de vous partager des extraits plus souvent... des fois que vous me laisseriez quelques commentaires. En passant, je prends toujours les applications pour les comités de lecture.
Avec respect!
ML
Libellés :
accomplissement,
Camp NaNo,
écrire,
La mer tremble,
Le chat,
Les chaînes,
Les lucioles,
livre,
Lorsque le fond de la mer a tremblé,
roman,
Une mère de larmes
dimanche 28 juillet 2013
Version papier disponible
Lorsque le fond de la mer a tremblé est disponible enfin en version papier pour tous les sensuels de ce monde (dont je suis) qui pourront sentir chaque page, tourner les coins, plier la couverture, lire dans le bain, renverser le café du matin, s'endormir avec.
Concours : le vendredi 13 septembre prochain, je tirerai le nom de deux chanceux qui gagneront le livre. Pour vous inscrire, envoyez un courriel à marielaure_auteur@yahoo.ca (dans le titre inscrire: Concours)
Vous pouvez le commander en ligne (USD) : https://www.createspace.com/4333662
Vous pouvez aussi le commander directement à l'éditeur en payant par paypal (Canada seulement): voir les détails dans l'onglet Publications
Avec respect!
ML
mercredi 10 juillet 2013
Extrait - Lorsque le fond de la mer a tremblé
Pour le plaisir, voici un court extrait de Lorsque le fond de la mer a tremblé.
ML
Un chien hurla au loin laissant dans l’air
une empreinte de désespoir. Mimi se coucha sur le sol et pleura. Les heures
s’allongèrent laissant couler de son cœur une rivière de larmes, tantôt tumultueuse,
tantôt paisible. Au cœur de sa peine, elle sentit sur elle la main chaude et
apaisante de Déhana dans laquelle elle se lova. Embryon de vie craintif au
centre de l’infini, habitée tout entière par le tourment, Mimi se vida de toute
son eau.
Avec respect!
Amère, elle avait fait défiler dans sa mémoire les
visages aimés des habitants de son village. Même le vieil homme qui n’avait pas
d’âge était venu la bercer dans sa solitude. Elle se rappelait ses histoires
invraisemblables de sorcières et de serpents ou encore de petite Mimi à qui il
arrivait des aventures extraordinaires dans les profondeurs de la jungle.
Mimi n’avait jamais vu d’animaux sauvages, mais Baba
Fhandi les faisait apparaître à la lueur du feu sur un immense drap blanc tendu
dans le vide. Avec le temps, Baba Fhandi avait bricolé avec de vieilles
planches de bois un théâtre d’ombres. Ses mains continuaient de ravir
l’imaginaire, malgré l’arthrite qui les atrophiait.
Plusieurs fois par semaine, elle venait le voir avec
un pot de pommade que Mamé lui faisait exprès. Elle lui massait les mains,
curieuse de voir apparaître aux creux de ses paumes, des lions et des girafes.
– Gentille Mimi, tes mains ravivent la jeunesse dans mes pauvres doigts.
– Dis-moi Baba Fhandi. As-tu apprivoisé tous les
animaux sauvages qui habitent dans tes mains?
Baba Fhandi avait ri longtemps. Mimi avait ri avec
lui, ne sachant trop s’il riait d’elle ou de ce qu’elle avait dit. Son rire
habita l’espace dans la cabane, ravivant les souvenirs heureux de l’enfance.
Durant la nuit, Mimi s’était accrochée au visage de Mamé, l’entourant de
ses petites mains, avide de sentir le baiser maternel sur son front. Elle
voulait garder dans son esprit et pour la vie ce regard de tendresse qui lui
permettait de respirer. Le souffle d’amour transmis de mère en fille depuis des
générations. La puissance des Mamés en expansion, l’expression de l’abondante
et généreuse Déhana sur la terre aride du Baranté.
L’aube apparut, trouvant le petit corps frêle toujours allongé sur le sol
à côté du lit. Se levant, les yeux secs et le corps léger, Mimiansa alla
chercher de l’eau à la rivière.
Le soleil se leva à nouveau sur le Baranté.
ML
mercredi 26 juin 2013
#4 sur un palmarès
Lorsque le fond de la mer a tremblé est #4 des meilleurs ventes Ebook - Drame - Livres français.
C'est fascinant!
ML
MAJ (28 juillet): Toujours dans le top 10 des ventes Ebook - Drame - Livres français.
C'est fascinant!
ML
MAJ (28 juillet): Toujours dans le top 10 des ventes Ebook - Drame - Livres français.
Un NaNoWriMo en juillet
Étant donné que je serai en vacances durant le mois de juillet et que j'ai prévue une session intensive d'écriture, je vais utiliser le soutien du Camp Nanowrimo pour compléter l'histoire que j'ai commencé en avril.
Le titre de travail : LES CHAÎNES
En fait, le titre est un peu plus élaboré, quelque chose comme : Les chaînes du pouvoir. Mais j'aime bien donner un surnom de référence lorsque je travaille. Pour mes autres romans c'est : La mer tremble, Les lucioles, Le chat (je vous en reparle vers la fin de l'été). Le titre va sûrement se modifier, je trouve que ça sonne comme un mauvais télé-roman de l'après-midi... Mais bon, j'ai encore quelques années avant que ça deviennent un vrai livre. Ça me donne le temps de trouver un titre potable.
En terme de genre, je ne suis pas encore arrivée à déterminer si c'est un "Dark Fantasy" ou un "Horreur et Surnaturel", mais ça penche sérieusement vers le deuxième.
Alors en route pour un 50 000 mots de plaisir et de découverte!!!
Avec respect!
ML
mercredi 19 juin 2013
Lorsque le fond de la mer a tremblé TOME I - Statut : publié
Et voilà! Plus personne n'y croyait. Pas même vous je suppose. C'est fait! Lorsque le fond de la mer a tremblé est maintenant publié et disponible sur Amazon WORLDWIDE!!
Je ressens encore une certaine pudeur à l'annoncer. Pour différentes raisons plus ou moins justifiables. Pour résumer, disons que c'est une nouvelle étape, avec son lot de doutes, de défis et d'émotions. Mais je ne m'épancherai pas plus longuement sur la question.
Voilà c'est fait! Cette histoire que j'ai attrapé au vol, il y a plus de 7 ans et qui est apparut comme une photo, d'un seul coup. J'avais l'histoire, les personnages, leurs backgrounds, etc. Et j'ai écrit, écrit et encore écrit. D'ailleurs le TOME II devrait paraître en octobre 2013.
Où le trouver?
Sur AMAZON.CA
Sur AMAZON.FR
(Et dans tous les autres pays où AMAZON est présent.)
Vous ne possédez pas de liseuse KINDLE? Téléchargez gratuitement l'application pour ordinateurs ou téléphones intelligents : APP KINDLE
En espérant que vous apprécierez votre lecture, j'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire.
Avec respect!
ML
Je ressens encore une certaine pudeur à l'annoncer. Pour différentes raisons plus ou moins justifiables. Pour résumer, disons que c'est une nouvelle étape, avec son lot de doutes, de défis et d'émotions. Mais je ne m'épancherai pas plus longuement sur la question.
Voilà c'est fait! Cette histoire que j'ai attrapé au vol, il y a plus de 7 ans et qui est apparut comme une photo, d'un seul coup. J'avais l'histoire, les personnages, leurs backgrounds, etc. Et j'ai écrit, écrit et encore écrit. D'ailleurs le TOME II devrait paraître en octobre 2013.
Où le trouver?
Sur AMAZON.CA
Sur AMAZON.FR
(Et dans tous les autres pays où AMAZON est présent.)
Vous ne possédez pas de liseuse KINDLE? Téléchargez gratuitement l'application pour ordinateurs ou téléphones intelligents : APP KINDLE
En espérant que vous apprécierez votre lecture, j'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire.
Avec respect!
ML
dimanche 2 juin 2013
De façon subtile...
Alors, j'ai subtilement changé le mois de publication sur le côté gauche de la page à Juin 2013 pour le Tome I de Lorsque le fond de la mer a tremblé. J'ai finalement eu une percée qui m'a permis de faire avancer le projet où ça bloquait.
Quand je passe beaucoup de temps sur les détails, c'est parce que je suis insatisfaite. J'ai osé me poser la question sur ce qui causait cette insatisfaction. Il manque des morceaux pour que ça soit cohérent, selon moi. De simples détails dans le contenu (et non le contenant) qui font toute une différence. Alors je viens de passer une nuit à ajouter ces morceaux. Le sentiment d'insatisfaction se dissipe à toute vitesse.
Maintenant tout ce qui reste c'est le trac, mais ça je suppose que j'arriverai à le gérer.
Avec respect!
ML
Quand je passe beaucoup de temps sur les détails, c'est parce que je suis insatisfaite. J'ai osé me poser la question sur ce qui causait cette insatisfaction. Il manque des morceaux pour que ça soit cohérent, selon moi. De simples détails dans le contenu (et non le contenant) qui font toute une différence. Alors je viens de passer une nuit à ajouter ces morceaux. Le sentiment d'insatisfaction se dissipe à toute vitesse.
Maintenant tout ce qui reste c'est le trac, mais ça je suppose que j'arriverai à le gérer.
Avec respect!
ML
jeudi 23 mai 2013
Ça y est presque
J'ai encore trouvé des fautes...
Quand je regarde les versions précédentes du document, elles n'y sont pas... et soudain en ouvrant le document, de nouvelles fautes, de nouvelles coquilles surgissent. Je suis à la recherche de tout ce qui active les corrections automatiques pour les désactiver. Je ne voudrais pas que le mauvais français de WORD me bousille l'expérience.
Je vous disais donc je suis dans les détails... je respire et je me rappelle que tout ça n'est qu'un jeu. Un jeu inventé pour garder la vie allumée en moi.
Date de publication : dans quelques heures
Quand je regarde les versions précédentes du document, elles n'y sont pas... et soudain en ouvrant le document, de nouvelles fautes, de nouvelles coquilles surgissent. Je suis à la recherche de tout ce qui active les corrections automatiques pour les désactiver. Je ne voudrais pas que le mauvais français de WORD me bousille l'expérience.
Je vous disais donc je suis dans les détails... je respire et je me rappelle que tout ça n'est qu'un jeu. Un jeu inventé pour garder la vie allumée en moi.
Date de publication : dans quelques heures
dimanche 12 mai 2013
Dans les détails
Je perds mon temps dans les détails. Tout simplement parce que j'ai peur. Il y a parfois des moments où c'est facile de simplement se lancer dans l'eau. Par exemple lorsque l'on est au bout du plongeon. Le pire qui peut arriver c'est que l'eau soit froide, mais ça ne dure jamais longtemps. On rit et finalement l'eau est bonne.
Cette fois-ci, je ne connais pas l'eau, je ne la vois pas. Je ne sais pas si elle est froide ou non. Je ne sais même pas s'il y a de l'eau dans la piscine ou si je ne vais pas tout simplement aller me fracasser la tête au fond sur le ciment.
Pas très joyeux comme perspective. Enfin, je suis dans les détails. Et là je suis au point de me dire, que juste le fait de mettre mon livre en ligne sera un succès. Le succès. Pour la suite je n'arrive pas à voir plus loin que ça.
Je collabore sur une "fiction collaborative" (je ne sais pas si ça se traduit en français - collaborative fiction). Nous sommes treize auteurs et chacun rédige un chapitre. J'étais numéro trois. Et j'ai ressenti de façon intense cette émotion de ne pas savoir. J'ai envoyé mon chapitre et je me voyais déjà échouer lamentablement. Que les autres auteurs allaient avoir honte de m'avoir laissé participer avec eux. C'est assez intéressant de voir que finalement le chapitre semble avoir été bien reçu. Et je me souviens qu'il est très rare que j'ai des commentaires négatifs sur quoi que ce soit que j'écris. ou peut-être que les gens n'ont simplement rien à dire, parce que ce que j'écris ne soulève aucune passion ou aucun intérêt.
Mais qu'est-ce qui est important? Important pour moi?
Écrire. Écrire. Écrire. Il n'y a rien de bien important en dehors de ça. C'est certain que je veux que les gens aiment ce que j'écris parce que ça nourrit la motivation. Mais je remarque finalement que ma motivation n'a rien à voir avec ce que les gens peuvent dire ou penser. Ce qui me nourrit ce sont des personnages que je trouve inspirants. Et le plaisir d'écrire, de jouer avec les mots, d'inventer des univers, c'est ça qui me plait.
Alors je suis dans les détails. Ça fait longtemps que je suis dans les détails. Encore quelques petites choses et je met le livre en ligne. Et ça va surement aller plus vite parce que j'ai un autre projet qui attend que je termine celui-ci.
Date de publication prévue : quelque part entre le 13 et le 20 mai.
Avec respect!
ML
Cette fois-ci, je ne connais pas l'eau, je ne la vois pas. Je ne sais pas si elle est froide ou non. Je ne sais même pas s'il y a de l'eau dans la piscine ou si je ne vais pas tout simplement aller me fracasser la tête au fond sur le ciment.
Pas très joyeux comme perspective. Enfin, je suis dans les détails. Et là je suis au point de me dire, que juste le fait de mettre mon livre en ligne sera un succès. Le succès. Pour la suite je n'arrive pas à voir plus loin que ça.
Je collabore sur une "fiction collaborative" (je ne sais pas si ça se traduit en français - collaborative fiction). Nous sommes treize auteurs et chacun rédige un chapitre. J'étais numéro trois. Et j'ai ressenti de façon intense cette émotion de ne pas savoir. J'ai envoyé mon chapitre et je me voyais déjà échouer lamentablement. Que les autres auteurs allaient avoir honte de m'avoir laissé participer avec eux. C'est assez intéressant de voir que finalement le chapitre semble avoir été bien reçu. Et je me souviens qu'il est très rare que j'ai des commentaires négatifs sur quoi que ce soit que j'écris. ou peut-être que les gens n'ont simplement rien à dire, parce que ce que j'écris ne soulève aucune passion ou aucun intérêt.
Mais qu'est-ce qui est important? Important pour moi?
Écrire. Écrire. Écrire. Il n'y a rien de bien important en dehors de ça. C'est certain que je veux que les gens aiment ce que j'écris parce que ça nourrit la motivation. Mais je remarque finalement que ma motivation n'a rien à voir avec ce que les gens peuvent dire ou penser. Ce qui me nourrit ce sont des personnages que je trouve inspirants. Et le plaisir d'écrire, de jouer avec les mots, d'inventer des univers, c'est ça qui me plait.
Alors je suis dans les détails. Ça fait longtemps que je suis dans les détails. Encore quelques petites choses et je met le livre en ligne. Et ça va surement aller plus vite parce que j'ai un autre projet qui attend que je termine celui-ci.
Date de publication prévue : quelque part entre le 13 et le 20 mai.
Avec respect!
ML
mercredi 17 avril 2013
La lente course
Je ne cours pas vite... je m'essouffle. Je cherche le vent qui me fera m'envoler, alors que je bats des ailes en courant.
Il ne reste qu'à sauter dans le vide et croire que je vais m'envoler et non m'écraser lamentablement...
Date de publication : 13 mai
Avec respect!
A.
Il ne reste qu'à sauter dans le vide et croire que je vais m'envoler et non m'écraser lamentablement...
Date de publication : 13 mai
Avec respect!
A.
samedi 2 mars 2013
Des fois, c'est épuisant de rêver...
Les émotions ne mûrissent pas avec l'âge. La peine a toujours cette même impression de vide, comme la toute première fois où enfant j'ai eu de la peine. Parfois d'autres sensations s'y accrochent, tel que le découragement et l'impuissance.
J'ai de la peine. Maintenant. À cet instant précis.
Je ne tiens pas à tant de chose dans ma vie. Je tiens profondément à mes enfants. Je tiens profondément à mon rêve d'être écrivain, auquel s'est rattaché celui d'être publiée.
Je suis là. Au fil d'arrivée. Dans les détails : la grosseur de l'image, le résumé à paraître, à qui est-ce que je dédicace le livre, etc.
Aujourd'hui, l'instant parfait. J'ai trois heures devant moi pour tout finir et télécharger le livre sur Amazon pour que lundi, MAGIE! le livre soit en ligne. Et célébrer!
Ce matin à 10h ma clé USB fonctionnait. J'ai changé de place. À 13h elle fonctionnait encore. J'ai changé de place. À 14h, elle ne fonctionnait plus.
Ma fille m'a dit : Ce n'est pas un signe.
Non mais ça aurait pu arriver à un autre moment.
Oui, oui mon fils va regarder ça et va surement récupérer les données. Mais comme une enfant je dois attendre le matin de Noël pour ouvrir mon cadeau. Ça ne peut pas être tout de suite.
Là maintenant, j'ai de la peine. Et ma peine a le goût de cette partie de mon enfance que j'ai transcendé à coup de rêves. Ce rêve chéri d'écrire... qui me porte et me permet de respirer, de me lever le matin et de continuer à vivre.
Date de publication : inconnue
Avec respect et amour!
A.
J'ai de la peine. Maintenant. À cet instant précis.
Je ne tiens pas à tant de chose dans ma vie. Je tiens profondément à mes enfants. Je tiens profondément à mon rêve d'être écrivain, auquel s'est rattaché celui d'être publiée.
Je suis là. Au fil d'arrivée. Dans les détails : la grosseur de l'image, le résumé à paraître, à qui est-ce que je dédicace le livre, etc.
Aujourd'hui, l'instant parfait. J'ai trois heures devant moi pour tout finir et télécharger le livre sur Amazon pour que lundi, MAGIE! le livre soit en ligne. Et célébrer!
Ce matin à 10h ma clé USB fonctionnait. J'ai changé de place. À 13h elle fonctionnait encore. J'ai changé de place. À 14h, elle ne fonctionnait plus.
Ma fille m'a dit : Ce n'est pas un signe.
Non mais ça aurait pu arriver à un autre moment.
Oui, oui mon fils va regarder ça et va surement récupérer les données. Mais comme une enfant je dois attendre le matin de Noël pour ouvrir mon cadeau. Ça ne peut pas être tout de suite.
Là maintenant, j'ai de la peine. Et ma peine a le goût de cette partie de mon enfance que j'ai transcendé à coup de rêves. Ce rêve chéri d'écrire... qui me porte et me permet de respirer, de me lever le matin et de continuer à vivre.
Date de publication : inconnue
Avec respect et amour!
A.
Inscription à :
Articles (Atom)