Pensées, reflets d'âmes emprisonnées entre l'ici et l'au-delà, murmures captés dans les égrégores anciens et nouveaux. Mots. Je marche sur le mince fil entre l'ombre et la lumière. Lumière éblouissante dans vos ténèbres. Ombre dans le jour éclatant. Je suis celle qui écoute les murmures du vent et les voix qui hurlent dans la tempête. Celle, qui des larmes, fabrique des colliers de mots et les raconte. Je suis celle qui apprend et s'inspire des êtres dont elle croise la route.
jeudi 27 janvier 2011
Minuscule particule de lumière infinie
Il y a parfois des instants que l'on voudrait éternel, comme cette sensation au creux du ventre de vivre parce que l'on aime et que c'est une certitude. La douleur et la joie d'aimer sont si proches que l'effet de transcender l'un et l'autre nous libère totalement. Malgré les circonstances, malgré les bouleversements, il reste la douce conviction qu'il n'arrive rien en vain; que la folie des humains n'est que l'expression d'un désir incommensurable de survivre et que nous serions prêts à toutes les lâchetés pour conserver cette particule bien minuscule de lumière qui nous habite tous.
mardi 11 janvier 2011
Cette envie de pleurer...
Ça arrive parfois, inattendu, sans lien avec le présent ou un quelconque événement qui pourrait être perçu par un observateur extrêmement perspicace. C'est là tout simplement... cette envie de pleurer.
Pleurer pour les gens malheureux autour de moi. Ceux que j'aime et qui à chaque réveil s'enfoncent un peu plus dans la résignation. Résigner à ne pas trouver la clef de leur bonheur, la clef vers cet état de grâce, de contentement de soi. Reconnaître sa propre valeur, sans attendre d'être reconnu.
Parce que mon coeur absorbe sans discrimination les peines et les peurs de mon entourage. Parce que comme un alchimiste je les transmuterais en amour pur, l'or de l'âme.
Parce que je vous aime... j'ai cette envie de pleurer.
Pleurer pour les gens malheureux autour de moi. Ceux que j'aime et qui à chaque réveil s'enfoncent un peu plus dans la résignation. Résigner à ne pas trouver la clef de leur bonheur, la clef vers cet état de grâce, de contentement de soi. Reconnaître sa propre valeur, sans attendre d'être reconnu.
Parce que mon coeur absorbe sans discrimination les peines et les peurs de mon entourage. Parce que comme un alchimiste je les transmuterais en amour pur, l'or de l'âme.
Parce que je vous aime... j'ai cette envie de pleurer.
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