Une esquisse
Après trois jours d’éclats et de feux d’artifices, il est temps de faire une pause. Tout comme en été dans un champ fleuri où l’on s’arrête, écoute le vent et hume l’air, pour nourrir ses cellules des arômes de la vie.
Je t’ai offert des fleurs ce matin, symbole de fraîcheur, de pureté, de vie et de lumière. Un espoir délicat et éphémère. Les odeurs sont fragiles et libres, et laissent souvent une empreinte indélébile sur l’âme. Comme cet amour qui nous transporte, un jour dans son cyclone d’extase et d’autres jours dans sa brise tranquille, et qui malgré tout ne peut être emprisonné. Est-ce que l’on peut attraper une odeur? Est-ce que l’on peut attraper l’amour?
Si tous les autres sens s’éteignaient, les narines frémiraient à tout instant pour reconnaître les odeurs familières et rassurantes. Comme l’odeur de ta peau, chaude insaisissable et indéfinissable, mais c’est la tienne et je la reconnais. Je te respire et t’imprègne profondément en moi, ainsi je te porte en moi lors de nos absences.
Mon tendre amour, de devenir entièrement cet espace amoureux et sensible a transformé ma façon d’être en relation avec toi, je découvre de nouveaux états intérieurs. D’être à l’écoute de notre espace amoureux et d’y déceler une infinité de trésors me touche profondément. Alors aujourd’hui, je m’arrête, je prends une pause et j’hume le vent, les yeux fermés je laisse monter ce sentiment de plénitude qui me remplit.
Je t'aime
Pensées, reflets d'âmes emprisonnées entre l'ici et l'au-delà, murmures captés dans les égrégores anciens et nouveaux. Mots. Je marche sur le mince fil entre l'ombre et la lumière. Lumière éblouissante dans vos ténèbres. Ombre dans le jour éclatant. Je suis celle qui écoute les murmures du vent et les voix qui hurlent dans la tempête. Celle, qui des larmes, fabrique des colliers de mots et les raconte. Je suis celle qui apprend et s'inspire des êtres dont elle croise la route.
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