samedi 24 octobre 2015

La chasse aux fantômes - Écrire au Stanley hotel jour 2


J'avais deux objectifs à accomplir en cette deuxième journée :
1) Mettre de l'ordre dans mes deux manuscrits en anglais.
2) Avoir une histoire de fantôme à raconter.

Donc (1), j'ai mis un peu d'ordre dans mes manuscrits et j'ai même écrit quelques lignes, dans la fameuse chambre 217 (celle où Stephen King aurait fait un cauchemar qui a inspiré The Shinning). (2) J'ai eu beau regarder les photos sous tous les angles aucun signe de fantôme.

Je peux par contre dire que c'est peut-être le pire endroit pour écrire. Surtout parce que tout le monde en parle tellement que l'on reste à l’affût du moindre bruit. Le bruit du locket de la porte qui clanche et déclenche a été le plus anxiogène... Ensuite, à chaque 15 minutes environ, le "paranormal tour" arrive devant la porte. À un certain moment, je me suis dit que j'allais gratter sur la porte en gémissant juste pour faire peur au touriste.

J'ai tout de même pu aller me promener en ville. Nous avons eu une session de questions/réponses avec un éditeur qui a été très instructive.

Le souper meurtre et mystère a été assez divertissant. Je me suis retrouvé assise à côté d'un jeune homme fort sympathique, qui est finalement mort au cours du jeu. C'est le plus près que j'ai été d'un fantôme de toute la journée.

Nous avons terminé la journée avec des lectures d'histoire à faire peur dans le tunnel de la mort qui se trouve sous l'hôtel...

Donc, je n'ai aucune histoire de fantôme à raconter, mais je suis encore là pour deux jours... à suivre.

Avec respect!
ML

jeudi 22 octobre 2015

Écrire au Stanley hôtel - jour 1

Je me suis levée ce matin dans Estes Park au Colorado avec cette jolie neige.

Je n'aime pas particulièrement l'hiver, mais dans les montagnes ça résonne avec une envie profonde de paix et de silence. La nature l'hiver est silencieuse, contrairement au boucan du vent dans les feuilles, l'été.

Je me sens en hiver perpétuel depuis deux ans presque. J'attends avec impatience cette énergie ou se ralentissement d'énergie qui nous pousse à chercher les endroits chauds, enveloppants, rassurants.

Je me retrouve donc au Colorado pour cette fameuse retraite d'écriture au Stanley hôtel. Pour la petite histoire, le Stanley hôtel est le lieu où Stephen King a eu l'idée de The Shinning. Un hôtel qui pullule de revenants...

Ainsi donc, j'ai du temps pour écrire; pour respirer l'air des montagnes; me faire des peurs dans les coins sombres de l'hôtel; participer à un souper meurtre et mystère et me déguiser pour le Shinning ball.

Mais j'ai surtout du temps pour créer de l'équilibre. J'ai mis en branle plusieurs projets et je n'ai pas encore toute l'énergie nécessaire pour les accomplir. J'ai donc du temps pour faire des plans, des échéanciers réalistes et nourrir ma muse, que j'ai négligé beaucoup ces derniers mois.

Ma plume a besoin de liberté, de perspective, de grand air, mais aussi de profondeur, de méditation et d'enveloppement dans une doudou devant le feu.

Merci pour les flocons, pour la montagne et le temps passé avec d'autres passionnés d'écriture!

Avec respect!
ML

mardi 6 octobre 2015

Réapprendre la lenteur

Je me suis attrapée aujourd'hui à courir.

Courir pour trouver mon linge. Courir pour m'habiller. Courir pour me préparer à manger. Courir pour couper les légumes. Courir pour me servir un verre d'eau. Courir pour ouvrir l'ordinateur. Courir pour écrire. Courir pour téléphoner. Courir pour parler. Courir.

M'essouffler.

C'est là que j'ai remarqué que je courrais. Je ne sais pas où j'allais, mais j'étais essoufflée juste à l'idée de m'y rendre.

J'ai pris un profonde inspiration et j'ai ralenti le rythme. Je n'allais ni lentement, ni rapidement. Alignant mes gestes au rythme de ma respiration.

Il y a des stress inventés, qui ne correspondent à rien d'urgent, à part l'impression profonde d'être en retard. D'avoir pris du retard dans ma vie. De ne pas être là où je devrais être. Je ne sais pas aujourd'hui où j'ai envie d'être, mais mon essoufflement me rappelle que je cours pour attraper une chose que je n'ai pas encore déterminée.

Je réapprend la lenteur dans les activités quotidienne. Je réapprend à être là où je suis dans l'instant. La vaisselle ne me vole pas du temps d'écriture. M'habiller ne me vole pas du temps pour la méditation. Me préparer à manger ne m'empêche pas d'offrir du coaching.

Respirer me donne du rythme, du pouvoir sur ce que j'accomplis. Respirer nourrit mes pensées et active ma créativité et réveille ma passion pour la vie. Respirer me permet de choisir ce que je fais de mon temps.

Observez le rythme de votre respiration et voyez si vous êtes aligné avec votre rythme naturel. Offrez-vous le cadeau de la présence à soi. Offrez-vous le cadeau de l'instant présent.

Avec respect!
ML

PS : Il reste quelques places pour la retraite Intuition de l'être. L'horaire est maintenant disponible!