samedi 2 mars 2013

Des fois, c'est épuisant de rêver...

Les émotions ne mûrissent pas avec l'âge. La peine a toujours cette même impression de vide, comme la toute première fois où enfant j'ai eu de la peine. Parfois d'autres sensations s'y accrochent, tel que le découragement et l'impuissance.

J'ai de la peine. Maintenant. À cet instant précis.

Je ne tiens pas à tant de chose dans ma vie. Je tiens profondément à mes enfants. Je tiens profondément à mon rêve d'être écrivain, auquel s'est rattaché celui d'être publiée.

Je suis là. Au fil d'arrivée. Dans les détails : la grosseur de l'image, le résumé à paraître, à qui est-ce que je dédicace le livre, etc.

Aujourd'hui, l'instant parfait. J'ai trois heures devant moi pour tout finir et télécharger le livre sur Amazon pour que lundi, MAGIE! le livre soit en ligne. Et célébrer!

Ce matin à 10h ma clé USB fonctionnait. J'ai changé de place. À 13h elle fonctionnait encore. J'ai changé de place. À 14h, elle ne fonctionnait plus.

Ma fille m'a dit : Ce n'est pas un signe.

Non mais ça aurait pu arriver à un autre moment.

Oui, oui mon fils va regarder ça et va surement récupérer les données. Mais comme une enfant je dois attendre le matin de Noël pour ouvrir mon cadeau. Ça ne peut pas être tout de suite.

Là maintenant, j'ai de la peine. Et ma peine a le goût de cette partie de mon enfance que j'ai transcendé à coup de rêves. Ce rêve chéri d'écrire... qui me porte et me permet de respirer, de me lever le matin et de continuer à vivre.

Date de publication : inconnue

Avec respect et amour!
A.

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