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lundi 16 janvier 2017

Lèzaléas

Oui lèzaléas...

La fin de l'année 2016 s'annonçait époustouflante après mes deux années de quasi-retraite. J'allais débuter l'année 2017 avec un élan renouvelé.

Et j'ai eu un accident. Un chute de cheval (oui le magnifique cheval sur la photo) qui a paralysé mon bras droit durant des semaines. C'est la première journée aujourd'hui où je peux enfin m'asseoir et écrire. Je ne peux toujours pas écrire longuement au stylo, mais à l'ordi ça va.

Ainsi, tous les beaux projets de livres sont repoussés dans le temps. Je vise donc le mois de février pour la publication du Tome 2 de Lorsque le fond de la mer a tremblé.

J'ai hâte, je suis nerveuse. Et je me dis que c'est de ça que ma vie a l'air. Je dois composer avec les aléas de la vie, les circonstances, ce sur quoi je n'ai aucun contrôle. Et c'est parfait. Durant les dernières semaines, j'ai pris le temps d'écouter, de respirer et de me laisser inspirer. Il y a de nouvelles idées qui pointent dans mon deuxième cerveau et ça m'excite.

Je vous souhaite une excellente année 2017, lumineuse et incroyable AVEC ses surprises et ses aléas.

Avec respect!
ML

mercredi 23 avril 2014

T - La passion du Théâtre

Il y a longtemps, je me voyais sur les planches. La vie m'a mené ailleurs, mais je garde toujours quelque part en moi cette envie de jouer, d'être possédée par un personnage, de déclamer des paroles comme si je venais de les inventer sur le fait.

Je me souviens encore de certains monologues appris il y a plus de 20 ans...

Il y a quelques mois, j'ai participé à une formation sur l'écriture au théâtre: à qui proposer des textes et comment. Je vous en parlais d'ailleurs ici : Écrire pour le théâtre? Cet article a suscité plusieurs réactions, dont de multiples encouragements. Merci!

Je n'en suis pas encore au point de travailler sur un projet dramaturgique. Lorsque j'aurai quelques moments de vacances, je laisserai ma "voix de théâtre" intérieure murmurer. En attendant, je soupire dans ma tête de voir Samourié et Mimiansa, les personnages principaux de Lorsque le fond de la mer a tremblé, dans un huis clos théâtral poignant.

Avec respect!
ML

mardi 15 avril 2014

M - Mimiansa, l'enfant nourricière

Je raconte l'histoire de Mimiansa dans Lorsque le fond de la mer a tremblé. C'est un des personnages que je préfère. C'est elle qui crée le contraste avec les éléments plus durs de l'histoire. Il a été facile de la suivre et de raconter son histoire. C'est comme si elle s'était installée sur mon épaule et qu'elle m'avait murmuré ce que je devais écrire.

Dans le tome 1, elle apparaît assez tôt avec le récit du massacre de son village, duquel elle survit. Il y a dans ce personnage tout l'amour et la compassion que je peux éprouver pour les enfants vivant aux premières loges la guerre civile. J'avais envie d'une enfant qui, non seulement, est résiliente, mais aussi qui perçoit les messages de l'invisible. Totalement en phase avec les éléments, elle a confiance que la déesse prendra toujours soin d'elle. D'ailleurs, elle devient un pilier important de l'histoire, alors qu'elle sauve d'une mort certaine, notre héros.

Extrait - Mimiansa

Mimiansa resta cachée longtemps dans les hautes herbes après que le dernier camion ait quitté son village. Plusieurs fois durant la journée, de jeunes miliciens étaient passés près d’elle sans jamais la voir. Lorsqu’elle n’entendit plus rien et pu enfin sortir, elle se dirigea vers son village.

– Ama?

Un silence pesant l’enveloppa. Son corps minuscule frémit devant les corps éventrés, mais elle n’y porta aucune attention, elle cherchait le visage aimée de sa mère. Elle l’a trouva pendue par les pieds au centre du village.

Mimiansa se mit à courir dans la nuit, fuyant son village maudit. À bout de souffle, elle s’arrêta devant la rivière, le doux visage maculé de sang de sa mère tant aimée, imprimé profondément dans son coeur.


La terre se mit soudain à trembler sous ses pieds. Mimiansa se coucha sur le sol et laissa son être entier trembler avec la terre.

Avec respect!
ML



vendredi 4 avril 2014

D - La Diversité dans les livres

Diversité
Parfois je me pose la question. Comment puis-je favoriser la diversité dans mes romans? C'est une question à laquelle je suis sensible en général. Les médias, la télévision devraient être "transparents". La diversité devraient se manifester sans même que l'on ait besoin de faire remarquer qu'il "devrait y avoir plus de noirs, d'asiatiques, de latino-américains, etc."

En même temps, lorsqu'un personnage se manifeste dans une histoire, c'est une image qui se forme à mon esprit... et je suis désolée de constater que la diversité ne vient pas de soi. Dans mon roman pour adolescent, les personnages sont de jeunes québécois blancs. Je remarque aussi, que je n'ai pas envie de "décrire" la couleur de peau ou les traits ethniques des personnages. Ça sonnerait faux... J'aime la transparence et je n'ai pas de prise de position spécifique sur la question et je ne veux pas en faire.

Mais je me questionne...

Je n'oublie pas non plus que j'ai écrit un roman dont la première partie se passe en Afrique. Mais j'ai, avec beaucoup de parcimonie, décrit la couleur de peau. Je me disais qu'étant donné que nous sommes dans un pays d'Afrique noire, je n'avais pas besoin d'en rajouter. Le contexte crée l'image. Point.

Tout comme je ne décrirais pas la peau blanche, à moins peut-être d'écrire un roman érotique ou la peau et ses contrastes dicteraient une partie des descriptions.

Ce n'est donc pas simple tout ça. Je ne voudrais pas que du au fait que je sois de minorité visible, on m'impose une quelconque mission naturelle que de défendre la diversité dans mes propres romans. Si je le fais c'est parce que je le choisis. En fait, parce que les personnage l'auront choisi...

Dawara
Un mot sur le Général Jacques Dawara, un des personnages principaux de Lorsque le fond de la mer a trembléJ'éprouve une certaine fascination à développer des personnages méchants. Le Général Dawara, n'est pas méchant. Il est opportuniste, naïf, avec un intellect limité et une vision du monde à très courte vue. Ce sont les personnages les plus complexes à écrire, parce que les lecteurs ne les aiment pas. Mais il faut arriver à écrire un personnage que les lecteurs vont aimer détester, car il sert l'histoire et crée le contraste qui fait ressortir les qualités du héros.

Le Général Dawara est inspiré de certains dictateurs africains qui ont pris le pouvoir dans les 60, alors que plusieurs pays d'Afrique s'affranchissaient de la colonisation. Cette période est une véritable mine d'or d'information sur les coups d'États, les milices, les massacres de civils, etc. Pour m'inspirer ce fut très facile. Googlez "images général africain" et vous allez comprendre ce que je veux dire.

Avec respect!
ML

PS : Cet article a été écrit sous l’influence de la bière du vendredi.
Article écrit dans le cadre du défi A to Z blogging challenge


mardi 1 avril 2014

A - Pourquoi l'Afrique?

Un lecteur de Lorsque le fond de la mer a tremblé m'a demandé "Pourquoi l'Afrique?"

Habituellement on me demande si je suis déjà allée en Afrique. Non, je n’ai jamais mis les pieds en Afrique. Et peut-être que comme plusieurs autres personnes (je ne sais pas j’invente!) pour qui l’Afrique représente  le berceau de la race humaine, lorsque j’irai, je vibrerai au niveau unicellulaire et je m’assoirai sur le sol pour pleurer: enfin à la maison! 

Enfin, je n’ai pas besoin d’aller aussi loin dans le délire anthropologique pour être intéressée par l’Afrique, certains de ses pays ou ses multiples couleurs et cultures.

J’ai toujours été attiré par l’Afrique, tout comme je le suis de la Chine, du Japon et de certains pays le long de la côte méditerranéenne. Mon intérêt pour ce continent est marqué de violence, de discrimination, de racisme, d’exploitation, etc.  Je suis estomaquée et « broken-hearted » de voir ce qui se fait au vu et au su de la communauté internationale.

Depuis des années, je lis des articles sur des crimes perpétués contre les populations, contre les femmes surtout. Je ne lis pas le journal, mais j’ai le chic pour tomber sur ces articles quand je l’ouvre par hasard. Évidemment, j’ai lu et lis encore des choses sur ce qui s’est passé au Rwanda, en dehors de la propagande…

J’ai commencé à écrire cette histoire en 2006. Je ne travaillais pas et j’ai décidé de prendre du temps pour écrire. En fait, écrire a été comme la première bouffée d’oxygène qu’un noyé prend après son sauvetage. À cette époque, les moments pour écrire étaient devenus tellement rares que j’avais presque abandonné l’idée de devenir un jour écrivaine…

C’est ainsi que devant une page blanche, je me suis mise à raconter l’histoire de cette jeune femme qui se baigne dans une rivière aux eaux vives. (J’avais vraiment besoin de vacances.) C’est après sa baignade, lorsqu’elle rentre à la maison qu’elle retrouve sa tante grande aventurière, accompagnée d'un jeune homme et d'une petite fille venue d’Afrique.

C’est à ce moment-là que la magie a opéré. Il a simplement suffit que je me pose quelques questions : qui est-ce? D’où viennent-ils? Est-ce le père de l’enfant? Pourquoi sont-ils ici?

C’est venu d’un seul coup, un flash écœurant. Et je dis bien écœurant dans le sens de « j’en ai eu la nausée ». Une étincelle et j’avais l’histoire. Comme un film que j'aurais vu cent fois. Vous pouvez imaginer les longues journées d’écriture pour tout mettre sur papier avant que ma mémoire ne flanche.

Il y a dans ce livre, des impressions, des élans d’émotions liés à ces années de « recherche » sans savoir que je faisais de la recherche pour une histoire. Maintenant, je sais que lorsque j’accroche sur une situation, une personne ou une parole, je fais de la recherche passive pour des futurs romans. Je gobe de l’information sans rien faire avec, je laisse macérer (en général très longtemps) et à un moment donné, ça sort.

L’Afrique. Parce que l’Afrique m’habite comme citoyenne du monde. Je n’ai pas l’âme de travailleur humanitaire, mais si à travers l’écriture je peux faire en sorte que l’on porte le regard sur ce qui s’y passe, ça sera ma contribution.

Avec respect!

samedi 15 février 2014

Extrait - Lorsque le fond de la mer a tremblé

L’homme qui avait donné les ordres approcha une autre chaise et se plaça devant Samourié. Lorsqu’il lui retira son bâillon, Samourié reprit son souffle, mais l’air brûlant lui serra les poumons.

– Tu ne fais plus le fanfaron? Je t’ai déjà vu plus causant.
Samourié regarda l’homme qui s’adressait à lui. La voix lui rappelait vaguement quelqu’un, mais il n’arrivait pas à se souvenir.
– Tu ne me reconnais pas? Je suis déçu, vraiment déçu.
Fermant les yeux, Samourié tenta de rassembler ses souvenirs.
– Oui, écoute bien ma voix. Je suis certain qu’elle te dit quelque chose. Tu avais seize ou dix-sept ans. Tu étais entré dans un bar, sans savoir où tu mettais les pieds. Il y avait des femmes qui dansaient sur des tabourets. Tu cherchais une aventure, enfin c’est ce que je croyais.

Samourié frémit, il venait de se rappeler cette nuit sinistre, où il s’était disputé avec son père, à propos d’aller étudier en Angleterre. Claquant la porte, il avait marché sans but jusqu’au quartier mal famé des canaux, pratiquement des égouts à ciel ouvert. La puanteur s’infiltrait dans les pores de sa peau. Mais il s’en moquait, la colère semblait ne pas vouloir le quitter. Il était entré dans un bar sombre, enfumé et bruyant. La vue des femmes nues se déhanchant sur des tabourets devant des hommes indifférents l’avait dégoûté. 

Dans tous les coins, des hommes parlaient ou se chuchotaient à l’oreille, pour arriver à s’entendre par-dessus la musique. Une femme avec un plateau passa à côté de lui et lui cria quelque chose. Sa mauvaise haleine le fit reculer. Elle insista, jusqu’à ce qu’il ait compris qu’elle lui demandait s’il voulait boire quelque chose. Tout d’abord, il fit non, mais l’air sévère de la serveuse lui disait qu’il ferait mieux de commander un verre, ou elle le mettrait dehors elle-même. Il regarda autour de lui pour voir ce que les autres hommes buvaient. Un homme grassouillet, passant derrière la serveuse en lui pinçant une fesse, cria qu’il voulait une bière. La serveuse gloussa bruyamment dévoilant une rangée de dents noircies.

– Une bière, cria-t-il en se détournant.

Voyant un fauteuil libre, il s’assit, fasciné par une vieille noire à la peau flétrie qui se battait contre l’agrafe de son soutien-gorge, en continuant de se déhancher d’une façon qui se voulait langoureuse, mais qui manquait sérieusement de coordination.

– Et une bière pour la viande fraîche!

N’aimant pas vraiment se faire comparer à de la viande, Samourié paya rapidement et prit une gorgée. Il se retint pour ne pas cracher la répugnante mixture, chaude et fade, sur le plancher.

– Ce n’est pas très savoureux n’est-ce pas?

L’homme qui s’adressait à lui venait de prendre le fauteuil libre juste à côté. Tout en lui était anguleux et sec, comme une branche de baobab brûlée par le soleil. Sa bouche n’était qu’une fente où les lèvres, sans chair, se confondaient avec sa peau noire.

– Tu m’as l’air un peu loin de ton élément, mon garçon.
– Ouais peut-être, mais, j’aime l’aventure et les nouvelles expériences, dit-il en tentant de se donner un peu de contenance pour ne pas passer pour un gamin.

Samourié était loin de se sentir aussi confiant qu’il tentait de le faire croire. Il se souvenait qu’à ce moment précis il avait eu l’impulsion de se lever et de s’en aller sans regarder en arrière. Mais son père l’avait traité de trouillard et il voulait lui montrer qu’il n’en était pas un. La colère l’avait gardé cloué sur sa chaise.

– Allez fiston! Je te raccompagne! Ta mère doit te chercher.
Samourié avait bombé le torse encore un peu plus.
– Non, je vais bien. Je veux profiter du spectacle.

Il avait pris une autre gorgée de bière, qu’il avait avalée avec l’air de quelqu’un qui veut faire croire qu’il boit un élixir divin. L’homme avait ri et avait trinqué avec lui. 

Oui, Samourié se rappelait très bien de cet être abject. Il leva un regard haineux sur l’homme qui le toisait d’un air triomphant.

– Tu commences à te rappeler, n’est-ce pas fiston? 

Samourié cracha le sang qui lui remplissait la bouche. Sur le visage de l’homme, il vit une longue cicatrice qui lui traversait la tempe gauche et la moitié du front.

– Oui, c’est toi qui m’as fait ça. Je suis chanceux de ne pas être mort, tu m’as salement amoché.

Samourié replongea dans ses souvenirs. Tout était confus. Vaguement il se souvint que l’homme avait commandé une bouteille de whisky.

– Bon! J'en ai assez de boire de la pisse de chat. Nous allons boire comme de vrais hommes. Tiens! Cul sec!

Samourié avait rugi après le premier verre et aussi après le deuxième, lorsque le feu de l’alcool lui avait enflammé les tripes. Il ne se souvenait que du rire engageant de son compagnon qui le faisait boire verre après verre. 

Ivre, Samourié s’était levé prétendant vouloir aider la danseuse fanée, avec son soutien-gorge. Il n’avait pas eu le temps de la toucher, une main énorme l’avait agrippé et jeté dehors, sans ménagement, près d’un tas de déchets. L’homme l’avait suivi en riant, la bouteille de whisky dans les mains.

– Allez fiston! Viens! On va finir la bouteille dans un coin tranquille.
Bras dessus, bras dessous, ils avaient marché le long des canaux. Samourié entendait des voix sensuelles qui l’appelaient de tout côté. Il suivit l’homme jusqu’à un coin sombre sous un viaduc.
– Ici, nous serons tranquilles.
Samourié s’était écroulé par terre en proie à des nausées violente, l’odeur écœurante des ruelles, lui retournait l’estomac.
– Bon, il ne manquait plus que ça! Et ça se dit un homme!
Samourié avait vomi ses entrailles dans le canal, l’eau sale engloutissant les restes de son souper. S’essuyant les yeux de la sueur qui coulait de son front, il essaya de se lever lorsqu’il sentit l’homme s’approcher de lui.
– Maintenant que tu as l’estomac vide, tu es prêt pour manger ce que j’ai à t’offrir.
Samourié sentit qu’on lui prenait la tête et qu’on forçait un objet dans sa bouche. C’était chaud et tiède, une odeur acre réveilla sa nausée et il décida de garder la bouche résolument fermée.
– Allez fiston! Montre-moi que t’es un homme.

La pression sur sa tête se fit plus forte et il finit par ouvrir la bouche. Il réussit à ouvrir les yeux, malgré la sueur piquante et il vit l’autre, les pantalons baissés, qui tentait d’introduire son sexe dans sa bouche. D’un coup, il poussa l’homme qui tomba par terre en ricanant.

– Tu es sauvage, j’adore ça. Ça prendra un peu de temps pour t’apprivoiser mais j’aime les défis!
– Non, mais t’es malade!
– Je croyais que c’était ce que tu voulais. Tu m’as parlé d’aventures et d’expériences, c’est ce que je t’offre. Faut savoir ce que tu veux, fiston!
– Je ne suis pas ton fiston!

Les yeux toujours irrités, mais ouverts, Samourié se mit à frapper l’homme déculotté par terre devant lui, partout où son pied pouvait l’atteindre. L’autre tentait de fuir, implorant sa pitié, mais Samourié frappait et frappait, maintenant complètement dégrisé. Il le frappa à la tête, dans le dos, sur le visage, aucun endroit ne fut épargné. À bout de souffle et de colère, Samourié arrêta. Déjà, l’homme avait cessé de l’implorer et ne faisait plus que gémir tassé dans un coin.

– Pédale!

Samourié cracha sur l’homme et s’enfuit. En marchant le long des canaux, il croisa des femmes le visage peinturé de couleurs criardes.
– Viens chéri! Viens t’amuser un peu! Ne sois pas aussi pressé!
– Laisse-le! C'est d’la chair de pétasse. T’as pas vu qu’il était avec un homme tout à l’heure!
– Viens ici, mon chéri! Nous on peut te montrer ce que tu manques.
– Laissez-moi tranquille!
– Oh! Mais, c’est qu’elle n’est pas contente la petite chérie!

Samourié boucha ses oreilles pour ne pas entendre les rires et les quolibets qui le poursuivirent longtemps, résonnant encore à ses oreilles même blotti dans son lit.

Samourié ne put retenir une grimace de répulsion au souvenir de cette fameuse nuit. Le goût âcre qu’il gardait enfoui dans ses souvenirs, lui revint avec dégoût. De nouveau, il cracha par terre.

– Je vois que tu te souviens de moi fiston. Je me demande encore ce que tu pouvais bien foutre dans ce trou perdu. Tu sais que j’ai attendu ce jour très longtemps, affirma l’homme avec un sourire moqueur.
– Comment m’avez-vous retrouvé?
– Tu veux rire? Tu poses fièrement ta sale gueule sur tous les magazines à potins du monde entier. Ah! Ah! Tu es plus naïf que je ne le croyais. Samourié, Samourié… Toutes les nuits, j’ai rêvé de ton petit cul présidentiel. Maintenant que tu es à ma merci, je vais peut-être me le farcir une fois ou deux.

Un long frisson visqueux fit trembler Samourié un instant. Le jeune garde éclata d’un rire clair et juvénile et s’alluma une cigarette. La bibliothèque, où Samourié aimait se réfugier pour être en silence, lui sembla étouffante tout d’un coup. Le rire de l’homme résonnait sur les murs, happé par les livres. 

****
Lorsque le fond de la mer a tremblé est disponible en version électronique et papier. Pour plus de détail visitez l'onglet Publications.
Avec respect!
ML

mercredi 8 janvier 2014

En ce début d'année...

Tous mes meilleurs vœux pour une année remplie de lumière, d'abondance et d'inspiration.

Cette année, au niveau de l'écriture :
- Je compléterai, la série Lorsque le fond de la mer a tremblé
- Je publierai un roman en anglais
- Je terminerai l'écriture du recueil de nouvelles
- Je soumettrai à des éditeurs mon roman pour adolescents Comme des lucioles dans le vent
- Et je me laisserai porter par l'inspiration.

Je débute aussi l'année, le cœur triste. Mon père est décédé tout juste avant Noël. D'où mon absence sur les réseaux durant les fêtes, alors que je me promettais de prendre de l'avance et d'interagir avec vous.
C'est mon père qui a nourrit, enfant, mon imaginaire en m'achetant des livres et des livres et me racontant de nombreuses histoires. D'ailleurs, j'ai quelque part gribouillé l'idée d'un livre de contes, avec sorcières, dragons, etc., inspiré par ces histoires. Pour plus tard...

Avec respect!
ML


dimanche 15 décembre 2013

Nouvelles du Tome 2 - Lorsque le fond de la mer a tremblé


Qu'en est-il du TOME II?

Quelques lecteurs m'ont gentiment demandé quand est-ce que le TOME II de Lorsque le fond de la mer a tremblé allait paraître.

Le plan de départ était de l'avoir pour octobre. Ensuite décembre. Mais ça n'arrivera pas avant janvier. Je vais prendre le temps des fêtes pour mettre de l'ordre et réaligner mes flûtes. J'ai quelques autres projets aussi que je veux avancer et dans mon cerveau ça se bouscule.

Donc, dans le silence de l'hiver et la tranquillité des longues journées emmitouflée de mes vacances, je vais me déposer, me centrer et créer la suite. Il y a quelques opportunités sur la table que je ne veux pas manquer, je vous en reparlerai lorsque ça sera plus concret. Mais c'est certain que la priorité pour le début 2014 c'est le TOME II.

Si vous n'avez toujours pas lu le premier tome, il est à 1$ sur Amazon durant le mois de décembre. :) Le lien se trouve dans l'onglet "Publications"

Avec respect!
ML

vendredi 13 septembre 2013

Gagnants du tirage

C'est enfin le temps de dévoiler les 2 gagnants du tirage de copies signées de mon roman. Roulement de tambour....

1- Dany Boucher
2- François Guay

Les gagnants recevront un courriel pour les aviser.

Merci à tous de votre participation!
Avec respect!
ML


Dévoilement couverture TOME II

Encore un fois, ma talentueuse graphiste a réussi à saisir l'essence de ce que je lui ai demandé et a réalisé cette superbe maquette. Ce sera donc, bleu sur fond noir pour la version papier et fond blanc pour la version numérique.

Le Tome 1 c'est le chaos, la violence, la brûlure intérieure. Dans le Tome 2, on cherche l'apaisement, la source intérieure, l'éveil du Soi.

En même temps, l'image utilisée, autant pour le 1 que  le 2 sont des symboles qui réfèrent à des éléments de l'histoire. Je suppose que la création d'une couverture de livre, ce n'est jamais anodin...

L'aventure du Tome II est franchement plus excitante que celle du Tome I. Avec la super réception que j'ai eu, j'avoue qu'il y a une fondation de confiance qui s'installe tranquillement. Je reste pourtant fébrile, anxieuse, allumée, excitée. J'ai un aperçu des aspects de l'histoire qui touchent les gens, des personnages auxquels ils s'attachent. Tous les commentaires sont précieux.

Sortie prévue : octobre 2013

Avec respect!
ML

lundi 9 septembre 2013

Promotion version électronique



Pour souligner la rentrée, le dévoilement de la couverture du TOME II et les derniers jours avant le tirage de deux copies papier, "Lorsque le fond de la mer a tremblé" , en version électronique est en téléchargement gratuit jusqu'à vendredi.

Vous n'étiez pas certain de vouloir faire confiance à une nouvelle auteure? Voici votre chance d'assouvir tout de même votre curiosité sans risque. TÉLÉCHARGER ICI

TélécVendredi 13 - Tirage de deux copies papier. Pour participer, envoyez un courriel titré "Concours" à marielaure_auteur@yahoo.ca

Vendredi 13 - dévoilement de la page couverture du TOME II

Bonne semaine!
Avec respect!
ML

mardi 30 juillet 2013

Camp NaNoWriMo et les projets en cours

Une personne s'étonnait, alors que je lui disais que j'avais déjà au moins 5 autres livres écrit en plus de celui que je viens de publier.

Ce ne sont pas 5 livres complétés. Ils sont à différents stades. Mais ils ont tous le premier jet de complété. Quand c'est fait, je les mets dans la "couveuse" et je les laisse vieillir un peu.

Lorsque le fond de la mer a tremblé a été écrit en 2006.
Une mère de larmes a été écrit entre 1993 et 2003
Comme des lucioles dans le vent a été écrit en 2008 et 2011 (roman jeunesse)
Mysterious ways (titre de travail) en 2010 (Dark Fantasy)
The Castle ((titre de travail) 2011 (Erotic Fantasy)
Le chat (titre de travail) en 2012 (Policier)
Les chaînes (titre de travail) en 2013 (Surnaturel)
(Et sans compter les histoires qui ont déjà 4-5 chapitres)

La première révision sert à démêler le casse-tête et à mettre les sections en ordre. J'écris plus ou moins de façon suivie. Ça dépend de l'histoire, je suppose. Je passe beaucoup de temps à rendre cohérent le début avec la fin. Avec Les lucioles, j'ai inclus d'innombrables nouveaux détails pendant que je rédigeais les 100 dernières pages (sur 390)...

À la deuxième révision, je m'arrache le coeur. Je coupe, découpe et opère de manière chirurgicale.
À la 3ème révision, je mets de plus beaux mots, je retravaille les phrases, j'affine la psychologie de mes personnages.
À la 4ème, autre opération chirurgicale. Je prends en compte les commentaires de mon comité de lecture. Parfois je rajoute des scènes. Parfois... je coupe encore.
À la 5ème, je travaille les dialogues... mais pas trop. Enfin, je suis pour l'expression libre. Je sais que le dialogue est important, qu'il faut éviter les redondances, mais parfois le personnage c'est ça qu'il veut dire. Alors je retravaille le texte autour.
À la 6-7-8-9-10 je corrige les fautes. Je fais semblant que je sais comment mettre les virgules... (j'avoue je fais ça d'instinct. Merci à tous les réviseurs de ce monde, je dois être un cauchemar de la virgule...!)
À la 11-12, encore un peu de lissage.
À la 13ème, je rage devant les coquilles, les mots qui manquent, les fautes(encore??!!!).
Etc. etc.

Alors malgré tout ça, je continue d'écrire pour avoir quelque chose à publier dans les années à venir. Avec la pratique et du temps dédié (je commence à être pas pire) le travail de révision ira peut-être plus rapidement.




CAMP NANOWRIMO - c'est fini!!

Me voici à la ligne d'arrivée avec 50 133 mots. Les chaînes m'a littéralement fait sortir chaque perle de sueur de sang que mon âme peut contenir. C'est un roman surnaturel, mêlé à un peu d'horreur. Oui je sais moi aussi des fois j'aimerais écrire de la chicklit populaire... (si jamais je le fais je prends un pseudo!)

Je le mets dans la couveuse, mais peut-être que je vous régalerai de quelques extraits. :)

D'ailleurs, je me promets de vous partager des extraits plus souvent... des fois que vous me laisseriez quelques commentaires. En passant, je prends toujours les applications pour les comités de lecture.

Avec respect!
ML

lundi 29 juillet 2013

Concours

Le vendredi 13 septembre prochain, je ferai le tirage de deux exemplaires du Tome I de Lorsque le fond de la mer a tremblé

Je dévoilerai par la même occasion la page couverture du TOME II

Pour vous inscrire, envoyez un courriel à marielaure_auteur@yahoo.ca (dans le titre inscrire: Concours)

Avec respect!
ML

vendredi 26 juillet 2013

Les problèmes techniques...

Ça fait partie de l'aventure...

À chaque fois que je suis sur le point de faire un pas en avant, je suis au prise avec toutes sortes de problèmes techniques inimaginables.

On se souviendra tous de la mort abrupte de ma clé USB au mois de mars, à une heure de publier mon livre sur Amazon. Et bien cette fois-ci, j'ai passé la journée à me battre (tout en restant zen, je vous l'assure) avec mon laptop. Incapable de l'ouvrir. C'est vrai qu'il est sur ses derniers milles sauf que...

Donc, je n'ai pas encore donné le OK pour que la version Paperback (broché) de Lorsque le fond de la mer a tremblé soit disponible comme prévu aujourd'hui. 

Et je vous épargne toutes les fois où ça m'arrive lorsque je fais un pas dans le vide. Que je me lance dans un nouveau projet... en fait ça N'arrive jamais, juste pour mes projets personnels. Et l'écriture est un projet que je garderais bien caché au fond de moi si je m'écoutais. La partie minuscule de soi-même n'est jamais de bon conseil. une amie m'a dit ; "Comment veux-tu que tes enfants crois que c'est possible de réaliser ses rêves, si leur idole #1 ne réalise pas les siens?"

Les amis c'est comme les problèmes techniques...

Mais je choisis la vie. Comme dirait l'autre. Je choisis de plonger dans cette aventure et de risquer de rencontrer des êtres humains avec qui je peux partager cette vie et les passions qui nous habitent. Je vous raconterai peut-être un jour ma vie d'agoraphobe... je suppose que je vis aujourd'hui des relents de cette période. La peur du monde extérieur ne s'en va jamais complètement.

Bon, dans quelques heures, promis, le livre sera disponible. Le temps que mon fils (oui ce super héros des temps modernes!!!) revampe mon laptop pour que je puisse l'utiliser la tête en paix.

En attendant, la bière du vendredi se prend extrêmement bien. Salud!!

Avec respect!
ML

samedi 20 juillet 2013

Dévoilement de la couverture - version papier

Lorsque j'ai dit la semaine prochaine... je ne comptais pas que durant les vacances je vivais comme une bohème et que les dates et les heures n'existent plus.

Voici donc en primeur la couverture de la version papier du Tome 1 de Lorsque le fond de la mer a tremblé 

Ma toujours très créative et sensible infographiste m'a suggéré une ligne graphique plus dramatique pour la version papier. Je peux déjà prédire que la couverture du TOME II suivra la même idée. La thématique reste la même. Nous ne voulions pas donner l'impression que c'était un livre différent.




La version papier sera disponible vendredi le 26 juillet (je mettrai une alerte) pour commande en ligne. Je vous donnerai les détails à ce moment-là.

Avec respect!
ML


mercredi 10 juillet 2013

Extrait - Lorsque le fond de la mer a tremblé

Pour le plaisir, voici un court extrait de Lorsque le fond de la mer a tremblé.

      Un chien hurla au loin laissant dans l’air une empreinte de désespoir. Mimi se coucha sur le sol et pleura. Les heures s’allongèrent laissant couler de son cœur une rivière de larmes, tantôt tumultueuse, tantôt paisible. Au cœur de sa peine, elle sentit sur elle la main chaude et apaisante de Déhana dans laquelle elle se lova. Embryon de vie craintif au centre de l’infini, habitée tout entière par le tourment, Mimi se vida de toute son eau.

   Amère, elle avait fait défiler dans sa mémoire les visages aimés des habitants de son village. Même le vieil homme qui n’avait pas d’âge était venu la bercer dans sa solitude. Elle se rappelait ses histoires invraisemblables de sorcières et de serpents ou encore de petite Mimi à qui il arrivait des aventures extraordinaires dans les profondeurs de la jungle. 

   Mimi n’avait jamais vu d’animaux sauvages, mais Baba Fhandi les faisait apparaître à la lueur du feu sur un immense drap blanc tendu dans le vide. Avec le temps, Baba Fhandi avait bricolé avec de vieilles planches de bois un théâtre d’ombres. Ses mains continuaient de ravir l’imaginaire, malgré l’arthrite qui les atrophiait. 

   Plusieurs fois par semaine, elle venait le voir avec un pot de pommade que Mamé lui faisait exprès. Elle lui massait les mains, curieuse de voir apparaître aux creux de ses paumes, des lions et des girafes.

   – Gentille Mimi, tes mains ravivent la jeunesse dans mes pauvres doigts.
   – Dis-moi Baba Fhandi. As-tu apprivoisé tous les animaux sauvages qui habitent dans tes mains?

   Baba Fhandi avait ri longtemps. Mimi avait ri avec lui, ne sachant trop s’il riait d’elle ou de ce qu’elle avait dit. Son rire habita l’espace dans la cabane, ravivant les souvenirs heureux de l’enfance.

   Durant la nuit, Mimi s’était accrochée au visage de Mamé, l’entourant de ses petites mains, avide de sentir le baiser maternel sur son front. Elle voulait garder dans son esprit et pour la vie ce regard de tendresse qui lui permettait de respirer. Le souffle d’amour transmis de mère en fille depuis des générations. La puissance des Mamés en expansion, l’expression de l’abondante et généreuse Déhana sur la terre aride du Baranté.

   L’aube apparut, trouvant le petit corps frêle toujours allongé sur le sol à côté du lit. Se levant, les yeux secs et le corps léger, Mimiansa alla chercher de l’eau à la rivière.

   Le soleil se leva à nouveau sur le Baranté.


Avec respect!
ML

mardi 9 juillet 2013

L'essence du papier

J'ai passé mes dernières soirées à mettre en forme mon livre Lorsque le fond de la mer a tremblé, pour qu'il puisse être disponible en format papier - il devrait être disponible d'ici 2-3 semaines. Ça sera peut-être moins, je ne sais pas. Tout le processus est nouveau pour moi. Peut-être qu'avec une maison d'édition ça irait plus vite et ils savent déjà comment faire tout ça. Par contre, j'aime ça. Ça m'intéresse de connaître tous les détails.

Cela fait presque deux ans que je fais la plus grande partie de mes lectures en format électronique, dont beaucoup d'auteurs indépendants qui sont dans l'auto-publication. Et je me fais une joie de découvrir de nouvelles voix dans des genres comme le Dark Fantasy, le Horreur et Surnaturel et toutes leurs déclinaisons.

Ainsi donc, le choix d'aller dans cette voie pour publier semble tout naturel. Je suis entourée (virtuellement)d'auteurs et je participe à des forums de lecteurs de livres numériques. Par contre, mon réseau est essentiellement américain, anglais (Royaume-Uni)et français (France).

Mon livre est sorti il y a environ deux semaines. Mon entourage immédiat est réticent à livre un livre "sans forme". Même s'il est plus cher et que ça sera plus long l'avoir entre les mains, les gens préfèrent l'avoir en format papier. Je n'ai pas réalisé qu'ici, le livre numérique est encore marginal.

Et bien je vais vivre avec ma région et son temps, à défaut de vivre à mon époque et je vais le rendre disponible en version papier. Pour tous les sensuels qui m'entourent et qui veulent toucher et sentir le livre et faire toutes sortes d'autres choses innommables (plier les coins, souligner des lignes, écrire dans la marge, lire dans le bain, etc.)J'aime aussi toucher les objets et j'avoue qu'un livre neuf m'évoque quelques pensées romantiques, alors je comprends tout à fait.

Je dis "à défaut de vivre dans mon époque"... j'ai été éduqué au recyclage et à la réduction du papier, la protection des grandes forêts. Il est peut-être temps que l'on en revienne à l'essentiel. À la base un livre est fait pour être lu. Et croyez-moi ils se lisent très bien sur nos bidules électroniques (à défaut d'une liseuse). Aussi à lire sur l'ordinateur, par contre c'est moins recommandé de passer autant de temps devant un écran. Les liseuses sont compactes et peuvent contenir un bibliothèque complète. Et pour finir, le livre numérique est ridiculement abordable, puisque l'on élimine plusieurs coûts de production. (Je n'ai pas dit d'éliminer l'éditeur! D'ailleurs j'ai un manuscrit qui devrait partir à la fin de l'été pour un éditeur, on se croise les doigts.)

Pour ceux qui voudrait tenter l'expérience (ne vous inquiétez pas un livre numérique ça ne mord pas!), je me ferai un plaisir de vous informer sur la marche à suivre.

Pour télécharger l'application gratuite KINDLE c'est ICI
Pour acheter le livre Lorsque le fond de la mer a tremblé (Aussi disponible sur Amazon.fr)

La semaine prochaine, je vous ferai découvrir en primeur la page couverture de la version papier. À suivre...

Avec respect!
ML

mercredi 26 juin 2013

mercredi 19 juin 2013

Lorsque le fond de la mer a tremblé TOME I - Statut : publié

Et voilà! Plus personne n'y croyait. Pas même vous je suppose. C'est fait! Lorsque le fond de la mer a tremblé est maintenant publié et disponible sur Amazon WORLDWIDE!!

Je ressens encore une certaine pudeur à l'annoncer. Pour différentes raisons plus ou moins justifiables. Pour résumer, disons que c'est une nouvelle étape, avec son lot de doutes, de défis et d'émotions. Mais je ne m'épancherai pas plus longuement sur la question.

Voilà c'est fait! Cette histoire que j'ai attrapé au vol, il y a plus de 7 ans et qui est apparut comme une photo, d'un seul coup. J'avais l'histoire, les personnages, leurs backgrounds, etc. Et j'ai écrit, écrit et encore écrit. D'ailleurs le TOME II devrait paraître en octobre 2013.

Où le trouver?
Sur AMAZON.CA
Sur AMAZON.FR

(Et dans tous les autres pays où AMAZON est présent.)

Vous ne possédez pas de liseuse KINDLE? Téléchargez gratuitement l'application pour ordinateurs ou téléphones intelligents : APP KINDLE

En espérant que vous apprécierez votre lecture, j'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire.

Avec respect!
ML