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samedi 14 novembre 2015

La compassion est ma chanson

C'est le milieu de la nuit. Je n'ai qu'un envie. Sortir d'ici.
Marcher.
Respirer ma ville.
Faire le tour de la Terre.

Ce monde nous appartient. Nourrissons-le d'amour et de paix.

Et si en réponse à cette haine, à ces âmes effrayés se cachant derrière  les balles et les fusils, nous offrions amour et empathie?

Je n'ai aucune once de terreur à trembler. Aucune once de colère à perdre.

La compassion est ma chanson.

Je suis libre.

Avec respect!
ML

mardi 6 octobre 2015

Réapprendre la lenteur

Je me suis attrapée aujourd'hui à courir.

Courir pour trouver mon linge. Courir pour m'habiller. Courir pour me préparer à manger. Courir pour couper les légumes. Courir pour me servir un verre d'eau. Courir pour ouvrir l'ordinateur. Courir pour écrire. Courir pour téléphoner. Courir pour parler. Courir.

M'essouffler.

C'est là que j'ai remarqué que je courrais. Je ne sais pas où j'allais, mais j'étais essoufflée juste à l'idée de m'y rendre.

J'ai pris un profonde inspiration et j'ai ralenti le rythme. Je n'allais ni lentement, ni rapidement. Alignant mes gestes au rythme de ma respiration.

Il y a des stress inventés, qui ne correspondent à rien d'urgent, à part l'impression profonde d'être en retard. D'avoir pris du retard dans ma vie. De ne pas être là où je devrais être. Je ne sais pas aujourd'hui où j'ai envie d'être, mais mon essoufflement me rappelle que je cours pour attraper une chose que je n'ai pas encore déterminée.

Je réapprend la lenteur dans les activités quotidienne. Je réapprend à être là où je suis dans l'instant. La vaisselle ne me vole pas du temps d'écriture. M'habiller ne me vole pas du temps pour la méditation. Me préparer à manger ne m'empêche pas d'offrir du coaching.

Respirer me donne du rythme, du pouvoir sur ce que j'accomplis. Respirer nourrit mes pensées et active ma créativité et réveille ma passion pour la vie. Respirer me permet de choisir ce que je fais de mon temps.

Observez le rythme de votre respiration et voyez si vous êtes aligné avec votre rythme naturel. Offrez-vous le cadeau de la présence à soi. Offrez-vous le cadeau de l'instant présent.

Avec respect!
ML

PS : Il reste quelques places pour la retraite Intuition de l'être. L'horaire est maintenant disponible!

mercredi 23 septembre 2015

Intuition de l'être - retraite de Yoga Kosa

Cette retraite marque pour moi un début important dans ma carrière professionnelle. Comme j'aime dire souvent, les êtres humains sont multiples. Nous ne sommes pas les produits d'un seul intérêt, d'une seule vision ou d'une seule pensée.

J'ai plusieurs intérêts que j'ai longtemps gardé secrets, par peur du jugement ou parce que ça semblait complètement hors de ce que je pouvais projeter de moi dans un contexte ou un autre.

Ma vie spirituelle a toujours été une part importante de ma vie privée que je partageais très peu avec mon entourage. Un trésor que je protégeais avec férocité.

Après 23 ans de méditation, de formation de toutes sortes, d'études d'écritures sacrées et d'expériences profondes, je me sens plus en confiance et en maîtrise de ce que je peux offrir et partager aux gens.

Je co-animerai cette retraite avec une femme extraordinaire, qui a une solide expérience et est une ressource inépuisable de créativité et d'enthousiasme. Sa profondeur et son intensité en font un complément parfait à ma propre personnalité.

Notre intention est d'offrir un espace de douceur permettant à tous de laisser émerger sa profonde vérité, de goûter l'amour de soi et des autres sans peur et en toute confiance.

C'est une invitation personnelle que je vous fais. Celle de vous offrir le cadeau de vous-même et de votre grandeur. Deux jours (et une soirée) à vous accorder le temps d'aller à l'intérieur et d'écouter votre voix, votre intuition et ce qui fait chanter votre coeur.

Du 20 (à compter de 15h) au 22 novembre (à 15h) au Centre de vie à Ripon en Outaouais. Un site enchanteur en pleine nature pour un ressourcement complet. (Repas végétarien et hébergement inclut dans les frais d'inscription)

Informations :Isabelle Monette
819.329.5672 (KOSA)
info@yogakosa.ca
Intuitive soul art retreat

mercredi 16 avril 2014

N - Ne pas vouloir écrire

Parce que ça arrive parfois que je ne veux plus écrire; que je ne veux plus entendre les murmures inlassables des personnages qui veulent que j'écrive leur histoire. Quand je suis longtemps sans écrire, je manque d'air. La pression est tellement forte que j'en perds le souffle. Je m'essouffle à courir derrière ma plume.
Je n'écrirai jamais toutes les histoires que je voudrais. Pour ça, je devrais écrire tous les jours, que ça deviennent mon occupation principale. Je ne sais pas comment je paierais les études des enfants...

Parfois, j'aimerais arrêter d'écrire. Je ne sais pas quelle autre passion je me trouverais...

Des semaines comme j'ai eu depuis la fin décembre... ça enlève le goût d'écrire. Ça coupe le souffle. Même les murmures s'arrêtent...

Avec respect!
ML

samedi 12 avril 2014

I - D'où vient l'Inspiration?

Photo: Sølve Sundsbø
Surtout d'images et de détails. je pose beaucoup de questions lorsque j'écris et j'attends que les impressions se transforment en images qui racontent une histoire.

Je me suis montée sur Pinterest  des tableaux avec de nombreuses images qui correspondent à des ambiances ou à des personnages.

Aussi, je m'inspire très peu des gens autour de moi. Très rarement mes amis ou connaissances pourront se reconnaître dans mes histoires. À part dans mon roman pour ado Comme des lucioles dans le vent où je me suis directement inspirée d'expériences vécues par moi ou des gens dans mon entourage. Non pas que mon entourage n'a rien de croustillant à mettre dans mes romans, ce sont les situations et les sujets qui m'inspirent. Personne autour de moi ne passe la nuit à fomenter une révolution ou à consulter des spectres ou à diriger la moitié du monde connu, il y a des siècles.

J'ai une urgence d'écrire, de décrire les images qui m'habitent. Ce n'est pas toujours de tout repos lorsque les mots font défaut, car il faut attendre, être patient. Une image ou une sensation a un temps de mûrissement non-défini. Je ne peux dire si ça prends 1 moi, 1 jours, 1 an pour que le casse-tête se forme et une histoire apparaisse. J'ai un bon nombre d'histoire en train de macérer...

Dans les derniers jours, très peu de choses m'inspirent... à part peut-être de me remémorer les voix de ma mère et de mon père. D'écouter leur musique, de m'abreuver d'images, de souvenirs, de détails pour ne pas les oublier...

Avec respect!
ML

samedi 5 avril 2014

E - Échouer, la voie de la réussite

Si échouer dans la vie avait aussi peu de conséquence que de manquer une maison en pain d'épice, on n'en ferait peut-être pas autant de cas.

Durant de longues années j'ai écrit en secret. Seulement quelques personnes étaient au courant. J'avais si peur... de quoi? Je ne me souviens plus très bien. Je pense que c'était la peur des commentaires me disant que c'était poche ce que j'écrivais. Lorsqu'on a peur d'être critiqué, ce n'est pas "ce que tu écris qui est mauvais", ce qu'on entend c'est : "TU es poche!" Je faisais très peu de nuance entre ce que je faisais et qui j'étais. Bon, j'avais déjà l'estime de soi rampante et la retenue facile à cet époque.

Maintenant, il y a toujours un fond d'excitation, mais jamais la peur viscérale que j'éprouvais il y a 20-25 ans. Je me suis déjà fait dire qu'avec l'âge on devient plus sur de soi, etc., etc. Je connais des gens que même avec les années, ils ne vont jamais se lancer. L'instinct de survie devant une menace, même imaginaire est tellement plus fort... En fait, c'est à force de me péter la gueule que je suis devenue affirmée à propos de mes écrits. J'écris ça et je cherche un exemple d'échec...

Ce n'est pas au niveau de l'écriture que j'ai échoué. Si je regarde les attentes que mon père avait... Epic Fail! Parfois dans l'éducation de mes enfants, on m'a fait des remarques... Maintenant quand je regarde mes enfants aujourd'hui, ils sont si beaux, bien élevés, ouverts, expressifs, etc. Et je réalise que c'est là  que je me suis construite, avec eux. À force de perdre patience pour des niaiseries, de me sentir impuissante, petite, incapable; de manquer des recettes, d'avoir un compte de banque dans le rouge et faire de la magie pour qu'il y ait de la bouffe dans le frigo; de ne pas pouvoir acheter des cadeaux de Noël; de ne pas dormir pour étudier et à l'aube nourrir le bébé...

Quand je regarde en arrière ce qui est, selon les normes, une suite d'échecs, je me dis que la vie c'est ça. Si j'arrêtais de voir ça comme des échecs... mes enfants me rappellent que la fameuse maison en pain d'épice qui ne voulait pas tenir debout, on l'a mis dans le congélateur et on l'a fait tenir avec des cure-dents. Nous avons tellement rit. Que le frigo vide a été l'opportunité d'apprendre à faire des pousses de légumineuses et de cultiver un petit jardin sur le balcon et qu'à Noël nous avons joué à des jeux, ensemble, toute la nuit.

C'est toujours une question de perspective. Pour mes enfants, je suis la plus drôle, la plus créative des mères. Alors que pendant longtemps, j'ai trouvé ça difficile et qu'il y avait plus souvent de larmes que de rires.

Écrire est une passion qui m'habite depuis si longtemps et je me suis cachée pour que cette partie de ma vie reste intacte, loin du tourbillon et de la lourdeur. Quand je regarde derrière, peut-être que j'aurais pu m'exposer avant, car depuis que je le fais, je ressens de plus en plus de liberté...

J'ai très peu échoué dans ma vie, je réussis beaucoup de ce que j'entreprends. Tout simplement parce que je suis patiente et que je n'ai pas peur des coups... Mais plus je suis ouverte, moins il y a de coups, plus je suis vulnérable et plus il y a de force dans ce que je fais.

Faut-il absolument échouer pour comprendre tout ça? Ou bien, échec et réussite ne sont liés qu'aux attentes que nous avons de nous-même?

Avec respect!
ML






dimanche 28 juillet 2013

La mort, ses surprises et l'envie de vivre

La mort...

Hier... une pause dans mon marathon d'écriture, pour une visite au salon funéraire.

J'ai une amie... une belle femme de 40 ans qui a touché de façon incroyable le coeur de centaines (on pourrait dire des milliers) de personnes partout où elle est passée. Depuis l'annonce de son décès, des dizaines et des dizaines de messages sont partagés par courriel et sur Facebook, ayant comme trait commun sa grande écoute, sa joie de vivre et sa grande générosité envers ceux qu'elle rencontrait.

Elle habitait à Singapour depuis deux ans, avec son amoureux qu'elle était allée rejoindre (il travaillait là-bas), laissant tout derrière elle pour vivre cette magnifique histoire d'amour qu'elle vivait. Il y a environ 3 mois, on lui annonçait un cancer de l'estomac...

Ses surprises...

J'ai parlé avec sa mère, une femme incroyable. Magnifique autant dans les larmes que dans le rire. Elle est allée rejoindre sa fille aussitôt qu'elle l'a pu. Elle me raconte que sa fille avait toujours trouvé qu'elle avait le chic pour préparer les valises. Ayant fait plusieurs voyages dans sa trop courte vie, sa mère l'aidait à rouler chandails et chaussettes et à trouver le moindre petit trou pour entrer encore un autre morceau.

 Lors d'un rare moment où elles étaient seules, à l'hôpital, un moment trendre entre mère et fille. Dans ses derniers instants de lucidité, sa mère a préparé la dernière valise de sa fille, pour son dernier voyage.

- Qu'est ce qu'on y met maman?
- Beaucoup d'amour...

J'ai trois enfants et je ne saurais trouver des mots plus parfait si je devais un jour (jamais, jamais, je touche du bois et je bénis tous les dieux et déesses dans leurs grâces infinies!!) enterrer un de mes enfants.

L'envie de vivre...

Cette amie... Tout le monde s'accorde pour dire qu'elle a vécu sa vie passionnément, à fond et sans regret, avec la seule intention de faire une différence dans la vie des gens qu'elle rencontrait. Mission accomplie ma belle. Et ce n'est pas parce qu'elle est morte jeune... Rien dans ce que les gens ont partagé d'elle n'avait ce relent de cliché: "C'est toujours les meilleurs qui partent en premier..." Sa présence nous rendait meilleur et sa mort nous invite à l'être encore et pour toujours, tous les jours.

Elle avait une vision de la vie qu'elle voulait vivre et elle l'a vécu, une journée à la fois. Et la vie a été d'une abondance et d'une générosité incroyable avec elle.

Sa mort, à 40 ans, est un rappel (douloureux sur le coup) que je ne suis pas éternelle et que demain peut ne jamais venir... et je dis cela sans défaitisme ni regret. Nous le savons tous mais, moi la première je vis comme si la mort allait venir le plus tard possible et que je pouvais contrôler une telle chose.

Mais qui ne pousse pas un soupir de soulagement, inconsciemment peut-être, le soir en allant se coucher et en se réveillant le matin?

Merci ma belle amie pour cette lumière que tu nous as partagé et malgré la peur qui surgit au fond de mes tripes, je sourirai, je dirai ces mots que parfois je retiens, je vivrai passionnément et sans retenue cette vie dont je rêve.

Avec tout mon respect et tout mon amour!
ML