De mes yeux s’écoule la mer tranquille
Debout sur les quais, aux abords de l’île
Au loin, là-bas, la rumeur de la ville
Mais taisez-vous! Qu’explose enfin le silence!
Et que puissent vivre les rires de l’enfance
Loin, très loin de la souffrance…
Je n’ai pas pleuré les coups, les supplices
Enduré des jours l’humiliation, les sévices
Je n’ai pas pleuré…
De mes yeux s’écoule la mer tranquille
Anonyme dans les rues de la ville
Cette froideur qui doucement m’annihile
J’ai refusé l’ombre, ai marché en plein soleil
Vaincu la mort et ses nombreux sommeils
Je n’ai pas pleuré
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