jeudi 14 mai 2009

Comme la vie qui passe

Oui j'ai écrit, jusqu'à m'en vider les veines. J'ai aussi fait des choix qui ont eu pour conséquence de retarder à une date (encore inconnue) la sortie de mon livre. Le retour à l'écriture se fait aux hasard des heures sans sommeil, pendant les nuits où ça crie tellement fort que je n'ai plus le choix d'écouter et de raconter ces histoires qui m'habitent. Ce n'est plus seulement un rêve que celui d'écrire, c'est un état. C'est ce qui coule dans mes veines... Même quand je crois que je n'ai plus d'idées, que je ne serai pas capable de rendre fidèlement ce que je veux dire, ça remonte comme un haut-le-coeur et je vomis. Ça déborde. Ça pleure. Ça fait mal. Et en même temps, c'est une profonde libération. Comme un accouchement, la douleur est sublimée par l'intense bonheur!

Personne ne doit plus me lire dans ce blog. Ça fait plus d'un an que je n'y ai pas écrit. J'avais le goût aujourd'hui de saluer les lecteurs invisibles et inconnus qui voyagent et s'arrêtent, jettent un oeil et repartent.

Avec beaucoup de respect et d'amour!
A.

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