Ah ah! Je suis allée faire un brin de causette avec le vent de l'automne et les quelques rayons de soleil qui trainent encore dehors à cette époque de l'année. Toutes les raisons sont bonnes pour ne pas faire ce que je dis. Le résumé de mon super roman est presque terminé. Bon il n'est pas terminé. Je suis perfectionniste. Non pas que je commence à m'en rendre compte, mais ce que j'écris a souvent un petit goût d'imperfection dans l'arrière-plan. Je ne voudrais pas offenser mes lecteurs en leur servant un plat qui manquerait de cuisson.
Bon comme c'est mon blog, je me permet de faire une disgression. J'écris à temps perdu des poèmes et dans les derniers mois, j'en ai écrit plusieurs en anglais. En voici un. Peu importe comment je le regarde, je n'arrive pas à le traduire, il perd de sa saveur.
Pour ceux qui se demande pourquoi diable j'écrirais en anglais? Disons que c'est un autre côté de moi qui se manifeste. Un côté plus sombre, parfois sanglant, morbide et cynique, avec lequel je me réconcilie et qui commence à transparaître, même en français. Tranquillement je vous amènerai à cet aspect de mon monde intérieur qui est diamétralement opposé à l'image que je projète en général.
Once in my garden
I whisper your name in cold fog
Once there was warmth in it
Once there was meaning in it
Soul wandering in desert lands
Planting seeds
Seeking ardent embrace
From hands growing in frozen soil
Fingers cut in icy wind
Spinning in the winter breeze
Tears flooding in a vain attempt
To wake lust in them again
I carve your name in my dead flesh
Once blood flown in it
Once a heart beat in it
Naked I stand above crowd rumours
Exposed to lies, wounds and cuts
Bushes of thorns growing on my path
Poisoning my heart with sharp words
In the desert land of my soul
You died on a sunny day
I now walk the arctic night
Blind
I whisper your name one last time
Once there was light in it
Once there was life in it
I erase your name in spring season
As new hands grow in my garden
Unknown sensations on glowing skin
Awaking
Legs and arms whispering new names
On fresh earth growing fame
Memories fading at sunrise
To let you die once again
Pensées, reflets d'âmes emprisonnées entre l'ici et l'au-delà, murmures captés dans les égrégores anciens et nouveaux. Mots. Je marche sur le mince fil entre l'ombre et la lumière. Lumière éblouissante dans vos ténèbres. Ombre dans le jour éclatant. Je suis celle qui écoute les murmures du vent et les voix qui hurlent dans la tempête. Celle, qui des larmes, fabrique des colliers de mots et les raconte. Je suis celle qui apprend et s'inspire des êtres dont elle croise la route.
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