Comment définir une passion? Il y a une multitude de chose que je fais avec excès. Mais je ne considère pas cela comme des passions. Regarder les "petits bonbonnes" la fin de semaine, jouer à des jeux vidéos et écouter des émissions policières. Quand je dis excès, c'est faible.
Mais est-ce de la passion? Est-ce que j'en rêve la nuit? Est-ce que je vais engueuler quelqu'un qui parle pendant mon émission? (seulement au moment ou ils dévoilent le meurtrier!!) Mais comme j'ai pratiquemment regardé toutes les saisons de CSI (Miami, NY, LA) Law and Order (Criminal intent, SVU, classique), Dexter, présentement je regarde les reprises... je peux donc en manquer des bouts.
Mais une passion ça me brûle en dedans. Ça me donne de l'énergie, même quand je suis fatiguée. Un feu inextinguible qui fait sourire qui allume mon regard quand j'en parle. Je ne parle pas des jeux vidéos avec passion. Enfin... c'est encore drôle.
Bon, je pense que j'ai mal dormi. J'ai rêvé du boulot. C'est surement pour ça que je me suis réveillée si tôt! Et j'avais en me levant ce goût très prononcé de regarder des dessins animés. Plonger un instant dans l'imaginaire. Fuir...? Non, simplement décrocher de la "seriousness" de la vie.
C'est ça! Le samedi matin, il faut rigoler. J'ai remarqué que je rigolais moins, que je donnais beaucoup de signification à des choses qui n'ont pas tant d'importance. Et surtout que je donne de l'importance à des gens qui n'en ont pas.
Alors, ramener de la légèreté durant la journée, pour dissoudre cette impression d'avoir besoin de fuir.
Merci je n'avais jamais vu ça comme ça. Ça fait du bien d'en parler à quelqu'un...
Pensées, reflets d'âmes emprisonnées entre l'ici et l'au-delà, murmures captés dans les égrégores anciens et nouveaux. Mots. Je marche sur le mince fil entre l'ombre et la lumière. Lumière éblouissante dans vos ténèbres. Ombre dans le jour éclatant. Je suis celle qui écoute les murmures du vent et les voix qui hurlent dans la tempête. Celle, qui des larmes, fabrique des colliers de mots et les raconte. Je suis celle qui apprend et s'inspire des êtres dont elle croise la route.
samedi 16 mai 2009
vendredi 15 mai 2009
Nuit blanche
Il a des nuits où le sommeil ressemble à une trappe de laquelle on ne se déprend jamais. On avance d'un pas et on regarde le trou noir qui appelle, interpelle l'âme.
Il y a longtemps que mon âme n'est plus interpellée. Je ne veux plus dormir parce que je déteste le réveil. La confusion des premières secondes, des premières minutes. L'impression d'avoir traversé le temps et l'espace, se rematérialiser dans une autre illusion. Qui rêve? Qui est éveillé?
Encore une nuit blanche. En fait une nuit noire, dense, sans sens, sans essence. Aucun plaisir à entendre les oiseaux qui ne chantent pas ce matin. Mais le plaisir de voir le soleil apparaître, sans avoir besoin de courir après mes pensées, après ma conscience diffuse.
Bonne journée à cette lumière du jour impertinente qui me rappelle soudain qu'il y a un agenda, des échéances. Et qui me rapelle aussi, le plaisir de choisir chaque moment. Moment après moment choisir le bonheur. Ces instants, amis d'une profonde liberté de se sentir là, présente. Juste là à chaque instant. Des moments sans tache qui se savourent un à la fois sans apréhension pour le prochain, sans regret pour celui qui vient de passer.
Encore. Oui, encore de ces nuits où la vie se goûte en silence et où le jour caresse.
Il y a longtemps que mon âme n'est plus interpellée. Je ne veux plus dormir parce que je déteste le réveil. La confusion des premières secondes, des premières minutes. L'impression d'avoir traversé le temps et l'espace, se rematérialiser dans une autre illusion. Qui rêve? Qui est éveillé?
Encore une nuit blanche. En fait une nuit noire, dense, sans sens, sans essence. Aucun plaisir à entendre les oiseaux qui ne chantent pas ce matin. Mais le plaisir de voir le soleil apparaître, sans avoir besoin de courir après mes pensées, après ma conscience diffuse.
Bonne journée à cette lumière du jour impertinente qui me rappelle soudain qu'il y a un agenda, des échéances. Et qui me rapelle aussi, le plaisir de choisir chaque moment. Moment après moment choisir le bonheur. Ces instants, amis d'une profonde liberté de se sentir là, présente. Juste là à chaque instant. Des moments sans tache qui se savourent un à la fois sans apréhension pour le prochain, sans regret pour celui qui vient de passer.
Encore. Oui, encore de ces nuits où la vie se goûte en silence et où le jour caresse.
jeudi 14 mai 2009
Comme la vie qui passe
Oui j'ai écrit, jusqu'à m'en vider les veines. J'ai aussi fait des choix qui ont eu pour conséquence de retarder à une date (encore inconnue) la sortie de mon livre. Le retour à l'écriture se fait aux hasard des heures sans sommeil, pendant les nuits où ça crie tellement fort que je n'ai plus le choix d'écouter et de raconter ces histoires qui m'habitent. Ce n'est plus seulement un rêve que celui d'écrire, c'est un état. C'est ce qui coule dans mes veines... Même quand je crois que je n'ai plus d'idées, que je ne serai pas capable de rendre fidèlement ce que je veux dire, ça remonte comme un haut-le-coeur et je vomis. Ça déborde. Ça pleure. Ça fait mal. Et en même temps, c'est une profonde libération. Comme un accouchement, la douleur est sublimée par l'intense bonheur!
Personne ne doit plus me lire dans ce blog. Ça fait plus d'un an que je n'y ai pas écrit. J'avais le goût aujourd'hui de saluer les lecteurs invisibles et inconnus qui voyagent et s'arrêtent, jettent un oeil et repartent.
Avec beaucoup de respect et d'amour!
A.
Personne ne doit plus me lire dans ce blog. Ça fait plus d'un an que je n'y ai pas écrit. J'avais le goût aujourd'hui de saluer les lecteurs invisibles et inconnus qui voyagent et s'arrêtent, jettent un oeil et repartent.
Avec beaucoup de respect et d'amour!
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