Ça arrive parfois, inattendu, sans lien avec le présent ou un quelconque événement qui pourrait être perçu par un observateur extrêmement perspicace. C'est là tout simplement... cette envie de pleurer.
Pleurer pour les gens malheureux autour de moi. Ceux que j'aime et qui à chaque réveil s'enfoncent un peu plus dans la résignation. Résigner à ne pas trouver la clef de leur bonheur, la clef vers cet état de grâce, de contentement de soi. Reconnaître sa propre valeur, sans attendre d'être reconnu.
Parce que mon coeur absorbe sans discrimination les peines et les peurs de mon entourage. Parce que comme un alchimiste je les transmuterais en amour pur, l'or de l'âme.
Parce que je vous aime... j'ai cette envie de pleurer.
Pensées, reflets d'âmes emprisonnées entre l'ici et l'au-delà, murmures captés dans les égrégores anciens et nouveaux. Mots. Je marche sur le mince fil entre l'ombre et la lumière. Lumière éblouissante dans vos ténèbres. Ombre dans le jour éclatant. Je suis celle qui écoute les murmures du vent et les voix qui hurlent dans la tempête. Celle, qui des larmes, fabrique des colliers de mots et les raconte. Je suis celle qui apprend et s'inspire des êtres dont elle croise la route.
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