Il y a longtemps, je me voyais sur les planches. La vie m'a mené ailleurs, mais je garde toujours quelque part en moi cette envie de jouer, d'être possédée par un personnage, de déclamer des paroles comme si je venais de les inventer sur le fait.
Je me souviens encore de certains monologues appris il y a plus de 20 ans...
Il y a quelques mois, j'ai participé à une formation sur l'écriture au théâtre: à qui proposer des textes et comment. Je vous en parlais d'ailleurs ici : Écrire pour le théâtre? Cet article a suscité plusieurs réactions, dont de multiples encouragements. Merci!
Je n'en suis pas encore au point de travailler sur un projet dramaturgique. Lorsque j'aurai quelques moments de vacances, je laisserai ma "voix de théâtre" intérieure murmurer. En attendant, je soupire dans ma tête de voir Samourié et Mimiansa, les personnages principaux de Lorsque le fond de la mer a tremblé, dans un huis clos théâtral poignant.
Avec respect!
ML
Pensées, reflets d'âmes emprisonnées entre l'ici et l'au-delà, murmures captés dans les égrégores anciens et nouveaux. Mots. Je marche sur le mince fil entre l'ombre et la lumière. Lumière éblouissante dans vos ténèbres. Ombre dans le jour éclatant. Je suis celle qui écoute les murmures du vent et les voix qui hurlent dans la tempête. Celle, qui des larmes, fabrique des colliers de mots et les raconte. Je suis celle qui apprend et s'inspire des êtres dont elle croise la route.
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