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lundi 16 janvier 2017

Lèzaléas

Oui lèzaléas...

La fin de l'année 2016 s'annonçait époustouflante après mes deux années de quasi-retraite. J'allais débuter l'année 2017 avec un élan renouvelé.

Et j'ai eu un accident. Un chute de cheval (oui le magnifique cheval sur la photo) qui a paralysé mon bras droit durant des semaines. C'est la première journée aujourd'hui où je peux enfin m'asseoir et écrire. Je ne peux toujours pas écrire longuement au stylo, mais à l'ordi ça va.

Ainsi, tous les beaux projets de livres sont repoussés dans le temps. Je vise donc le mois de février pour la publication du Tome 2 de Lorsque le fond de la mer a tremblé.

J'ai hâte, je suis nerveuse. Et je me dis que c'est de ça que ma vie a l'air. Je dois composer avec les aléas de la vie, les circonstances, ce sur quoi je n'ai aucun contrôle. Et c'est parfait. Durant les dernières semaines, j'ai pris le temps d'écouter, de respirer et de me laisser inspirer. Il y a de nouvelles idées qui pointent dans mon deuxième cerveau et ça m'excite.

Je vous souhaite une excellente année 2017, lumineuse et incroyable AVEC ses surprises et ses aléas.

Avec respect!
ML

jeudi 22 septembre 2016

Et si je vous tirais aux cartes?

J'ai souvent envié les gens qui avait une passion bien définie et des talents dans un seul domaine. Je les trouvais disciplinés et j'admirais leur maîtrise. Ils semblaient moins éparpillés que moi.

Lorsqu'on me demande ce que je fais, je prends toujours une pause et me demande qu'est-ce qui est le plus simple à répondre? Et qui va susciter le moins de questions. Oui, je sais j'ai eu des périodes où je n'avais pas le goût de parler ou d'expliquer. Surtout en ce qui a trait à la spiritualité, la méditation et le travail énergétique.

Oui je suis multiples et j'ai de multiples intérêts et talents. Ma créativité s'exprime de multiples façons et ma vie est un bouquet de ces multiples expressions.

Je ne me sens plus éparpillée. Je me sens en paix avec moi-même et ce qui m'anime et rend heureuse. Et comme j'aime jouer, je vous invite à jouer avec moi et peut-être a découvrir quelque chose pour vous même.

Je suis disponible pour des tirages au Tarot ou des soins énergétiques à distance. Je me suis inscrite sur Fiverr. Vous pouvez prendre un service de base à 5$ ou encore faire une requête spéciale et je vous donnerai mes tarifs. Spécifiez si vous désirez le service en français (la page est en anglais). Ambrozya on Fiverr

Il y a autour de moi des gens qui me mettent au défi de sortir de ma boîte et de mon confort. Ceci est un de ses défis. Être publique à propos de ces choses que je cache de peur d'avoir l'air bizarre. À la quantité de gens autour de moi qui consultent des tarologues, astrologues, voyants, etc. Il n'y a plus rien de bizarre et après 25 ans je suis assez solide dans mes capacités.

Vous êtes les bienvenus!

Avec respect!
ML


mercredi 14 septembre 2016

Des nouvelles de ce qui s'en vient

En novembre dernier, j'ai réalisé avec la lumineuse Isabelle Monette de Yoga Kosa une retraite de méditation/créativité qui m'a permis de mettre de l'avant plusieurs des idées qui mijotent depuis longtemps. J'ai donc pris les derniers mois pour mieux cerner ce que j'avais envie d'offrir, lié à mes compétences et connaissances, ainsi qu'à structurer mon offre de service.

Quand je disais hier qu'il était temps de me lancer et d'arrêter de me préparer à être prête. Les choses avancent avec vélocité. Contrairement aux deux dernières années où j'appréhendais d'avoir des idées parce que je savais que je n'avais pas l'énergie pour les réaliser.

Je travaille donc une série de retraites qui auront lieu à divers endroits dans le monde. Et comme je travaille beaucoup mieux en équipe, je me suis associée à des gens dont l'approche est complémentaire à la mienne. Je vous tiendrai au courant ici bien entendu.

Durant ces retraites, je marierai bien sûr l'écriture et la méditation, mais aussi des ateliers de leadership et de développement de projets, dans un contexte de développement personnel. Dans le but d'aider les gens à créer leur vie et ce qu'ils ont réellement envie de faire.

En parallèle, j'établis officiellement ma pratique privée. Je suis donc disponible, dès maintenant pour du travail un à un.

Je disais à une amie dernièrement que je n'avais pas envie de retourner travailler dans un bureau, sauf si l'entreprise m'appartenait. Elle m'a répondu : "Moi non plus, mais j'irais travailler dans ton bureau." J'ai envie de travailler avec des gens passionnés, ancrés dans une vision de bien-être et de confiance. Ce que j'aime présentement, c'est que mon bureau peut me suivre partout où je vais.

Voilà donc quelques nouvelles. Je vous partagerai les nouvelles de ce qui se passe avec mes romans. Il y a du mouvement, beaucoup de plaisir et la possibilité pour vous de jouer avec moi. À suivre!

Avec respect!
ML


mardi 13 septembre 2016

En avant toute!

Cest lorsque je reviens sur mon blogue que je réalise que je passe beaucoup de temps à me préparer à être prête.

J'évite de parler des projets en cours juste au cas où je ne les réalise pas, où bien que je laisse tomber en cours de route parce que la vie...

Je me souviens lorsque j'ai démarré mon blogue il y a plusieurs années, je voulais partager des écrits, des pensées, des poèmes, ainsi que des perles de mon processus d'écriture. Il y a eu des succès, des abandons, des nouveaux départs et de la détermination malgré tout.

Dernièrement, j'ai ressenti le désir de partager, de parler aux gens, de savoir ce qui les intéressent et de partager ce qui m'intéresse. ET quand ce désir la surgit jai la fâcheuse tendence à me retirer dans ma caverne, vouloir être invisible tout d'un coup. Parce qu'attirer l'attention ça veut dire du troubel, ça veut dire avoir gérer des suites, des nouvelles conversations et accueillir des gens.

Pour tant j'aime ça!

Mon partenaire d'écriture ma dit ; Throw all the fucks by the window. Then you will have no more fuck to give.

Bon, je ne suis pas dans une philosophie de je m'en fous, par contre, je comprends que je donne beaucoup trop d'attention à ce qui va possiblement arriver ou ce que les gens vont penser.

Je ne me fous pas de ce que les gens vont penser, mais est-ce que c'est réellement si important? Si moi ça me fait plaisir dans ma vie. Si mon envie de contribuer, de faire rire, de faire peur, de divertir à travers mes livres est ce qui me nourrit? Alors qu'est-ce qui m'arrête?

TOUT doit être prêt avant que je commence. Et comme tout n'est jamais toujours prêt et que certaines choses ne peuvent arriver qu'en second lieu, et bien, je ne fais rien.

Alors aujourd'hui, je regarde en bas, je ne vois pas le fond du précipice et en descendant je trouverai mes ailes ou j'atterrirai sur mes pattes comme un chat. Et si je me casse le cou et bien au moins la chute aura été tripante!

Avec respect!
ML






jeudi 22 octobre 2015

Écrire au Stanley hôtel - jour 1

Je me suis levée ce matin dans Estes Park au Colorado avec cette jolie neige.

Je n'aime pas particulièrement l'hiver, mais dans les montagnes ça résonne avec une envie profonde de paix et de silence. La nature l'hiver est silencieuse, contrairement au boucan du vent dans les feuilles, l'été.

Je me sens en hiver perpétuel depuis deux ans presque. J'attends avec impatience cette énergie ou se ralentissement d'énergie qui nous pousse à chercher les endroits chauds, enveloppants, rassurants.

Je me retrouve donc au Colorado pour cette fameuse retraite d'écriture au Stanley hôtel. Pour la petite histoire, le Stanley hôtel est le lieu où Stephen King a eu l'idée de The Shinning. Un hôtel qui pullule de revenants...

Ainsi donc, j'ai du temps pour écrire; pour respirer l'air des montagnes; me faire des peurs dans les coins sombres de l'hôtel; participer à un souper meurtre et mystère et me déguiser pour le Shinning ball.

Mais j'ai surtout du temps pour créer de l'équilibre. J'ai mis en branle plusieurs projets et je n'ai pas encore toute l'énergie nécessaire pour les accomplir. J'ai donc du temps pour faire des plans, des échéanciers réalistes et nourrir ma muse, que j'ai négligé beaucoup ces derniers mois.

Ma plume a besoin de liberté, de perspective, de grand air, mais aussi de profondeur, de méditation et d'enveloppement dans une doudou devant le feu.

Merci pour les flocons, pour la montagne et le temps passé avec d'autres passionnés d'écriture!

Avec respect!
ML

mercredi 23 septembre 2015

Se préparer à être prêt

Est-ce que ça vous est déjà arrivé de ne jamais vous sentir prêt à commencer? Que ça soit un nouveau projet, une idée à mettre en oeuvre, une nouvelle relation, ce n'est jamais le bon moment et les conditions ne sont jamais idéales.

Je suis comme ça. Ça me prends du temps me préparer et m'assurer que j'ai bien toutes les information en main, que j'ai tout ce qu'il faut pour le suivi, que je n'ai rien oublié, que tout est parfait.

Mais ça n'est jamais parfait...

Et le temps que je prends pour me préparer m'empêche d'utiliser le trac, que je ressens au fin fond de moi, comme énergie puissante pour me propulser.

Comme le sprinter sur la ligne de départ, il doit avoir confiance que tout ce qu'il a fait jusqu'au coup de départ est parfait. Qu'il est prêt. Parce que prêt ou non, le départ c'est maintenent.

Alors dans ma caverne depuis des mois (Sortir de la caverne), je me prépare à être prête.

Je ne le suis pas, mais j'ai envie de faire des choses. J'ai retrouvé au moins 75% de mon énergie (j'étais à moins 50 dans la dernière année) et mon intellect retrouve tranquillement sa capacité de raisonnement et de gestion de plusieurs idées et projets en même temps. La fatigue émotionnelle est une voleuse d'énergie, mais suis en train de gagner la bataille.

Je reviens donc, en forme. Pas totalement prête, mais assez à l'écoute pour ne pas en faire trop et ne pas me laisser gruger l'intérieur par l'anxiété de ne pas réussir ou de ne pas être parfaite.

Avec respsect!
ML

dimanche 27 avril 2014

W - Du Whisky et des mots

Il y a une rumeur tenace qui associe écrivain (ou artiste) et alcool (et autres substances). Comme si dans le processus de création, l'état de conscience altéré était un gage de génie. Vous savez le génie torturé... Nombre d'écrivains, poètes et dramaturges de siècles passés ont fait, si ce n'est la grande vie, du moins l'ont arrosée abondamment.

Je crois que ça allait avec l'esprit de l'époque, alors que souvent les écrits mariaient l'art, à la politique et à la critique sociale. Donc on se rencontrait, on discutait, on se chamaillait et on buvait. Je vous fais une analyse très sommaire et sûrement un peu tiré par les cheveux. Mais c'est pour faire image. Une perception ou impression ce n'est pas nécessairement la vérité.

De nos jours, la vie débridée de l'artiste n'est pas un gage de succès.  L'abus de substance, à part le mal de bloc et des écrits sans queue ni tête, ne donne rien de bien édifiant. C'est à se demander comment Rimbaud à pu écrire d'aussi jolies choses. Le mal de vivre peut-être...

Parce que ça aussi c'est un cliché qui a la couenne dure. Il faut être malheureux pour écrire. Je ne sais pas pour vous mais je ne cultive pas le malheur, ni le drame. Et lorsque ça ne va pas, ça me prend beaucoup plus d'énergie pour m'asseoir et écrire qu'à n'importe quel autre moment. Bon il est vrai que je n'écris pas, à toute heure du jour et de la nuit, frénétiquement, dans des carnets, des choses illisibles. Et que l'alcool ne vient pas calmer l'anxiété de tous ces mots (maux) qui se déversent sans fin et que je désespère de ne pouvoir écrire.

Il est là le drame. C'est vrai qu'un petit verre, ça calme le tourbillon et que, dans mon cas, ça me permet de pousser plus loin mes propres limites morales sur certains sujets. Mais ça ne fait pas partie du mode de vie systématiquement.

Il est vrai que la vie de bohème a ses attraits. Se lever à toute heure, faire la fête et trouver la phrase qui sera le symbole de toute une génération et ouvrira la porte à un tout nouveau courant littéraire ou une nouvelle philosophie, idéologie, etc.

Il m'arrivait, lorsque j'avais à peine 20 ans, d'ouvrir une bouteille de porto et de passer de longues heures à écrire. Il suffisait de savoir quand arrêter de remplir le verre pour ne pas que ça se transforme en délire. Et en même temps, je me laisserais parfois délirer lorsque j'écris. Les choses que l'on découvre, c'est fascinant.

Écrire ça prends de la discipline, mais aussi ça prend de s'ouvrir l'esprit. La voix facile se trouve au fond de la bouteille et dans la complaisance devant son propre désespoir.

Avec respect!
ML








vendredi 25 avril 2014

V - Ces petites Victoires du quotidien

Je sais que ce n'est pas encore la fin du challenge, mais j'ai envie de célébrer quelques victoires aujourd'hui.

1 - M'être rendue jusqu'à la lettre V. Malgré la perte du désir d'écrire. Malgré l'envie de pleurer. Le cadeau de la pratique et de la constance c'est que peu importe ce qui arrive, je m'asseois et j'écris.

2 - Je ne vous ai pas parlé du Camp Nanowrimo que je fais en même temps. En date d'aujourd'hui : 23912/25000 (mots) j'y suis presque.

3 - Cela fait quelque semaine que ça m'indigne... ce fameux projet de réforme de la loi électorale canadienne. Plusieurs des points de cette réforme causeraient un recul important, en termes de démocratie participative. Je me suis retenue d'en faire un article ici, parce que je me crinquais moi-même toute seule d'indignation. Aujourd'hui, on apprend du ministre responsable qu'il recule (!) sur certains points qui soulèvent de nombreux questionnements. J'ai envie de sourire et de respirer une minute. Tout n'est pas fichu...

Aujourd'hui je célèbre les petites victoires.

Avec respect!
ML

mardi 22 avril 2014

S - C'est quoi le Steampunk?

Le Steampunk est un genre littéraire fascinant et qui offre des possibilités infinies d'actions. La création d'un monde imaginaire et fantastique basé sur la passion d'inventer et saturé dans la merveille mécanique. C'est aussi un genre qui se "croise" aisément avec d'autres genres.

"À  l'origine lsteampunk est  un sous-genre de la science-fiction uchronique. L'expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du XXe siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. Le terme fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne." - Selon Wikipedia

Il existe tout de même certaines règles à respecter pour pouvoir classer un texte dans ce genre littéraire. Une des règles les plus importantes est sans conteste le fait que le développement industriel (dans la trame de l'histoire) doit se faire sans l'électricité. D'où l'utilisation d'invention à base de mécanismes et engrenages complexes, ainsi que de l'utilisation de moteurs à vapeur.


Dans les dernières années, une montée fulgurante du "style steampunk" a émergé dans d'autres sphères artistiques : art, vêtements, bijoux. Il y a même à chaque année, une croisière Steampunk, où les gens s'habille à la manière de....





The World of Steam est une compagnie de production vidéo qui a réalisé l'an dernier un court-métrage dans le genre steampunk classique, avec ambiance victorienne, inventions et automates : The Clockwork Heart.  À visionner pour vous donner une idée encore plus concrète du genre.



Maintenant que vous avez le goût d'en lire, là tout de suite maintenant, vous pouvez vous procurer le livre STEAMPUNK, qui est un recueil de nouvelles qui a été publié par Élenya Éditions, suite à un défi d'écriture de 24h, auquel j'ai participé. Et comme je célèbre les succès d'écriture inlassablement, je vous repartage celui-ci.

Vous pourrez y découvrir ma nouvelle Une part d'illusion.

Pour se le procurer :
1) Voir sous l'onglet Publications pour les liens (version ebook et papier)
2) Si vous êtes au Québec, j'en ai quelques copies... signées! (marielaure_auteur@yahoo.ca) (On ne sait jamais ma signature vaudra peut-être beaucoup dans pas long. ;) )

Avec respect!
ML


lundi 21 avril 2014

R - La Réécriture : vingt fois sur le métier...

Il y a plusieurs façons d'écrire un premier jet. Certains vont passer du temps sur chaque mot, chaque phrase, en cherchant des synonymes, des tournures de phrases parfaites. D'autres vont écrire sans jamais regarder derrière jusqu'à la dernière ligne. Il y a aussi ceux qui écrivent intensément durant plusieurs jours, qui ne touchent plus à rien pendant des mois et y reviennent pour une autre période intense.

Il n'y a pas de bonnes façons. Il y a la façon qui fonctionne pour soi. Évidemment s'il y a des contraintes de temps, notre "façon" peut s'adapter. Avec quelques grincements de dents.

Je suis du genre à écrire sans regarder en arrière. Un premier jet peut ressembler à un drôle de casse-tête sur laquelle j'ai emboîté d'autres pièces. Écrire c'est suivre une route qui bifurque souvent. Mais je ne choisis pas tout de suite, j'explore chaque bifurcation jusqu'au bout. Si j'abandonne c'est parce que je m'endors moi-même.

Je fais ça parce que je sais que je vais revenir après pour relire encore et encore. Et c'est à ce moment-là que je vais prendre du temps sur chaque mot, chaque phrase pour trouver la formulation parfaite.

Pourquoi est-ce que j'ai choisi la formule "écrire d'un seul trait"? Parce que je n'ai pas envie de vivre dans le doute lorsque j'écris. Je ne veux aucune contrainte. Déjà que je dois composer avec mon propre scepticisme et mon opinion sur les actions et opinions de mes personnages. Je n'ai pas en plus, envie de gérer ma peur de ne pas trouver les bons mots et d'être plate. La réécriture ça sert à ça.

J'ai déjà décrit les différentes étapes de la réécriture dans un autre article Camp NaNoWriMo et les projets en cours. En gros ça ressemble à ça :

La première révision sert à démêler le casse-tête et à mettre les sections en ordre. 
À la deuxième révision, je m'arrache le coeur. Je coupe, découpe et opère de manière chirurgicale.

À la troisième révision, je mets de plus beaux mots, je retravaille les phrases, j'affine la psychologie de mes personnages.
À la 4ème, autre opération chirurgicale. Je prends en compte les commentaires de mon comité de lecture. Parfois je rajoute des scènes. Parfois... je coupe encore.
À la 5ème, je travaille les dialogues... mais pas trop. Enfin, je suis pour l'expression libre. Je sais que le dialogue est important, qu'il faut éviter les redondances, mais parfois le personnage c'est ça qu'il veut dire. Alors je retravaille le texte autour.
À la 6-7-8-9-10 je corrige les fautes. Je fais semblant que je sais comment mettre les virgules... (j'avoue je fais ça d'instinct. Merci à tous les réviseurs de ce monde, je dois être un cauchemar de la virgule...!)
À la 11-12, encore un peu de lissage.
À la 13ème, je rage devant les coquilles, les mots qui manquent, les fautes(encore??!!!).
Etc. etc.

J'essaie de me convaincre que la réécriture c'est "cool"... Je n'irais pas jusque là, mais, c'est là le vrai travail. Écrire ça prends de la discipline, s'asseoir tous les jours. C'est dans la réécriture que l'on maîtrise son art.

Avec respect!
ML




jeudi 17 avril 2014

O - Ophélie la fée sans ailes

Je n'ai jamais vraiment pensé écrire pour les enfants. Mais j'ai commencé, il y a quelques années, cette petite histoire qui résonnait très bien pour un public plus jeune. Finalement, il y a des passages plus noirs que prévu, donc au lieu d'un conte de fée pour les 6-8 ans,ça s'adresse plus aux 10-12 ans.

La jeune Ophélie est une petite fée bien têtue, qui par maladresse constante et répétée n'arrive pas à prouver à son clan qu'elle peut-être digne de porter ses ailes. Sa Mère-fée lui offre donc une dernière chance sous la forme d'une mission, quasi-impossible : aider le jeune Raphin, un guerrier agile sans bannière, à terrasser un dragon. Si elle ne réussit pas, elle sera à jamais bannie de sa communauté.

Au fur et à mesure qu'ils avancent dans leur voyage vers la grotte du dragon, Ophélie découvre le terrible secret derrière la naissance de son compagnon et elle devra le protéger d'ennemis puissants.

En gros c'est ça l'histoire. Une fois de temps en temps je rend visite à Ophélie et je lui ajoute quelques pages. C'est une histoire qui mijote dans l'arrière plan et qui peut-être verra le jour. Je ne sais pas...

Extrait - Ophélie

Étirant son oreille vers le Nord, Raphin ne perçut que le souffle glacial du blizzard des sommets enneigés. Attentif au moindre bruit l’entourant, il entendit, venant du sol, une petite voix claire qui lui criait de l’écouter. Raphin s’agenouilla et tendit la main. Une petite fée s’accrocha à ses doigts pour ne pas tomber, alors qu’il se relevait.

- Ne crains-tu pas le souffle putride du dragon ?
- Non chère amie, ne connais-tu pas le nombre d’ennemis plus terribles les uns que les autres que j’ai anéanti à travers les années ?
- Oh que si, grand seigneur. Mais le temps ne vous a-t-il point donné la ruse et la patience ? Car ce dragon ne se combat pas avec la force et les armes des hommes.
- Ah ! Que dis-tu petite peste ? Ne suis-je pas le plus fort ? Et que peut un dragon puant face aux plus grands des chevaliers et ses nombreux exploits ?

La petite fée, outrée de tant d’orgueil sauta d’un pas leste sur la manche du jeune guerrier et redescendit avec agilité vers le sol. Encore toute jeune, elle n’avait pas de jolies ailes diaphanes pour voler.

- N’écoute pas, « noble » seigneur, mais lorsque tu seras entre les dents de la bête à mendier pour ta vie, je ne viendrai pas à ton secours.
- Et quel secours pourrais-tu m’apporter ? Tu es si minuscule. Et sans ailes tu n’as sûrement aucun pouvoir magique.

Raphin eu un sourire narquois et se remit à réfléchir au chemin à prendre. 

- Mais le courage ne se mesure pas à la longueur de l’épée, lança-t-elle en disparaissant sous les fleurs sauvages. 

Perplexe, Raphin haussa les épaules et poursuivit sa quête. Si la mer n’est pas au nord, ni à l’est, elle est donc à l’ouest, puisque j’arrive du sud, pensa-il.

Il vérifia sa besace magique, cadeau d’un vieux druide à qui il avait rendu un fier service. Aussitôt vide elle se remplissait de victuailles. Tout comme sa gourde qui jamais ne se vidait d’eau fraîche. Il partit donc d’un bon pas, toujours vers l’ouest alors que le soleil atteignait son zénith. Derrière lui à bonne distance, la petite fée le suivit. Raphin marcha ainsi plusieurs jours sans rencontrer âme qui vive. Les trolls se cachaient à son passage, terrorisés. Plus d’un avaient déjà encourut ses foudres. Le bruit de sa cotte de mailles faisait fuir les petits animaux. Même les mouches craignaient son courroux.

Raphin se sentait bien seul. Il n’avait pas d’amis. Même son cheval l’avait quitté. Son tempérament le poussait chercher querelle à quiconque croisait sa route. Il était fier et orgueilleux. Après coup, il se dit que la petite fée aurait pu le renseigner sur la route à suivre et être de bonne compagnie peut-être. Mais il avait fait l’arrogant et elle était partie. Il était fatigué de courir après des chimères. Plus personne ne voulait l’affronter. Depuis dix ans maintenant qu’il parcourrait les routes de long en large, affrontant de piètres ennemis tel que les trolls. Le dragon bleu était enfin un adversaire à sa hauteur. Et voilà qu’il ruminait sa solitude. Il se devait de bomber le torse et chanter, heureux enfin d’aller guerroyer pour le salut des petites gens.

- Ça suffit! Je suis Raphin, le valeureux paladin et je terrasserai ce dragon !

Sa voix résonna dans le silence de la nuit. Les grillons se turent. Le vent se fit plus doux, les arbres devinrent immobiles. Et dans le profond silence, un rire strident éclata rappelant le chant d’une vieille crécelle rouillée.

- Qui est là ? hurla Raphin en dégainant son épée.
- Parce que tu crois que ta grosse épée me fait peur ? Fais attention qu’elle ne te tombe sur l’orteil.
- Montre-toi !

Raphin virait de tous les côtés, cherchant à deviner d’où venait la voix, qui semblait venir de partout.

- Que peut faire ton épée contre un ennemi que tu ne peux pas voir ?


Raphin qui pourtant n’avait peur de rien ressentit un pincement au creux du ventre en entendant ces mots. Il respira un grand coup et se remit en position de combat. 

- Montre-toi vermine, ta couardise te rend indigne ! Tu n’es pas mieux que ces trolls malodorants. Affronte-moi sans ruse.
- Chaque être possède ses forces et ses faiblesses. Dans le combat on utilise ses forces pour combler nos faiblesses. Il n’y a pas que des ennemis qui t’affronteront de front. Mais aussi d’autres qui t’attaqueront par derrière.
- Ce seront des traîtres. Le code des chevaliers veut que l’on s’annonce avant d’attaquer.
- Nous ne sommes pas tous des chevaliers.

Raphin baissa son arme. La voix venue de nulle part avait raison. Ils n’avaient pas toujours affronté des chevaliers. Certains de ses ennemis lui avaient tendus des pièges. Il s’en était toujours bien sortit. Mais il n’avait pas le goût d’argumenter, il était fatigué. 

- Que valent les paroles d’un peureux qui se cache derrière les arbres ?, dit-il avec lassitude.

Juste derrière lui caché dans une fleur, la jeune fée le regardait avec douceur. Sautant sur une branche, elle se retrouva à la hauteur du regard de Raphin. Poussant un soupir agacé, il sourit tout de même en son for intérieur.



Avec respect!
ML






mercredi 16 avril 2014

N - Ne pas vouloir écrire

Parce que ça arrive parfois que je ne veux plus écrire; que je ne veux plus entendre les murmures inlassables des personnages qui veulent que j'écrive leur histoire. Quand je suis longtemps sans écrire, je manque d'air. La pression est tellement forte que j'en perds le souffle. Je m'essouffle à courir derrière ma plume.
Je n'écrirai jamais toutes les histoires que je voudrais. Pour ça, je devrais écrire tous les jours, que ça deviennent mon occupation principale. Je ne sais pas comment je paierais les études des enfants...

Parfois, j'aimerais arrêter d'écrire. Je ne sais pas quelle autre passion je me trouverais...

Des semaines comme j'ai eu depuis la fin décembre... ça enlève le goût d'écrire. Ça coupe le souffle. Même les murmures s'arrêtent...

Avec respect!
ML

dimanche 16 mars 2014

Écrire pour survivre à l'hiver - Défi de A à Z

Le mois d'avril est fertile en défi d'écriture. Je comprends... L'hibernation créative de mon cerveau touche à sa fin. J'ai le goût d'écrire; j'ai besoin de soleil; j'ai soif...! Il y a longtemps que je n'avais pas traversé un désert aussi aride de mots et d'images. Mais l'hiver noir touche à sa fin et je recommence à respirer.

Je me lance donc dans l'aventure du A to Z blogging challenge. Écrire un blog par jour en suivant l'alphabet. Congé les dimanches. Je l'ai fait l'an dernier sur mon blog en anglais --> Ambrozya

Cette année, je rajoute un peu de piquant et je le fais sur mes deux blogs. Évidemment, chaque blog est unique et ce n'est  pas un copié-collé traduit que je vais vous offrir.

Ici, je vais dévoiler divers aspects de mes romans à venir, de mon processus d'écriture, de ce qui m'inspire, de mes personnages, etc. Vous aurez ainsi le plaisir (enfin j'espère) de lire un blog par jour (sauf le dimanche) pour faire un peu changement de mes trop longues absences. Il parait que ce n'est pas très bon pour fidéliser des lecteurs... m'enfin...

Pour ajouter au plaisir, je me lance aussi dans l'aventure du Camp NaNoWriMo qui est moins contraignant que le NaNoWriMo de novembre dont le défi est d'écrire 50 000 mots en 1 mois. Cette fois-ci on peut se choisir un défi moins imposant en terme de mots et aussi retravailler un texte ou poursuivre un projet déjà commencé. Je n'ai pas encore déterminé mon "projet" encore, mais je sais que plusieurs attendent le Tome 2 de Lorsque le fond de la mer a tremblé (Je reçois régulièrement des messages de menaces...!). Le projet est trop avancé, mais peut-être que je pourrais terminer le Tome 3 pour pouvoir le sortir avant la fin de l'année.... À suivre!


J'aurai donc en masse de quoi m'occuper le mois prochain. Surtout n'hésitez pas à commenter ou à cocher la case "intéressant" à la fin de chaque article. :)

Avec respect!
ML






vendredi 1 novembre 2013

NaNoWriMo encore un fois

Et avec enthousiasme surtout!

Cette année les deux filles le font avec moi!
Il y a dans ce défi quelque chose de profondément transformateur. Ce n'est certes pas traverser l'Atlantique ou encore gagner une médaille aux olympiques, par contre s'asseoir à tous les jours pour créer est quelque chose de très puissant. Je suis heureuse que mes filles qui aiment aussi la lecture, relèvent le défi de l'écriture.


Donc cette année ça sera un recueil de nouvelles d'horreur. Le titre de travail est : La parade des corps.
Je suis en train de penser à peut-être autre chose, mais pour l'instant ce titre m'éveille des images, des ambiances et des sensations.

Tout au long du mois je vous tiens au courant des avancées! Et peut-être quelques extraits...

Avec respect!
ML

jeudi 11 juillet 2013

Gagner un concours de nouvelles


Il m'arrive de participer à des concours d'écriture. Le dernier auquel j'ai participé proposait une idée bien sympathique : soumettre une nouvelle avec chute dans le genre STEAMPUNK (1) et l'on avait 24h pour envoyer le texte au moment où l'on recevait les paramètres dans lequel nous devions l'écrire.

Les résultats sont arrivés hier et ma nouvelle Une part d'illusion a été retenue comme finaliste. Yeah! Ainsi, elle sera publiée, avec les autres nouvelles finalistes, dans un ouvrage collectif au mois de septembre.

Pour lire le communiqué : Résultats du challenge d'écriture en 24h Steampunk - Elenya Éditions

J'écris peu de nouvelles. Par contre, c'est le format littéraire que je préfère. Pour le rythme et le dynamisme que cela impose et la contrainte d'arriver à une fin qui boucle l'histoire complètement, suscite la surprise ou avec une question qui permet de se créer une fin à son goût, laissant au lecteur différentes perspectives ouvertes pour le faire. 

Cette fois, la chute surprenante était un pré-requis. Je ne pense pas maîtriser l'art de la chute avec brio, mais il m'arrive d'avoir quelques bonnes idées parfois. Même si quand je me relis, je trouve cela quelconque, redondant, sans originalité. Mais le plaisir que j'ai à écrire prend le dessus et je propose ma vision et les autres aiment ou n'aiment pas. Et si j'écris quelque chose de fade et sans originalité et bien, j'ai encore en masse d'idées pour écrire 100 autres histoires. 

En 24h ça ne laisse pas beaucoup de temps pour peaufiner et approfondir l'idée, mais parfois ce sont ces idées qui viennent comme un flash qui donnent les meilleurs résultats. Parfois on suit une intuition et il faut taire le plus possible le "censeur" intérieur pour laisser toute liberté à la créativité.

Je suis bien heureuse que ma nouvelle ait plu au jury, que je remercie par la même occasion et je vous tiendrai au courant lorsque le recueil sortira en septembre.

Avec respect!
ML


(1) Selon Wikipedia :Le steampunk est au départ un genre littéraire. C'est à l'origine un sous-genre de la science-fictionuchronique, dont l'intitulé a été forgé par allusion au cyberpunk par l'auteur K. W. Pour cette raison, il est parfois plus approprié de parler de « rétrofuturisme » pour désigner le mouvement. L'expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du xxe siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du xixe siècle. Le terme fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne. Mais le style steampunk quitta rapidement la seule sphère de la littérature pour s'étendre à d'autres domaines de création et d'expression et devenir un fandom autonome.

mardi 9 juillet 2013

L'essence du papier

J'ai passé mes dernières soirées à mettre en forme mon livre Lorsque le fond de la mer a tremblé, pour qu'il puisse être disponible en format papier - il devrait être disponible d'ici 2-3 semaines. Ça sera peut-être moins, je ne sais pas. Tout le processus est nouveau pour moi. Peut-être qu'avec une maison d'édition ça irait plus vite et ils savent déjà comment faire tout ça. Par contre, j'aime ça. Ça m'intéresse de connaître tous les détails.

Cela fait presque deux ans que je fais la plus grande partie de mes lectures en format électronique, dont beaucoup d'auteurs indépendants qui sont dans l'auto-publication. Et je me fais une joie de découvrir de nouvelles voix dans des genres comme le Dark Fantasy, le Horreur et Surnaturel et toutes leurs déclinaisons.

Ainsi donc, le choix d'aller dans cette voie pour publier semble tout naturel. Je suis entourée (virtuellement)d'auteurs et je participe à des forums de lecteurs de livres numériques. Par contre, mon réseau est essentiellement américain, anglais (Royaume-Uni)et français (France).

Mon livre est sorti il y a environ deux semaines. Mon entourage immédiat est réticent à livre un livre "sans forme". Même s'il est plus cher et que ça sera plus long l'avoir entre les mains, les gens préfèrent l'avoir en format papier. Je n'ai pas réalisé qu'ici, le livre numérique est encore marginal.

Et bien je vais vivre avec ma région et son temps, à défaut de vivre à mon époque et je vais le rendre disponible en version papier. Pour tous les sensuels qui m'entourent et qui veulent toucher et sentir le livre et faire toutes sortes d'autres choses innommables (plier les coins, souligner des lignes, écrire dans la marge, lire dans le bain, etc.)J'aime aussi toucher les objets et j'avoue qu'un livre neuf m'évoque quelques pensées romantiques, alors je comprends tout à fait.

Je dis "à défaut de vivre dans mon époque"... j'ai été éduqué au recyclage et à la réduction du papier, la protection des grandes forêts. Il est peut-être temps que l'on en revienne à l'essentiel. À la base un livre est fait pour être lu. Et croyez-moi ils se lisent très bien sur nos bidules électroniques (à défaut d'une liseuse). Aussi à lire sur l'ordinateur, par contre c'est moins recommandé de passer autant de temps devant un écran. Les liseuses sont compactes et peuvent contenir un bibliothèque complète. Et pour finir, le livre numérique est ridiculement abordable, puisque l'on élimine plusieurs coûts de production. (Je n'ai pas dit d'éliminer l'éditeur! D'ailleurs j'ai un manuscrit qui devrait partir à la fin de l'été pour un éditeur, on se croise les doigts.)

Pour ceux qui voudrait tenter l'expérience (ne vous inquiétez pas un livre numérique ça ne mord pas!), je me ferai un plaisir de vous informer sur la marche à suivre.

Pour télécharger l'application gratuite KINDLE c'est ICI
Pour acheter le livre Lorsque le fond de la mer a tremblé (Aussi disponible sur Amazon.fr)

La semaine prochaine, je vous ferai découvrir en primeur la page couverture de la version papier. À suivre...

Avec respect!
ML

mercredi 3 juillet 2013

Mettre le feu - Camp NaNoWriMo


Je ne suis pas pyromane. Même si je suis hypnotisée par les nuances de la chaleur dans la braise d'un feu de foyer.

En fait ce que je veux dire c'est que cette fois-ci, le défi d'écriture du Camp NaNoWriMo réveille en moi des délires psychotiques.

Un peu comme ce personnage de films de camping qui vire fou et dont on raconte l'histoire autour du feu de camp pour effrayer les adultes comme les enfants.

L'intention est de travailler sur "Les chaînes". Ce que j'ai fait. Mais j'ai aussi "La mer tremble 2" qui a besoin d'un peu d'attention et j'ai une nouvelle histoire dont j'ai commencé la recherche et qui me titille dangereusement les neurones. Si je pouvais me multiplier, je le ferais.

Je ferais tout en même temps, je travaillerais sur tout en même temps et je manquerais de temps pour tout accomplir....

Après trois jours j'ai arrêté de résister et j'ai allumé tous les feux! OUI!

Chaque jour je fais une petite danse tribale; je chante quelques chansons et je dors à la belle étoile. And I'm having a blast!!! Pourquoi se priver?

Je ne suis jamais allée en colonie de vacances et d'après ce que mes enfants m'en ont dit c'est l'orgie d'activités de toutes sortes. C'est donc comme cela que je veux vivre mon Camp NaNoWriMo : une foule d'activité pour nourrir toute l'énergie que j'ai. Ça devrait calmer la psychose...

Pour la photo... Le minuscule point blanc c'est Saturne. J'ai eu le plaisir de visiter un club d'astronomie et leur observatoire et on pouvait voir Saturne. Lorsque l'on agrandit l'image un peu, on voit les anneaux.

Enfin, c'est ce que je fais à mon camp :)

# mots : 4173/50 000

Avec respect!
ML