mardi 30 octobre 2012

À moins de 36h du NaNoWriMo 2012

C'est le test de la réalité aujourd'hui. J'ai finalement envoyé un texte pour un concours. Yeah! Bon, je voulais participer à au moins deux, mais me préparer pour le NaNo m'a demandé plus de temps. Je continue la chasse au concours pour les prochains mois!

Mise à jour NaNoWriMO
J'ai presque terminé un premier résumé de l'histoire. J'ai situé mes personnages principaux. Il me reste encore à faire un peu de recherche historique pour l'ambiance, mais je devrais pouvoir commencer en force la première semaine.

J'ai hâte!
Avec respect!
A.

mardi 23 octobre 2012

Comment arrêter de jouer en 3 étapes faciles

Il y a quelques jours je me suis emballée à vouloir participer à des concours d'écriture. Je savais exactement ce que j'allais proposer, comment et pourquoi. Et puis?

Plus rien...

Je pense même que j'ai développé une stratégie en terme de temps, de ressources et de "reality check" pour savoir si c'était réellement possible d'y arriver pour respecter les échéances de dépôt pour les concours. Et puis?

Plus rien...

J'ai une lectrice/correctrice. Je lui ai demandé de lire un petit texte et me dire ce qu'elle en pense. Je lui ai partagé mon idée de concours et elle trouvais ça intéressant. Et puis?

Plus rien...

Ce n'est pas que je ne sais pas quoi faire pour accomplir mes projets ou idées. 1) Dire oui. 2)Planifier 3)Trouvez les ressources pour me soutenir. Je sais que c'est plus complexe que ça, mais ça vous donne une idée. Alors comment ce fait-il qu'il ne se passe rien?

Je suis PARESSEUSE. Je ne veux pas faire d'efforts! Et c'est là que tout se termine. Je me rends jusqu'à la dernière chose que je peux faire sans trop me mouiller et quand c'est le temps d'amener ça "out there", dans le monde, de le partager, je m'arrête. Finis le jeu.

1)Je me dis que je ne suis pas assez bonne (difficile s'en débarrasser!)
2)Je me remets à y penser pour être certaine que je n'ai rien oublié (sur-planification)
3)Le temps avance et je me résigne à ne rien faire finalement, parce que je n'ai plus le temps

Wow!Parlez-moi d’auto-sabotage en règle!

J'aime jouer virtuellement. Jouer dans la vraie vie ça me terrifie. Tant que je reste dans mon cercle sécuritaire ça va bien. Ici je ne parle que d'écriture. Je suis très prolifique en idées et je pourrais participer à 10 concours par années si je me donnais un coup de pied dans le derrière.

Que faire? Si je suis inspirée, enthousiaste et que l'idée allume mes cellules pourquoi ne pas me lancer à l'eau, pleinement, sans retenue? La vie c'est maintenant! (J'ai lu ça sur un t-shirt!)

Alors GO! Qu'est-ce que j'attends? Je peux vous promettre que je vais participer à un concours d'ici la fin du mois d'octobre. Quand j'appuierai sur "envoyer" pour faire parvenir mon texte, je vous le ferai savoir.

Je n'arrêterai pas de jouer. Je suis rendue à la prochaine marche et je la trouve haute. Mais bon c'est juste là où je suis rendue. Ce n'est pas la fin de l'aventure.

Avec respect!
A.

mercredi 17 octobre 2012

Écrire le plus vite possible sans penser


C'est, de façon très succincte, une manière d'expliquer l'écriture automatique. Je suis certaine que c'est plus complexe et qu'il y a surement d'éminents spécialistes qui pourront vous expliquer le procédé, le processus et la finalité d'un tel exercice. De mon côté, je le fais et ça fonctionne pour moi, pour simplement garder ouvert le fil continu de ma créativité.

J'aime dire que souvent j'écris de la "bouette". Dans le sens de suivre un filon qui semble prometteur pour me rendre compte après une dizaine de pages que ça ne mène nulle part. Parfois après deux paragraphes c'est clair que c'est un cul-de-sac, mais je m'acharne avec l'espoir qu'une phrase rallumera le feu qui semble éteint. Je le dis, non pas par fausse modestie en attendant les compliments, non, mon meilleur indicateur pour dire que c'est de la bouette, c'est que moi-même je trouve ça plate. Alors à quoi bon faire semblant.

Écrire ce n'est pas simplement bien raconter une histoire. Derrière ce "bien raconter" il y a des heures et des heures d'exploration, de forage et de fouilles archéologiques sur chaque centimètre carré de terre prometteuse. Alors écrire de la bouette ça fait partie du processus. Ça prend énormément de détachement de me dire que j'ai travaillé des heures pour ça. Mais je vais vous dire une secret, je ne supprime rien ou presque rien. Je crée un nouveau document avec les corrections. Et "un jour..." je nettoierai la boue! Et peut-être y trouverais-je un joyau que j'avais échappé. Pourquoi je garde tout? Pour me rappeler que ça prend du travail, de la pratique et de l'humilité pour raconter des histoires qui vont toucher les coeurs et ouvrir les esprits.

Tout ça pour dire que l'écriture automatique c'est le meilleur exercice que j'ai trouvé pour bien vivre avec le fait que j'ai souvent la prose enlisée. Et je ne fais pas ça n'importe comment. Vous savez que j'aime les jeux. Alors je me suis trouvé un jeu.

Le jeu c'est d'écrire 750 mots le plus rapidement possible et de le faire tous les jours. Et comment est-ce que je garde mes statistiques (nombres de mots, combien de minutes et nombre de jour en ligne)à jour? Sur ce site tout simple : 750words.com Sur le site on y retrouve des défis et on gagne des badges(!!!) Il y a toujours le défi du mois, c'est-à-dire d'écrire tous les jours durant le mois et apparaître sur le "Wall of Amazingness" (Mur des Exceptionnels (traduction très très libre)) ou encore sauter une journée (ou deux) et rater le défi pour apparaître sur le "Wall of shame" (Mur de la Honte (traduction littérale). Et pouvoir recommencer le mois suivant comme si de rien n'était. C'est un jeu! Tout ce qu'il faut pour se motiver.

En fait je n'ai pas besoin de me motiver à le faire. Le point ce n'est pas de gagner des badges, c'est d'écrire et d'écrire dans un seul souffle, sans réfléchir et ainsi éclaircir le marasme intérieur qui se trouve entre ma créativité et son expression naturelle. Dégager la boue qui se trouve entre mes idées et leur expression tangible dans une histoire qui se tient, qui crée des images pour le lecteur, qui le fait voyager dans un autre univers et qui fait tressaillir ses cellules émotives (oui j'ai bien dit tressaillir ses cellules émotives!)

Ainsi donc, écrire le plus vite possible sans penser, sans peaufiner, sans juger ni stopper le flot des idées, c'est l'antidote parfait au "syndrôme de la page blanche" (qui n'existe pas selon moi, mais ça c'est une autre histoire...)

Avec respect!
A.

vendredi 12 octobre 2012

1667 mots par jour

Je ne me dompte pas et je n'ai pas envie de me dompter. Le mois de novembre et son maudit Nanowrimo.... en plus j'ai eu le flash d'une histoire... Cela veut donc dire que je me lance dans l'aventure et que peu importe ce qui arrive je vais écrire mes 1667 mots par jour pour arriver à 50 000 mots en 30 jours. Je vais faire un test en fin de semaine pour savoir combien de temps ça me prends pour écrire 1667 mots. Surtout que cette année j'écris en français donc ça devrait aller un peu plus vite. Pourquoi? Parce que mes cellules sont complètement accro à l'écriture et que le Nanowrimo c'est mon excuse pour écrire et me laisser du temps pour faire ça. Ce qui veut donc dire que pas de chum avant le mois de décembre ou même jamais. :P Cette année pas d'illusion, pas de fausse conviction ou de motivation artificielle. Je m’assois et j'écris. l'an dernier il me semble tout de même que j'avais fait un bon score. Pas les 50 000 mots requis mais un effort assez substantiel. Je me souviens même où est-ce que j'avais trébuché. Cette année, action, action, action, écrire, écrire, écrire. Même si je pleure, j'ai mal, je souffre, je m’assois et j'écris 1667 mots par jour. Pour ceux qui le font vous me trouverez sous le nom de participante AMBROZYA (et bien qui l'aurait cru!!) Au plaisir de jouer avec vous. A. PS : ma muse a une demande spéciale pour les supporteurs. Gâteau au chocolat et bol de café au lait. :)