Affichage des articles dont le libellé est lire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est lire. Afficher tous les articles

lundi 11 mai 2015

Sortir de la caverne - prise 2

Il y a un mois et demi j'ai cru que ça y était, qu'enfin j'allais pouvoir recommencer à écrire. Surtout écrire.

Ça n'a pris qu'une semaine. Je suis retournée (non sagement) dans ma caverne "kickkin and screamin" comme dirait les anglais.

Je me réessaie donc pour une seconde fois en 2 mois. Cette fois-ci, j'y vais avec mesure, pas de grands élans, ni de grands projets. Juste le quotidien, la vaisselle, la moppe et le lavage.

J'ai fait une grande sortie, le weekend dernier au Congrès boréal. Un tourbillon de rencontres intéressantes, de discussions passionnantes et de multiples découvertes. J'en reviens enchantée et inspirée. Je vais vous reparler de certaines de mes découvertes dans les jours à venir (mais je ne fais pas de promesses...)

Je pense à vous!
Avec respect!
ML

dimanche 6 avril 2014

La pause du dimanche #AtoZchallenge

Une pause bien méritée. J'ai écrit plus en 5 jours que dans les trois derniers mois. Je savais que j'avais besoin d'un coup de pied au derrière, mais là j'avoue que mon cerveau est en train de cuire.

Pour les curieux, vous pouvez visiter mon blogue en anglais AMBROZYA où je fais le challenge aussi. Le dernier article est une petite liste de blogues que j'ai découvert cette semaine.

A is for Answers
B is for Belinda
C is for The Comet
D is for Dragon
E is for Elephant
                                                     Being neighborly during the #AtoZchallenge

Avec respect!
ML

samedi 15 février 2014

Extrait - Lorsque le fond de la mer a tremblé

L’homme qui avait donné les ordres approcha une autre chaise et se plaça devant Samourié. Lorsqu’il lui retira son bâillon, Samourié reprit son souffle, mais l’air brûlant lui serra les poumons.

– Tu ne fais plus le fanfaron? Je t’ai déjà vu plus causant.
Samourié regarda l’homme qui s’adressait à lui. La voix lui rappelait vaguement quelqu’un, mais il n’arrivait pas à se souvenir.
– Tu ne me reconnais pas? Je suis déçu, vraiment déçu.
Fermant les yeux, Samourié tenta de rassembler ses souvenirs.
– Oui, écoute bien ma voix. Je suis certain qu’elle te dit quelque chose. Tu avais seize ou dix-sept ans. Tu étais entré dans un bar, sans savoir où tu mettais les pieds. Il y avait des femmes qui dansaient sur des tabourets. Tu cherchais une aventure, enfin c’est ce que je croyais.

Samourié frémit, il venait de se rappeler cette nuit sinistre, où il s’était disputé avec son père, à propos d’aller étudier en Angleterre. Claquant la porte, il avait marché sans but jusqu’au quartier mal famé des canaux, pratiquement des égouts à ciel ouvert. La puanteur s’infiltrait dans les pores de sa peau. Mais il s’en moquait, la colère semblait ne pas vouloir le quitter. Il était entré dans un bar sombre, enfumé et bruyant. La vue des femmes nues se déhanchant sur des tabourets devant des hommes indifférents l’avait dégoûté. 

Dans tous les coins, des hommes parlaient ou se chuchotaient à l’oreille, pour arriver à s’entendre par-dessus la musique. Une femme avec un plateau passa à côté de lui et lui cria quelque chose. Sa mauvaise haleine le fit reculer. Elle insista, jusqu’à ce qu’il ait compris qu’elle lui demandait s’il voulait boire quelque chose. Tout d’abord, il fit non, mais l’air sévère de la serveuse lui disait qu’il ferait mieux de commander un verre, ou elle le mettrait dehors elle-même. Il regarda autour de lui pour voir ce que les autres hommes buvaient. Un homme grassouillet, passant derrière la serveuse en lui pinçant une fesse, cria qu’il voulait une bière. La serveuse gloussa bruyamment dévoilant une rangée de dents noircies.

– Une bière, cria-t-il en se détournant.

Voyant un fauteuil libre, il s’assit, fasciné par une vieille noire à la peau flétrie qui se battait contre l’agrafe de son soutien-gorge, en continuant de se déhancher d’une façon qui se voulait langoureuse, mais qui manquait sérieusement de coordination.

– Et une bière pour la viande fraîche!

N’aimant pas vraiment se faire comparer à de la viande, Samourié paya rapidement et prit une gorgée. Il se retint pour ne pas cracher la répugnante mixture, chaude et fade, sur le plancher.

– Ce n’est pas très savoureux n’est-ce pas?

L’homme qui s’adressait à lui venait de prendre le fauteuil libre juste à côté. Tout en lui était anguleux et sec, comme une branche de baobab brûlée par le soleil. Sa bouche n’était qu’une fente où les lèvres, sans chair, se confondaient avec sa peau noire.

– Tu m’as l’air un peu loin de ton élément, mon garçon.
– Ouais peut-être, mais, j’aime l’aventure et les nouvelles expériences, dit-il en tentant de se donner un peu de contenance pour ne pas passer pour un gamin.

Samourié était loin de se sentir aussi confiant qu’il tentait de le faire croire. Il se souvenait qu’à ce moment précis il avait eu l’impulsion de se lever et de s’en aller sans regarder en arrière. Mais son père l’avait traité de trouillard et il voulait lui montrer qu’il n’en était pas un. La colère l’avait gardé cloué sur sa chaise.

– Allez fiston! Je te raccompagne! Ta mère doit te chercher.
Samourié avait bombé le torse encore un peu plus.
– Non, je vais bien. Je veux profiter du spectacle.

Il avait pris une autre gorgée de bière, qu’il avait avalée avec l’air de quelqu’un qui veut faire croire qu’il boit un élixir divin. L’homme avait ri et avait trinqué avec lui. 

Oui, Samourié se rappelait très bien de cet être abject. Il leva un regard haineux sur l’homme qui le toisait d’un air triomphant.

– Tu commences à te rappeler, n’est-ce pas fiston? 

Samourié cracha le sang qui lui remplissait la bouche. Sur le visage de l’homme, il vit une longue cicatrice qui lui traversait la tempe gauche et la moitié du front.

– Oui, c’est toi qui m’as fait ça. Je suis chanceux de ne pas être mort, tu m’as salement amoché.

Samourié replongea dans ses souvenirs. Tout était confus. Vaguement il se souvint que l’homme avait commandé une bouteille de whisky.

– Bon! J'en ai assez de boire de la pisse de chat. Nous allons boire comme de vrais hommes. Tiens! Cul sec!

Samourié avait rugi après le premier verre et aussi après le deuxième, lorsque le feu de l’alcool lui avait enflammé les tripes. Il ne se souvenait que du rire engageant de son compagnon qui le faisait boire verre après verre. 

Ivre, Samourié s’était levé prétendant vouloir aider la danseuse fanée, avec son soutien-gorge. Il n’avait pas eu le temps de la toucher, une main énorme l’avait agrippé et jeté dehors, sans ménagement, près d’un tas de déchets. L’homme l’avait suivi en riant, la bouteille de whisky dans les mains.

– Allez fiston! Viens! On va finir la bouteille dans un coin tranquille.
Bras dessus, bras dessous, ils avaient marché le long des canaux. Samourié entendait des voix sensuelles qui l’appelaient de tout côté. Il suivit l’homme jusqu’à un coin sombre sous un viaduc.
– Ici, nous serons tranquilles.
Samourié s’était écroulé par terre en proie à des nausées violente, l’odeur écœurante des ruelles, lui retournait l’estomac.
– Bon, il ne manquait plus que ça! Et ça se dit un homme!
Samourié avait vomi ses entrailles dans le canal, l’eau sale engloutissant les restes de son souper. S’essuyant les yeux de la sueur qui coulait de son front, il essaya de se lever lorsqu’il sentit l’homme s’approcher de lui.
– Maintenant que tu as l’estomac vide, tu es prêt pour manger ce que j’ai à t’offrir.
Samourié sentit qu’on lui prenait la tête et qu’on forçait un objet dans sa bouche. C’était chaud et tiède, une odeur acre réveilla sa nausée et il décida de garder la bouche résolument fermée.
– Allez fiston! Montre-moi que t’es un homme.

La pression sur sa tête se fit plus forte et il finit par ouvrir la bouche. Il réussit à ouvrir les yeux, malgré la sueur piquante et il vit l’autre, les pantalons baissés, qui tentait d’introduire son sexe dans sa bouche. D’un coup, il poussa l’homme qui tomba par terre en ricanant.

– Tu es sauvage, j’adore ça. Ça prendra un peu de temps pour t’apprivoiser mais j’aime les défis!
– Non, mais t’es malade!
– Je croyais que c’était ce que tu voulais. Tu m’as parlé d’aventures et d’expériences, c’est ce que je t’offre. Faut savoir ce que tu veux, fiston!
– Je ne suis pas ton fiston!

Les yeux toujours irrités, mais ouverts, Samourié se mit à frapper l’homme déculotté par terre devant lui, partout où son pied pouvait l’atteindre. L’autre tentait de fuir, implorant sa pitié, mais Samourié frappait et frappait, maintenant complètement dégrisé. Il le frappa à la tête, dans le dos, sur le visage, aucun endroit ne fut épargné. À bout de souffle et de colère, Samourié arrêta. Déjà, l’homme avait cessé de l’implorer et ne faisait plus que gémir tassé dans un coin.

– Pédale!

Samourié cracha sur l’homme et s’enfuit. En marchant le long des canaux, il croisa des femmes le visage peinturé de couleurs criardes.
– Viens chéri! Viens t’amuser un peu! Ne sois pas aussi pressé!
– Laisse-le! C'est d’la chair de pétasse. T’as pas vu qu’il était avec un homme tout à l’heure!
– Viens ici, mon chéri! Nous on peut te montrer ce que tu manques.
– Laissez-moi tranquille!
– Oh! Mais, c’est qu’elle n’est pas contente la petite chérie!

Samourié boucha ses oreilles pour ne pas entendre les rires et les quolibets qui le poursuivirent longtemps, résonnant encore à ses oreilles même blotti dans son lit.

Samourié ne put retenir une grimace de répulsion au souvenir de cette fameuse nuit. Le goût âcre qu’il gardait enfoui dans ses souvenirs, lui revint avec dégoût. De nouveau, il cracha par terre.

– Je vois que tu te souviens de moi fiston. Je me demande encore ce que tu pouvais bien foutre dans ce trou perdu. Tu sais que j’ai attendu ce jour très longtemps, affirma l’homme avec un sourire moqueur.
– Comment m’avez-vous retrouvé?
– Tu veux rire? Tu poses fièrement ta sale gueule sur tous les magazines à potins du monde entier. Ah! Ah! Tu es plus naïf que je ne le croyais. Samourié, Samourié… Toutes les nuits, j’ai rêvé de ton petit cul présidentiel. Maintenant que tu es à ma merci, je vais peut-être me le farcir une fois ou deux.

Un long frisson visqueux fit trembler Samourié un instant. Le jeune garde éclata d’un rire clair et juvénile et s’alluma une cigarette. La bibliothèque, où Samourié aimait se réfugier pour être en silence, lui sembla étouffante tout d’un coup. Le rire de l’homme résonnait sur les murs, happé par les livres. 

****
Lorsque le fond de la mer a tremblé est disponible en version électronique et papier. Pour plus de détail visitez l'onglet Publications.
Avec respect!
ML

dimanche 15 décembre 2013

Nouvelles du Tome 2 - Lorsque le fond de la mer a tremblé


Qu'en est-il du TOME II?

Quelques lecteurs m'ont gentiment demandé quand est-ce que le TOME II de Lorsque le fond de la mer a tremblé allait paraître.

Le plan de départ était de l'avoir pour octobre. Ensuite décembre. Mais ça n'arrivera pas avant janvier. Je vais prendre le temps des fêtes pour mettre de l'ordre et réaligner mes flûtes. J'ai quelques autres projets aussi que je veux avancer et dans mon cerveau ça se bouscule.

Donc, dans le silence de l'hiver et la tranquillité des longues journées emmitouflée de mes vacances, je vais me déposer, me centrer et créer la suite. Il y a quelques opportunités sur la table que je ne veux pas manquer, je vous en reparlerai lorsque ça sera plus concret. Mais c'est certain que la priorité pour le début 2014 c'est le TOME II.

Si vous n'avez toujours pas lu le premier tome, il est à 1$ sur Amazon durant le mois de décembre. :) Le lien se trouve dans l'onglet "Publications"

Avec respect!
ML

jeudi 10 octobre 2013

Foire des ebooks Kindle - 2e édition



Je suis tombée là-dessus par hasard il y a plusieurs semaines, lors de la 1ère édition. Et vous vous douterez bien que j'ai inscrit mon livre à cette foire virtuelle pour la 2ème édition.

Ça vaut la peine pour découvrir de nouveaux auteurs et à un coût très raisonnable. 3 euros et moins. Il y en a pour tous les goûts.

Si vous venez du Québec et que vous voulez acheter un livre qui semble n'être vendu qu'en France, faites simplement changer le point FR pour point CA dans l'adresse du site et vous serez sur Amazon Canada. Le prix devrait s'afficher en dollars canadiens.

Du 10 au 16 octobre c'est la foire du e-book.

Avec respect!
ML

lundi 29 juillet 2013

Concours

Le vendredi 13 septembre prochain, je ferai le tirage de deux exemplaires du Tome I de Lorsque le fond de la mer a tremblé

Je dévoilerai par la même occasion la page couverture du TOME II

Pour vous inscrire, envoyez un courriel à marielaure_auteur@yahoo.ca (dans le titre inscrire: Concours)

Avec respect!
ML

mercredi 10 juillet 2013

Extrait - Lorsque le fond de la mer a tremblé

Pour le plaisir, voici un court extrait de Lorsque le fond de la mer a tremblé.

      Un chien hurla au loin laissant dans l’air une empreinte de désespoir. Mimi se coucha sur le sol et pleura. Les heures s’allongèrent laissant couler de son cœur une rivière de larmes, tantôt tumultueuse, tantôt paisible. Au cœur de sa peine, elle sentit sur elle la main chaude et apaisante de Déhana dans laquelle elle se lova. Embryon de vie craintif au centre de l’infini, habitée tout entière par le tourment, Mimi se vida de toute son eau.

   Amère, elle avait fait défiler dans sa mémoire les visages aimés des habitants de son village. Même le vieil homme qui n’avait pas d’âge était venu la bercer dans sa solitude. Elle se rappelait ses histoires invraisemblables de sorcières et de serpents ou encore de petite Mimi à qui il arrivait des aventures extraordinaires dans les profondeurs de la jungle. 

   Mimi n’avait jamais vu d’animaux sauvages, mais Baba Fhandi les faisait apparaître à la lueur du feu sur un immense drap blanc tendu dans le vide. Avec le temps, Baba Fhandi avait bricolé avec de vieilles planches de bois un théâtre d’ombres. Ses mains continuaient de ravir l’imaginaire, malgré l’arthrite qui les atrophiait. 

   Plusieurs fois par semaine, elle venait le voir avec un pot de pommade que Mamé lui faisait exprès. Elle lui massait les mains, curieuse de voir apparaître aux creux de ses paumes, des lions et des girafes.

   – Gentille Mimi, tes mains ravivent la jeunesse dans mes pauvres doigts.
   – Dis-moi Baba Fhandi. As-tu apprivoisé tous les animaux sauvages qui habitent dans tes mains?

   Baba Fhandi avait ri longtemps. Mimi avait ri avec lui, ne sachant trop s’il riait d’elle ou de ce qu’elle avait dit. Son rire habita l’espace dans la cabane, ravivant les souvenirs heureux de l’enfance.

   Durant la nuit, Mimi s’était accrochée au visage de Mamé, l’entourant de ses petites mains, avide de sentir le baiser maternel sur son front. Elle voulait garder dans son esprit et pour la vie ce regard de tendresse qui lui permettait de respirer. Le souffle d’amour transmis de mère en fille depuis des générations. La puissance des Mamés en expansion, l’expression de l’abondante et généreuse Déhana sur la terre aride du Baranté.

   L’aube apparut, trouvant le petit corps frêle toujours allongé sur le sol à côté du lit. Se levant, les yeux secs et le corps léger, Mimiansa alla chercher de l’eau à la rivière.

   Le soleil se leva à nouveau sur le Baranté.


Avec respect!
ML

jeudi 14 mars 2013

La flamme qui ne s'éteint pas

Même si je noyais de mes larmes mon coeur brisé, il resterait toujours, couvant sous les débris un tison brûlant de passion. Et ce ne serait qu'arrogance que de penser que les rêves que l'on porte en soi, peuvent se briser sous l'effet d'un simple coup de vent.

Je me suis remise à souffler sur la braise pour raviver le feu.

Je rêve encore.

Date de publication : 31 mars

Avec respect et amour!
A.

vendredi 22 février 2013

Marcher lentement, faire de plus grands pas



Je me disais en janvier que ça irait vite. L'histoire étant déjà très avancée, il n'y aurait que quelques ajustements, mais ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps. Ça c'était sans compter que je voudrais être certaine de bien comprendre comment ça fonctionnait de publier un livre électronique. J'avais déjà fait mes recherches, mais je voulais m'assurer de tout faire dans les règles. Alors, finalement, je prends mon temps pour bien faire les choses.

En fait, il me reste encore des doutes, mais je suis rendue de l'autre côté du mur. Vous savez cette image de lancer son chapeau de l'autre côté du mur et ensuite, trouver une façon d'aller le chercher. J'ai commencé à escalader le mur. Je me suis arrêtée en chemin, pour reprendre mon souffle, voir la distance qu'il me restait à franchir, pour enfin voir au-dessus du mur. Là, je doute encore, parce que lorsque je regarde en bas, je trouve ça haut! Mais si je porte mon regard plus loin, je vois le chapeau!!!

Voici donc, en primeur, la page couverture du livre. J'ai reçu mon ISBN cette semaine et je complète ce qu'il faut pour les dépôts aux bibliothèques et archives. Oui le livre sera publié sur AMAZON. Le système est simple et facile à comprendre. Il me reste encore des ajustements à faire au courant de la semaine, mais je suis dans le dernier droit.

Il y a dans mon coeur une enfant qui sourit. Un sourire tranquille, sans éclat ni exubérance et qui a cette saveur d'infini et d'extase profonde. Je n'ai jamais trouvé un autre jeu qui me donne autant de joie que celui d'écrire.

Date prévue de publication : 1er ou 2 mars 2013

Avec respect et amour!
A.

mardi 15 janvier 2013

Avancer tout simplement

J'avance. Tout simplement. Une action après l'autre sans m'arrêter. Sinon, je ne bouge plus et je laisse la peur m'envahir et geler tout mon être. Et j'attend. J'attend qu'il se passe quelque chose pour que finalement je puisse avancer en toute sécurité. Et souvent rien ne se passe. Alors je n'avance pas.

Ce mois-ci je vais publier, en format électronique, le premier TOME de mon livre "Lorsque le fond de la mer a tremblé". Une action vers l'avant dans ce qui semble être un précipice. Après plusieurs années de réflexion, de planification, de recherche, je n'ai pas encore trouvé de façon d'avancer dans mon rêve sans prendre de risque.

Pourquoi maintenant? Parce que j'ai envie de jouer et de me révéler d'une autre façon cette année. Parce que j'ai envie de partager et de découvrir ce qu'est cet inconnu si terrifiant.

Pourquoi ce livre en particulier? Parce que c'est une histoire que j'ai écrite pour jouer, pour savoir si je pouvais simplement me plonger dans ces images qui m'habitent depuis longtemps. Et cette histoire a surgit, sans que j'aie besoin de forcer quoi que ce soit. Les personnages étaient juste là, à m'attendre pour raconter leur histoire et me faire voyager dans leurs cris et leurs espoirs. La première ligne a été écrite en 2006.

Et me voilà en ce début d'année, à regarder devant moi et à ne rien voir, ni sentir de ce qui s'en vient pour ma vie. Alors je lance des cailloux vers l'avant et je regarde là où ils tomberont et quels effets ils auront.

Date de sortie prévue : le 25 janvier 2013

Je vous tiens au courant.
Avec respect!

A.

mardi 13 novembre 2012

NaNoWriMo - Jour 13

J'ai pris du retard. C'est tout ce que je peux en dire. Je me rends compte que lorsque je ne suis pas certaine de la direction d'une histoire, je tourne autour du pot au lieu d'aller direct au point. Je n'ai toujours pas écrit la scène du meurtre et j'ai changé de mobile au moins 3 fois. Mon inspecteur parle au "je" et j'ai inventé une 20aine de personnages accessoires, complètement inutiles, sauf que pour le contexte historique c'est pertinent.

Ah oui et comme j'ai peur de me perdre dans mon histoire, je n'ose pas laisser en plan ce que j'ai déjà écrit pour aller écrire cette fameuse scène de meurtre.

Alors, qu'est-ce que je fais, avant de mourir d'ennui dans un complot aussi évident que le soleil en plein jour?

Je continue d'écrire. C'est tout ce qu'il y a à faire. Écrire, écrire, écrire.

Pour suivre mon compte de mots, j'ai inséré, dans la colonne de droite du blogue, une image qui se met à jour en même temps que je mets à jour mon compte de mots sur mon profil nanowrimo.

Avec respect!
A.

lundi 5 novembre 2012

NaNoWriMo - Jour 5

Jusqu'à présent le NaNoWriMo se passe bien. Je ne peux m'enlever de l'idée que j'écris 98% de bouette et 2% de matière intéressante que je peux utiliser pour monter une intrigue intéressante.

Je vous ai dit n'est-ce pas que je travaillais sur un roman policier qui se passe en 1860-70. Je pense que la partie historique est un défi plus grand que je ne le pensais. Surtout au niveau de la vie quotidienne des personnages et des relations entre eux.

Enfin, je continue d'écrire et j'ai quelques idées qui émergent pour donner une direction à tout ça. Le but cette année est d'explorer comment monter une intrigue sans me perdre dans les indices, les preuves, les suspects et garder le tout cohérent. Je devrai choisir à un certain moment si je garde le lecteur dans le brouillard jusqu'à la fin ou bien si je lui donne des indices assez d'avance pour qu'il décortique l'intrigue par lui-même et découvre le meurtrier.

À suivre!

Nombre de mots après 4 jours : 6 836/50 000
Aujourd'hui jour 5, j'écris en soirée. Pour voir la mise à jour en continu voir mon profil NaNoWriMo : AMBROZYA

Avec respect!
A.