mardi 30 juillet 2013

Camp NaNoWriMo et les projets en cours

Une personne s'étonnait, alors que je lui disais que j'avais déjà au moins 5 autres livres écrit en plus de celui que je viens de publier.

Ce ne sont pas 5 livres complétés. Ils sont à différents stades. Mais ils ont tous le premier jet de complété. Quand c'est fait, je les mets dans la "couveuse" et je les laisse vieillir un peu.

Lorsque le fond de la mer a tremblé a été écrit en 2006.
Une mère de larmes a été écrit entre 1993 et 2003
Comme des lucioles dans le vent a été écrit en 2008 et 2011 (roman jeunesse)
Mysterious ways (titre de travail) en 2010 (Dark Fantasy)
The Castle ((titre de travail) 2011 (Erotic Fantasy)
Le chat (titre de travail) en 2012 (Policier)
Les chaînes (titre de travail) en 2013 (Surnaturel)
(Et sans compter les histoires qui ont déjà 4-5 chapitres)

La première révision sert à démêler le casse-tête et à mettre les sections en ordre. J'écris plus ou moins de façon suivie. Ça dépend de l'histoire, je suppose. Je passe beaucoup de temps à rendre cohérent le début avec la fin. Avec Les lucioles, j'ai inclus d'innombrables nouveaux détails pendant que je rédigeais les 100 dernières pages (sur 390)...

À la deuxième révision, je m'arrache le coeur. Je coupe, découpe et opère de manière chirurgicale.
À la 3ème révision, je mets de plus beaux mots, je retravaille les phrases, j'affine la psychologie de mes personnages.
À la 4ème, autre opération chirurgicale. Je prends en compte les commentaires de mon comité de lecture. Parfois je rajoute des scènes. Parfois... je coupe encore.
À la 5ème, je travaille les dialogues... mais pas trop. Enfin, je suis pour l'expression libre. Je sais que le dialogue est important, qu'il faut éviter les redondances, mais parfois le personnage c'est ça qu'il veut dire. Alors je retravaille le texte autour.
À la 6-7-8-9-10 je corrige les fautes. Je fais semblant que je sais comment mettre les virgules... (j'avoue je fais ça d'instinct. Merci à tous les réviseurs de ce monde, je dois être un cauchemar de la virgule...!)
À la 11-12, encore un peu de lissage.
À la 13ème, je rage devant les coquilles, les mots qui manquent, les fautes(encore??!!!).
Etc. etc.

Alors malgré tout ça, je continue d'écrire pour avoir quelque chose à publier dans les années à venir. Avec la pratique et du temps dédié (je commence à être pas pire) le travail de révision ira peut-être plus rapidement.




CAMP NANOWRIMO - c'est fini!!

Me voici à la ligne d'arrivée avec 50 133 mots. Les chaînes m'a littéralement fait sortir chaque perle de sueur de sang que mon âme peut contenir. C'est un roman surnaturel, mêlé à un peu d'horreur. Oui je sais moi aussi des fois j'aimerais écrire de la chicklit populaire... (si jamais je le fais je prends un pseudo!)

Je le mets dans la couveuse, mais peut-être que je vous régalerai de quelques extraits. :)

D'ailleurs, je me promets de vous partager des extraits plus souvent... des fois que vous me laisseriez quelques commentaires. En passant, je prends toujours les applications pour les comités de lecture.

Avec respect!
ML

lundi 29 juillet 2013

Concours

Le vendredi 13 septembre prochain, je ferai le tirage de deux exemplaires du Tome I de Lorsque le fond de la mer a tremblé

Je dévoilerai par la même occasion la page couverture du TOME II

Pour vous inscrire, envoyez un courriel à marielaure_auteur@yahoo.ca (dans le titre inscrire: Concours)

Avec respect!
ML

dimanche 28 juillet 2013

Version papier disponible

Lorsque le fond de la mer a tremblé est disponible enfin en version papier pour tous les sensuels de ce monde (dont je suis) qui pourront sentir chaque page, tourner les coins, plier la couverture, lire dans le bain, renverser le café du matin, s'endormir avec.

Concours : le vendredi 13 septembre prochain, je tirerai le nom de deux chanceux qui gagneront le livre. Pour vous inscrire, envoyez un courriel à marielaure_auteur@yahoo.ca (dans le titre inscrire: Concours) 

Vous pouvez le commander en ligne (USD) : https://www.createspace.com/4333662

Vous pouvez aussi le commander directement à l'éditeur en payant par paypal (Canada seulement): voir les détails dans l'onglet Publications

(Et la version ebook est toujours disponible sur Amazon.CA et Amazon.FR)

Avec respect!
ML

La mort, ses surprises et l'envie de vivre

La mort...

Hier... une pause dans mon marathon d'écriture, pour une visite au salon funéraire.

J'ai une amie... une belle femme de 40 ans qui a touché de façon incroyable le coeur de centaines (on pourrait dire des milliers) de personnes partout où elle est passée. Depuis l'annonce de son décès, des dizaines et des dizaines de messages sont partagés par courriel et sur Facebook, ayant comme trait commun sa grande écoute, sa joie de vivre et sa grande générosité envers ceux qu'elle rencontrait.

Elle habitait à Singapour depuis deux ans, avec son amoureux qu'elle était allée rejoindre (il travaillait là-bas), laissant tout derrière elle pour vivre cette magnifique histoire d'amour qu'elle vivait. Il y a environ 3 mois, on lui annonçait un cancer de l'estomac...

Ses surprises...

J'ai parlé avec sa mère, une femme incroyable. Magnifique autant dans les larmes que dans le rire. Elle est allée rejoindre sa fille aussitôt qu'elle l'a pu. Elle me raconte que sa fille avait toujours trouvé qu'elle avait le chic pour préparer les valises. Ayant fait plusieurs voyages dans sa trop courte vie, sa mère l'aidait à rouler chandails et chaussettes et à trouver le moindre petit trou pour entrer encore un autre morceau.

 Lors d'un rare moment où elles étaient seules, à l'hôpital, un moment trendre entre mère et fille. Dans ses derniers instants de lucidité, sa mère a préparé la dernière valise de sa fille, pour son dernier voyage.

- Qu'est ce qu'on y met maman?
- Beaucoup d'amour...

J'ai trois enfants et je ne saurais trouver des mots plus parfait si je devais un jour (jamais, jamais, je touche du bois et je bénis tous les dieux et déesses dans leurs grâces infinies!!) enterrer un de mes enfants.

L'envie de vivre...

Cette amie... Tout le monde s'accorde pour dire qu'elle a vécu sa vie passionnément, à fond et sans regret, avec la seule intention de faire une différence dans la vie des gens qu'elle rencontrait. Mission accomplie ma belle. Et ce n'est pas parce qu'elle est morte jeune... Rien dans ce que les gens ont partagé d'elle n'avait ce relent de cliché: "C'est toujours les meilleurs qui partent en premier..." Sa présence nous rendait meilleur et sa mort nous invite à l'être encore et pour toujours, tous les jours.

Elle avait une vision de la vie qu'elle voulait vivre et elle l'a vécu, une journée à la fois. Et la vie a été d'une abondance et d'une générosité incroyable avec elle.

Sa mort, à 40 ans, est un rappel (douloureux sur le coup) que je ne suis pas éternelle et que demain peut ne jamais venir... et je dis cela sans défaitisme ni regret. Nous le savons tous mais, moi la première je vis comme si la mort allait venir le plus tard possible et que je pouvais contrôler une telle chose.

Mais qui ne pousse pas un soupir de soulagement, inconsciemment peut-être, le soir en allant se coucher et en se réveillant le matin?

Merci ma belle amie pour cette lumière que tu nous as partagé et malgré la peur qui surgit au fond de mes tripes, je sourirai, je dirai ces mots que parfois je retiens, je vivrai passionnément et sans retenue cette vie dont je rêve.

Avec tout mon respect et tout mon amour!
ML






vendredi 26 juillet 2013

Les problèmes techniques...

Ça fait partie de l'aventure...

À chaque fois que je suis sur le point de faire un pas en avant, je suis au prise avec toutes sortes de problèmes techniques inimaginables.

On se souviendra tous de la mort abrupte de ma clé USB au mois de mars, à une heure de publier mon livre sur Amazon. Et bien cette fois-ci, j'ai passé la journée à me battre (tout en restant zen, je vous l'assure) avec mon laptop. Incapable de l'ouvrir. C'est vrai qu'il est sur ses derniers milles sauf que...

Donc, je n'ai pas encore donné le OK pour que la version Paperback (broché) de Lorsque le fond de la mer a tremblé soit disponible comme prévu aujourd'hui. 

Et je vous épargne toutes les fois où ça m'arrive lorsque je fais un pas dans le vide. Que je me lance dans un nouveau projet... en fait ça N'arrive jamais, juste pour mes projets personnels. Et l'écriture est un projet que je garderais bien caché au fond de moi si je m'écoutais. La partie minuscule de soi-même n'est jamais de bon conseil. une amie m'a dit ; "Comment veux-tu que tes enfants crois que c'est possible de réaliser ses rêves, si leur idole #1 ne réalise pas les siens?"

Les amis c'est comme les problèmes techniques...

Mais je choisis la vie. Comme dirait l'autre. Je choisis de plonger dans cette aventure et de risquer de rencontrer des êtres humains avec qui je peux partager cette vie et les passions qui nous habitent. Je vous raconterai peut-être un jour ma vie d'agoraphobe... je suppose que je vis aujourd'hui des relents de cette période. La peur du monde extérieur ne s'en va jamais complètement.

Bon, dans quelques heures, promis, le livre sera disponible. Le temps que mon fils (oui ce super héros des temps modernes!!!) revampe mon laptop pour que je puisse l'utiliser la tête en paix.

En attendant, la bière du vendredi se prend extrêmement bien. Salud!!

Avec respect!
ML

mardi 23 juillet 2013

Camp NaNoWriMo et les vacances

Je me disais en commençant le mois de juillet que ça serait génial d'avancer dans les projets d'écriture et que justement comme j'ai une partie du mois en vacances, ça me laisse en masse de temps pour écrire.

Bon...

Mise à jour du compte de mots : 28 975/50 000

À peine un peu plus que la moitié pour le 2/3 du temps. Et je sais déjà que ya une grande partie de ce que j'ai écrit qui n'est que de la bouette. À certain moment ce n'est qu'un dialogue que j'ai avec moi-même à propos des intentions du personnages et de ce qui devrait arriver. Ce n'est même pas l'histoire, c'est du brainstorm sur l'histoire.

Et les vacances. Après trois jours où je n'ai fait que dormir, lire, écouter des séries télévisées et jouer à Bejeweled, je n'ose plus ne rien faire. Si je ne m'installe pas devant mon ordinateur et bien c'est une journée perdue. Promis pour les prochains jours (semaines) pas de stress à ce sujet. J'écris ou non et c'est ça qui est ça.

Maintenant pour les activités de camp. J'ai vu des amis et je suis allée au cinéma. Les seuls films que je vois dans l'année, c'est durant mes vacances. Donc The Lone Ranger et un film japonais absolument atroce au Festival Fantasia.

Hier soir j'ai été voir une projection sous les étoiles de vieux films muets avec Buston Keaton, Charlie Chaplin et Laurel et Hardy. Il y avait un pianiste live absolument fabuleux.


Finalement, le camp c'est pas si mal. Je n'appellerai pas ma mère tout de suite...

Avec respect!
ML

samedi 20 juillet 2013

Dévoilement de la couverture - version papier

Lorsque j'ai dit la semaine prochaine... je ne comptais pas que durant les vacances je vivais comme une bohème et que les dates et les heures n'existent plus.

Voici donc en primeur la couverture de la version papier du Tome 1 de Lorsque le fond de la mer a tremblé 

Ma toujours très créative et sensible infographiste m'a suggéré une ligne graphique plus dramatique pour la version papier. Je peux déjà prédire que la couverture du TOME II suivra la même idée. La thématique reste la même. Nous ne voulions pas donner l'impression que c'était un livre différent.




La version papier sera disponible vendredi le 26 juillet (je mettrai une alerte) pour commande en ligne. Je vous donnerai les détails à ce moment-là.

Avec respect!
ML


jeudi 11 juillet 2013

Gagner un concours de nouvelles


Il m'arrive de participer à des concours d'écriture. Le dernier auquel j'ai participé proposait une idée bien sympathique : soumettre une nouvelle avec chute dans le genre STEAMPUNK (1) et l'on avait 24h pour envoyer le texte au moment où l'on recevait les paramètres dans lequel nous devions l'écrire.

Les résultats sont arrivés hier et ma nouvelle Une part d'illusion a été retenue comme finaliste. Yeah! Ainsi, elle sera publiée, avec les autres nouvelles finalistes, dans un ouvrage collectif au mois de septembre.

Pour lire le communiqué : Résultats du challenge d'écriture en 24h Steampunk - Elenya Éditions

J'écris peu de nouvelles. Par contre, c'est le format littéraire que je préfère. Pour le rythme et le dynamisme que cela impose et la contrainte d'arriver à une fin qui boucle l'histoire complètement, suscite la surprise ou avec une question qui permet de se créer une fin à son goût, laissant au lecteur différentes perspectives ouvertes pour le faire. 

Cette fois, la chute surprenante était un pré-requis. Je ne pense pas maîtriser l'art de la chute avec brio, mais il m'arrive d'avoir quelques bonnes idées parfois. Même si quand je me relis, je trouve cela quelconque, redondant, sans originalité. Mais le plaisir que j'ai à écrire prend le dessus et je propose ma vision et les autres aiment ou n'aiment pas. Et si j'écris quelque chose de fade et sans originalité et bien, j'ai encore en masse d'idées pour écrire 100 autres histoires. 

En 24h ça ne laisse pas beaucoup de temps pour peaufiner et approfondir l'idée, mais parfois ce sont ces idées qui viennent comme un flash qui donnent les meilleurs résultats. Parfois on suit une intuition et il faut taire le plus possible le "censeur" intérieur pour laisser toute liberté à la créativité.

Je suis bien heureuse que ma nouvelle ait plu au jury, que je remercie par la même occasion et je vous tiendrai au courant lorsque le recueil sortira en septembre.

Avec respect!
ML


(1) Selon Wikipedia :Le steampunk est au départ un genre littéraire. C'est à l'origine un sous-genre de la science-fictionuchronique, dont l'intitulé a été forgé par allusion au cyberpunk par l'auteur K. W. Pour cette raison, il est parfois plus approprié de parler de « rétrofuturisme » pour désigner le mouvement. L'expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du xxe siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du xixe siècle. Le terme fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne. Mais le style steampunk quitta rapidement la seule sphère de la littérature pour s'étendre à d'autres domaines de création et d'expression et devenir un fandom autonome.

mercredi 10 juillet 2013

Extrait - Lorsque le fond de la mer a tremblé

Pour le plaisir, voici un court extrait de Lorsque le fond de la mer a tremblé.

      Un chien hurla au loin laissant dans l’air une empreinte de désespoir. Mimi se coucha sur le sol et pleura. Les heures s’allongèrent laissant couler de son cœur une rivière de larmes, tantôt tumultueuse, tantôt paisible. Au cœur de sa peine, elle sentit sur elle la main chaude et apaisante de Déhana dans laquelle elle se lova. Embryon de vie craintif au centre de l’infini, habitée tout entière par le tourment, Mimi se vida de toute son eau.

   Amère, elle avait fait défiler dans sa mémoire les visages aimés des habitants de son village. Même le vieil homme qui n’avait pas d’âge était venu la bercer dans sa solitude. Elle se rappelait ses histoires invraisemblables de sorcières et de serpents ou encore de petite Mimi à qui il arrivait des aventures extraordinaires dans les profondeurs de la jungle. 

   Mimi n’avait jamais vu d’animaux sauvages, mais Baba Fhandi les faisait apparaître à la lueur du feu sur un immense drap blanc tendu dans le vide. Avec le temps, Baba Fhandi avait bricolé avec de vieilles planches de bois un théâtre d’ombres. Ses mains continuaient de ravir l’imaginaire, malgré l’arthrite qui les atrophiait. 

   Plusieurs fois par semaine, elle venait le voir avec un pot de pommade que Mamé lui faisait exprès. Elle lui massait les mains, curieuse de voir apparaître aux creux de ses paumes, des lions et des girafes.

   – Gentille Mimi, tes mains ravivent la jeunesse dans mes pauvres doigts.
   – Dis-moi Baba Fhandi. As-tu apprivoisé tous les animaux sauvages qui habitent dans tes mains?

   Baba Fhandi avait ri longtemps. Mimi avait ri avec lui, ne sachant trop s’il riait d’elle ou de ce qu’elle avait dit. Son rire habita l’espace dans la cabane, ravivant les souvenirs heureux de l’enfance.

   Durant la nuit, Mimi s’était accrochée au visage de Mamé, l’entourant de ses petites mains, avide de sentir le baiser maternel sur son front. Elle voulait garder dans son esprit et pour la vie ce regard de tendresse qui lui permettait de respirer. Le souffle d’amour transmis de mère en fille depuis des générations. La puissance des Mamés en expansion, l’expression de l’abondante et généreuse Déhana sur la terre aride du Baranté.

   L’aube apparut, trouvant le petit corps frêle toujours allongé sur le sol à côté du lit. Se levant, les yeux secs et le corps léger, Mimiansa alla chercher de l’eau à la rivière.

   Le soleil se leva à nouveau sur le Baranté.


Avec respect!
ML

mardi 9 juillet 2013

L'essence du papier

J'ai passé mes dernières soirées à mettre en forme mon livre Lorsque le fond de la mer a tremblé, pour qu'il puisse être disponible en format papier - il devrait être disponible d'ici 2-3 semaines. Ça sera peut-être moins, je ne sais pas. Tout le processus est nouveau pour moi. Peut-être qu'avec une maison d'édition ça irait plus vite et ils savent déjà comment faire tout ça. Par contre, j'aime ça. Ça m'intéresse de connaître tous les détails.

Cela fait presque deux ans que je fais la plus grande partie de mes lectures en format électronique, dont beaucoup d'auteurs indépendants qui sont dans l'auto-publication. Et je me fais une joie de découvrir de nouvelles voix dans des genres comme le Dark Fantasy, le Horreur et Surnaturel et toutes leurs déclinaisons.

Ainsi donc, le choix d'aller dans cette voie pour publier semble tout naturel. Je suis entourée (virtuellement)d'auteurs et je participe à des forums de lecteurs de livres numériques. Par contre, mon réseau est essentiellement américain, anglais (Royaume-Uni)et français (France).

Mon livre est sorti il y a environ deux semaines. Mon entourage immédiat est réticent à livre un livre "sans forme". Même s'il est plus cher et que ça sera plus long l'avoir entre les mains, les gens préfèrent l'avoir en format papier. Je n'ai pas réalisé qu'ici, le livre numérique est encore marginal.

Et bien je vais vivre avec ma région et son temps, à défaut de vivre à mon époque et je vais le rendre disponible en version papier. Pour tous les sensuels qui m'entourent et qui veulent toucher et sentir le livre et faire toutes sortes d'autres choses innommables (plier les coins, souligner des lignes, écrire dans la marge, lire dans le bain, etc.)J'aime aussi toucher les objets et j'avoue qu'un livre neuf m'évoque quelques pensées romantiques, alors je comprends tout à fait.

Je dis "à défaut de vivre dans mon époque"... j'ai été éduqué au recyclage et à la réduction du papier, la protection des grandes forêts. Il est peut-être temps que l'on en revienne à l'essentiel. À la base un livre est fait pour être lu. Et croyez-moi ils se lisent très bien sur nos bidules électroniques (à défaut d'une liseuse). Aussi à lire sur l'ordinateur, par contre c'est moins recommandé de passer autant de temps devant un écran. Les liseuses sont compactes et peuvent contenir un bibliothèque complète. Et pour finir, le livre numérique est ridiculement abordable, puisque l'on élimine plusieurs coûts de production. (Je n'ai pas dit d'éliminer l'éditeur! D'ailleurs j'ai un manuscrit qui devrait partir à la fin de l'été pour un éditeur, on se croise les doigts.)

Pour ceux qui voudrait tenter l'expérience (ne vous inquiétez pas un livre numérique ça ne mord pas!), je me ferai un plaisir de vous informer sur la marche à suivre.

Pour télécharger l'application gratuite KINDLE c'est ICI
Pour acheter le livre Lorsque le fond de la mer a tremblé (Aussi disponible sur Amazon.fr)

La semaine prochaine, je vous ferai découvrir en primeur la page couverture de la version papier. À suivre...

Avec respect!
ML

lundi 8 juillet 2013

#Camp NaNoWriMo - mise à jour

Bon, la fin de semaine a été profitable. J'ai pu écrire quelques heures... durant la nuit de samedi à dimanche.

Dimanche n'a pas été très prolifique. Au café où j'écris, parfois il y a un pianiste live. Il me tape sur les nerfs. Je pense que c'est simplement à cause du répertoire. Il joue la mélodie de Cendrillon. Un jour mon prince viendra
Ça me bloque littéralement. Je suis certaine que je peux écrire n'importe où, peu importe le bruit. Mais en fin de semaine, j'ai finalement mis le doigt sur la raison qui faisait qu'à d'autres moments, je me sauvais de cet endroit pour aller écrire ailleurs.

M'enfin...

10 652/50 000 mots

Avec respect!
ML

mercredi 3 juillet 2013

Mettre le feu - Camp NaNoWriMo


Je ne suis pas pyromane. Même si je suis hypnotisée par les nuances de la chaleur dans la braise d'un feu de foyer.

En fait ce que je veux dire c'est que cette fois-ci, le défi d'écriture du Camp NaNoWriMo réveille en moi des délires psychotiques.

Un peu comme ce personnage de films de camping qui vire fou et dont on raconte l'histoire autour du feu de camp pour effrayer les adultes comme les enfants.

L'intention est de travailler sur "Les chaînes". Ce que j'ai fait. Mais j'ai aussi "La mer tremble 2" qui a besoin d'un peu d'attention et j'ai une nouvelle histoire dont j'ai commencé la recherche et qui me titille dangereusement les neurones. Si je pouvais me multiplier, je le ferais.

Je ferais tout en même temps, je travaillerais sur tout en même temps et je manquerais de temps pour tout accomplir....

Après trois jours j'ai arrêté de résister et j'ai allumé tous les feux! OUI!

Chaque jour je fais une petite danse tribale; je chante quelques chansons et je dors à la belle étoile. And I'm having a blast!!! Pourquoi se priver?

Je ne suis jamais allée en colonie de vacances et d'après ce que mes enfants m'en ont dit c'est l'orgie d'activités de toutes sortes. C'est donc comme cela que je veux vivre mon Camp NaNoWriMo : une foule d'activité pour nourrir toute l'énergie que j'ai. Ça devrait calmer la psychose...

Pour la photo... Le minuscule point blanc c'est Saturne. J'ai eu le plaisir de visiter un club d'astronomie et leur observatoire et on pouvait voir Saturne. Lorsque l'on agrandit l'image un peu, on voit les anneaux.

Enfin, c'est ce que je fais à mon camp :)

# mots : 4173/50 000

Avec respect!
ML