C'est dans un moment très dramatique et hollywoodien que j'ai écrit le mot FIN à la dernière page de mon livre, vers 18h aujourd'hui. 394 pages plus tard. Ce fut un moment d'intense surprise! Les personnages ont convergé, dans un moment d'extrême tension, vers un point culminant, qu'ils semblaient avoir décidés d'avance, sans m'en parler, en me mettant devant le fait accompli.
J'ai terminé l'histoire. C'était ce que j'étais venue faire, en m'exilant deux semaines. Voilà, j'ai laissé libre court à mon imagination, sans contrainte, en m'abandonnant aux lubies de mes personnages, malgré mon opinion sur ce que j'écrivais et ce qu'ils me faisaient écrire.
Je flotte depuis quelques heures, le sourire fendu jusqu'aux oreilles.
Je ne savais pas qu'après le contentement, qui était présent hier, il y avait aussi la paix et le calme intérieur. Je repense à toutes les fois où je me suis dit « À quoi bon? » Mais toujours je suis revenue écrire quelques pages par-ci par-là. C'était l'été de la dernière chance.
C'est fini et ce n'est pas fini. Maintenant le vrai travail commence. La relecture, les coupures (!!!!), la réécriture, le découpage, le recoupage, la censure, la décensure (je sais ça n'existe pas, mais vous comprenez!), les pleurs et les déchirements. Maintenant, il me reste à prendre la matière brute, morceau par morceau et à la transformer pour en faire un vrai livre.
Merci à tous ceux qui depuis 3 ans me demandent, quand vous me croisez : « Et puis comment va ton livre? » « Est-ce que tu écris toujours? »
Merci tout simplement d'être là. Ça me touche que ce que je vous partage de ce rêve qui m'habite allume des étincelles d'intérêts dans vos yeux. Merci de votre soutien, de votre amitié et de votre amour.
With great respect and love!
A.
Pensées, reflets d'âmes emprisonnées entre l'ici et l'au-delà, murmures captés dans les égrégores anciens et nouveaux. Mots. Je marche sur le mince fil entre l'ombre et la lumière. Lumière éblouissante dans vos ténèbres. Ombre dans le jour éclatant. Je suis celle qui écoute les murmures du vent et les voix qui hurlent dans la tempête. Celle, qui des larmes, fabrique des colliers de mots et les raconte. Je suis celle qui apprend et s'inspire des êtres dont elle croise la route.
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