J'aime les fins. J'aime les projets qui débutent avec enthousiasme et se terminent avec un sentiment d'accomplissement. Peu importe ce qui s'est passé dans le milieu, comment ça s'est passé, lorsque la fin arrive je l'accepte.
Bien entendu on peut regarder derrière, voir ce qui a fonctionné, moins bien fonctionné, prendre des notes pour s'améliorer la prochaine fois. Mais prendre un peu de temps pour simplement célébrer ce qui a été accompli, réussi ou non.
Et souvent on oublie de célébrer, même si ça n'a pas fonctionné. Célébrer les essais/erreurs autant que les bons coups. Célébrer le travail, les efforts et l'intention d'accomplir quelque chose.
Lorsque j'ai débuté le A to Z challenge, je l'ai fait avec l'intention de sortir de cet hiver de tristesse et de la noirceur autour du décès de mon père; de reprendre l'écriture que j'avais pratiquement laissé tomber et retrouver la joie et le plaisir d'écrire.
Je ne pensais pas non plus qu'à peine une semaine dans le challenge que j'allais vivre une autre grande perte, celle de ma mère. Et malgré quelques jours d'arrêt, je suis revenue m'asseoir pour écrire. Fake it until you make it. J'ai écrit sans joie, ni inspiration à certains moments, amis j'ai écrit quand même, en sachant que quelque part en moi, le plaisir d'écrire était toujours vivant.
Et aujourd'hui c'est là. Bien faible, mais le début d'une urgence se pointe. Le besoin d'écrire, de sortir de moi les mots. Les murmures sont revenus, diffus, mais présents.
Aujourd'hui c'est jour Zéro. La fin d'une idée, d'un défi, d'un projet. Et je célèbre!
Avec respect!
ML
Pensées, reflets d'âmes emprisonnées entre l'ici et l'au-delà, murmures captés dans les égrégores anciens et nouveaux. Mots. Je marche sur le mince fil entre l'ombre et la lumière. Lumière éblouissante dans vos ténèbres. Ombre dans le jour éclatant. Je suis celle qui écoute les murmures du vent et les voix qui hurlent dans la tempête. Celle, qui des larmes, fabrique des colliers de mots et les raconte. Je suis celle qui apprend et s'inspire des êtres dont elle croise la route.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire